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Budgets: le Sénat rétablit la réforme des retraites, Lecornu et Faure croient toujours au compromis

| AFP | 99 | Aucun vote sur cette news
Le Sénat s'est opposé mardi soir à la suspension de la réforme des retraites
Le Sénat s'est opposé mardi soir à la suspension de la réforme des retraites ( MIGUEL MEDINA / AFP/Archives )

Inflexible, le Sénat s'est opposé mardi soir à la suspension de la réforme des retraites, signal supplémentaire d'un compromis budgétaire toujours impossible à entrevoir au Parlement, malgré les espoirs de Sébastien Lecornu et Olivier Faure.

Dominée par la droite, la chambre haute s'est prononcée à 190 voix contre 108 pour refuser ce décalage à janvier 2028 de la réforme "Borne" portant l'âge légal de départ à 64 ans, principale condition posée par les socialistes pour ne pas censurer le gouvernement.

La mesure pourra être rétablie par l'Assemblée nationale par la suite dans le budget de la Sécurité sociale, mais l'opposition très ferme du Sénat risque d'acter des divergences irréconciliables entre les deux chambres du Parlement, au moins sur ce texte.

La chambre haute a notamment rétabli une autre mesure très irritante: le gel en 2026 des prestations sociales et des pensions de retraite. Les sénateurs ont néanmoins préservé les pensions inférieures à 1.400 euros par mois qui resteront indexées sur l'inflation.

Ces désaccords profonds entre Assemblée et Sénat risquent d'aboutir à un échec de la commission mixte paritaire (CMP) prévue mercredi soir sur le budget de la Sécu, après le vote du Sénat programmé dans l'après-midi.

"Il y a zéro chance qu'il y ait un accord", a encore balayé mardi un cadre de la coalition gouvernementale.

Conséquence: l'Assemblée nationale devra statuer sur le projet de budget de la Sécurité sociale en nouvelle lecture la semaine prochaine.

Le PS refuse un "échec collectif"

Un compromis impossible ? "Nous allons y arriver", ont pourtant rétorqué tour à tour le chef du gouvernement Sébastien Lecornu lundi et le premier secrétaire du PS, Olivier Faure, utilisant la même formule.

Le président Emmanuel Macron a lui aussi dit mardi, sur RTL, avoir "bon espoir" que les parlementaires, "dont c'est la responsabilité", parviennent à un accord.

Et ce, malgré le rejet du projet de budget de l'Etat 2026 en première lecture vendredi par la quasi-unanimité des députés.

Le Premier ministre propose une nouvelle méthode: l'organisation de débats suivis de votes au Parlement sur plusieurs "priorités absolues" à commencer par la défense le 10 décembre, puis le narcotrafic.

"Nous avons besoin de faire avancer le pays", a de son côté plaidé sur franceinfo M. Faure, refusant un "échec collectif" et regrettant que La France insoumise et le Rassemblement national cherchent à "faire dérailler le train".

Deux formations dont M. Lecornu a également dénoncé le "cynisme" et la volonté de "blocage".

Tel un "éclaireur", le Premier ministre entend "aiguiller" les discussions budgétaires avec ces débats thématiques pour convaincre ses soutiens de la droite et du centre de voter les budgets, explique un proche.

Devant le groupe EPR (Renaissance), il a souhaité, d'après un participant, ne "pas laisser s'installer la petite musique" d'une "loi spéciale", en ciblant le patron des Républicains Bruno Retailleau.

Ce dernier a clairement laissé entendre qu'il préfèrerait cette loi pour pallier l'absence de budget et assurer la continuité de l'Etat début 2026.

"La suspension de la réforme des retraites, c'est le tribut payé par le Gouvernement à la gauche pour durer", a-t-il encore lancé mardi soir au Sénat.

Le chef des sénateurs PS Patrick Kanner a dénoncé en retour le "matraquage méthodique, inique, cynique" par la droite "des quelques avancées qui avaient été obtenues à l'Assemblée nationale".

"Se défausser"

Avec sa proposition de débats à l'Assemblée, Sébastien Lecornu peut-il faire bouger les lignes ? "Lecornu veut forcer les LR à voter pour le budget avec le socle commun, en les faisant voter d'abord sur la défense", analyse un membre du groupe PS.

Après le renoncement au 49.3, le locataire de Matignon n'en est pas à son premier "changement de méthode".

Mais sa manière de procéder interroge jusqu'à ses propres soutiens.

Le président de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale, Frédéric Valletoux (groupe Horizons), fustige dans le journal L'Opinion un gouvernement qui "se contente de faire les additions des mesures votées, comme s'il allait rejeter par avance la faute de l'échec des discussions sur le Parlement". Or il "ne peut pas se défausser et se placer uniquement en spectateur" de propositions "qui viennent de lui".

Le Premier ministre "godille en fonction des événements matin, midi et soir", avance un autre cadre du bloc central.

bpa-parl-are-ama/sde/swi

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