Le Flash Small & Mid du jour
Votre rendez-vous quotidien avec les petites et moyennes capitalisations ! Chaque jour, retrouvez l’analyse d’Eric Lewin sur les valeurs Small & Mid Caps du moment qui font l’actualité.
Laurent-Perrier réussit à maintenir une forte rentabilité
Son chiffre d’affaires a progressé de 1,5% sur le premier semestre 2025-26 à 133,3 millions d’euros mais le résultat opérationnel a quelque peu faibli, perdant ainsi 5,7% à 36,6 millions d’euros.
Mais la marge opérationnelle, même si elle est en recul de 2,6 points, se maintient à un très bon niveau à 27,5%. Amélioration également du côté du FCF opérationnel, ressorti négatif à hauteur de 4,7 millions d’euros contre -39,2 millions d’euros pour la même période de l’exercice précédent.
La situation financière reste saine avec un gearing limité à 37%, ce qui est très soutenable compte tenu de la rentabilité du groupe. La quatrième maison de champagne en France n’est pas encore trop chère en Bourse : elle se paye sur un PER de 11 ou encore une Ve/ebitda de 9, lui laissant encore un potentiel attractif.
Le retour en grâce de Rémy Cointreau
L’action a pris près de 3% hier suite à la publication de ses résultats semestriels. Certes, son chiffre d’affaires a reculé de 4,2% en organique à 489,6 millions d’euros, et son résultat opérationnel courant a baissé de 13,6% à 108,7 millions d’euros, mais dans le même temps le FCF s’est amélioré, passant de -35,6 millions d’euros au premier semestre 2024-25 à -16,5 millions d’euros au premier semestre 2025-26.
Les objectifs annuels sont confirmés avec une recovery attendue au second semestre. Par rapport à ses pairs (Diageo, Pernod Ricard) mais aussi par rapport à sa moyenne historique, le titre n’est pas cher. Il se paye sur un PER de 21 ou encore une Ve/ebitda de 13.
Vers une OPA possible sur SMCP
Le groupe de mode vient d’être informé du lancement d’un processus de cession portant sur 51,2% du capital. Si plus de 30% du capital change de mains, l’acquéreur devra lancer une OPA sur la totalité du capital.
Voilà pourquoi l’action prend près de 11% dès l’ouverture, mais il est impossible de prévoir à quel prix seront négociés les blocs majoritaires. Le groupe, qui détient Sandro, Maje, Claudie Pierlot ou encore Fursac, poursuit sa restructuration, notamment avec la fermeture de 65 boutiques en 2024, ce qui devrait fortement améliorer la rentabilité dès 2026.
En cas d’offre, un objectif d’au moins 7,50 euros paraît envisageable.
Analyse achevée de rédiger à 9H30
Disclaimer :
Cette communication constitue une recommandation d’investissement à caractère général et ne saurait être assimilée à un conseil en investissement personnalisé. Les informations fournies sont de nature générale et ne tiennent pas compte de la situation financière, des objectifs d’investissement ou de la tolérance au risque propres à chaque investisseur.
Cette communication ne constitue ni une offre d’achat, ni une sollicitation de vente d’instruments financiers.
Les performances passées ne préjugent pas des performances futures. Tout investissement comporte des risques, notamment un risque de perte en capital.
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