Vigilance sur les niveaux majeurs
Le CAC40 cash a clôturé la séance en baisse de 0,29% à 7959,67 points dans un volume de 6,941 MD€.
La Bourse de Paris a évolué dans une phase d’attentisme ce début de semaine, malgré un regain d’optimisme observé à Wall Street, porté par des anticipations de baisse des taux de la Fed en décembre. Les valeurs du secteur de la défense ont reculé alors que Kiev et Washington ont annoncé des progrès sur un possible accord de paix en Ukraine. Aux États-Unis, les marchés se sont redressés après les déclarations de John Williams, président de la Fed de New York, qui a confirmé que la possibilité d’une réduction des taux à court terme restait envisagée. Christopher Waller, gouverneur de la Fed, a renforcé cette perspective en plaidant pour une baisse dès la prochaine réunion. Les probabilités d’un geste en décembre s’établissent autour de 76 %, malgré des divergences internes, Susan Collins (Boston) rappelant qu’aucune décision n’était encore arrêtée. L’incertitude reste palpable sur un marché sensible, encore marqué par la volatilité récente et les valorisations élevées dans le secteur de l’intelligence artificielle. Paolo Zanghieri, économiste chez Generali Investments, souligne qu’il serait raisonnable pour la Fed d’attendre janvier tout en signalant une orientation plus accommodante. Cette semaine, l’attention des investisseurs se portera sur les ventes au détail américaines et l’indice des prix à la production d’octobre. Côté valeurs, Safran et Thales ont reculé respectivement de % à et de % à après les propos de Marco Rubio, secrétaire d’État américain, qui s’est montré très optimiste quant à la conclusion rapide d’un accord sur l’Ukraine, à la suite de pourparlers à Genève basés sur le plan en 28 points proposé par Donald Trump pour mettre fin au conflit déclenché par l’invasion russe.
Sur le future Décembre
Les résistances sont : 8064,5 voire 8096 puis 8136 et 8210 voire 8360 puis 8408 et 8636 voire 9364.
Les supports sont : 7957 puis 7925,5 voire 7901 et 7860,5 puis 7829,5 voire 7778 et 7733,5 puis 7696 voire 7644 et 7619 voire 7590 puis 7548 et 7422 voire 7375 puis 7251,5 et 7048.
En intraday, la tendance est haussière au-dessus de 8134.
Graphiquement, le Future CAC 40 (cf. graphique en données 14 heures) poursuit son évolution erratique autour du seuil d’alerte moyen terme situé à 7 957 points, niveau dont il ne parvient pas à se détacher durablement. Une nouvelle incursion sous cette zone, suivie d’un enfoncement du support intermédiaire positionné à 7 901 points, relancerait la séquence corrective en direction de la base du canal haussier de long terme, identifiée à 7 811 points. Tant que cette oblique demeure préservée en clôture, le schéma directeur de fond reste inchangé et toute rupture réactiverait une accélération en direction de la zone de soutien comprise entre 7 696 et 7 644 points. Enfin, il convient de rappeler que la ligne de cou du triple top hebdomadaire, localisée à 7 048 points, constitue le seuil pivot dont la rupture réactiverait la dynamique baissière de long terme avec pour objectif théorique la zone des 5 896 points.
À l’inverse, un débordement de la partie haute du canal haussier de moyen terme, situé à 8 072 points, confirmerait le rebond technique amorcé le 21 novembre et signalerait la fin du mouvement de consolidation, avec pour objectif les plus hauts historiques. Un franchissement soutenu et en clôture de ce seuil clé réactiverait la dynamique haussière de long terme et viendrait invalider la figure de retournement en triple top constituée depuis mai 2024, avec une cible théorique fixée à 9 364 points.
Pour conclure, nous maintenons notre stratégie spéculative baissière sur le portefeuille Dynamique et conservons notre produit de couverture sur le portefeuille Investisseur, malgré l’erraticité des marchés et leur incapacité, pour le moment, à franchir les niveaux clés. Nous restons toutefois attentifs à tout débordement de ces seuils majeurs, qui pourrait nous conduire à réajuster significativement notre exposition, principalement sur le portefeuille Dynamique actuellement sous-investi.
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