Wall Street termine en hausse, convaincue d'une baisse des taux de la Fed
La Bourse de New York a terminé en hausse mardi, les investisseurs pariant toujours sur une nouvelle baisse des taux de la banque centrale américaine (Fed) en décembre.
Le Dow Jones a pris 1,43%, l'indice Nasdaq a avancé de 0,67% et l'indice élargi S&P 500 a gagné 0,91%.
Les indicateurs économiques du jour "ont contribué à renforcer les attentes sur une baisse des taux d'intérêt" de la Fed, résume auprès de l'AFP Angelo Kourkafas, d'Edward Jones.
Une politique d'assouplissement monétaire est de nature à aider la croissance, et donc à augmenter les perspectives de bénéfices des entreprises, d'où l'optimisme de Wall Street.
Selon les données dévoilées par le département américain du Travail, l'indice des prix à la production (PPI) a progressé de 0,3% sur un mois en septembre.
De leur côté, les ventes au détail ont connu une hausse mensuelle en septembre de 0,2%, moins rapide qu'au mois d'août et légèrement plus faible que le consensus du marché.
Ces chiffres, dont la publication avait été décalée du fait de la paralysie budgétaire aux Etats-Unis, sont "un peu datés", reconnaît toutefois M. Kourkafas.
Mais ils viennent s'ajouter aux propos de plusieurs membres de la Réserve fédérale, qui ont plaidé pour la poursuite de la politique d'assouplissement monétaire.
Désormais, les investisseurs s'attendent majoritairement à une baisse d'un quart de point lors de la réunion de la Fed des 9 et 10 décembre, ramenant les taux dans une fourchette comprise entre 3,50% et 3,75%. Ils étaient une minorité la semaine passée.
Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement à échéance dix ans des emprunts de l'Etat américain se détendait à 4,00% vers 21H15 GMT, contre 4,02% lundi en clôture.
Côté entreprises, "les acteurs du marché tentent d'être un peu plus sélectifs dans le domaine de l'intelligence artificielle, car la concurrence semble s'intensifier", remarque Angelo Kourkafas.
L'action du géant des puces électroniques Nvidia a reculé de 2,59% à 177,82 dollars, minée par des informations de presse selon lesquelles Meta (Facebook, Instagram) envisagerait d'utiliser des puces de Google pour son informatique à distance (cloud).
Le titre a accusé une baisse de plus de 16% depuis son plus haut niveau historique en séance, enregistré fin octobre.
Autre grand nom du secteur, Advanced Micro Devices (AMD) a aussi trébuché (-4,15% à 206,13 dollars).
Alphabet (maison mère de Google) a pour sa part atteint un nouveau record, pour la deuxième séance d'affilée, gagnant 1,53% à 323,44 dollars.
L'enseigne de prêt-à-porter Abercrombie & Fitch était en orbite (+37,59% à 90,27 dollars), profitant de performances financières meilleures qu'escompté pour le troisième trimestre, notamment grâce à sa marque Hollister.
Le groupe de grande distribution électronique Best Buy a été recherché (+5,34% à 79,66 dollars) après avoir publié des résultats au-dessus des attentes et révisé ses prévisions à la hausse avant la période des fêtes.
La semaine à Wall Street sera tronquée par un jour férié (Thanksgiving), jeudi, et la séance de vendredi sera quant à elle amputée de trois heures.
■
Copyright © 2025 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.
Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote