Cibox : troisième trimestre en ligne avec la feuille de route
Un premier semestre focalisé sur la mise en service du site de Revin

CIBOX fabricant français de micro-mobilité électrique, publie ses résultats semestriels au titre de l'exercice 2025. Comme annoncé dans le communiqué du 16 juillet, le chiffre d'affaires du 1er semestre 2025, atteint 4,3 ME, en légère hausse de 2% par rapport au premier semestre 2024. Les ventes de vélos représentent désormais 67% du chiffre d'affaires au 1er semestre 2025 contre 49% sur la même période en 2024.
Au cours du premier semestre, les efforts auront été focalisés sur la mise en service de l'usine de Revin avec une production qui a débuté le 7 avril. Cette focalisation a logiquement pénalisé temporairement la dynamique commerciale. Les deux lignes d'assemblage sont désormais en place avec une capacité de production désormais portée à 600 vélos électriques par jour, permettant la montée en puissance de l'activité à compter du second semestre.
Des résultats logiquement impactés par la mise en service du nouveau site industriel
Au-delà de la stabilité de l'activité, les résultats du semestre reflètent les investissements et charges nécessaires à la mise en service du site et à la structuration de l'organisation de production locale. La marge brute atteint 1,2 ME contre 0,9 ME à la même période en 2024. Elle représente 27,3% du chiffre d'affaires soit un taux de marge brute en progression de 5 points en lien avec le développement des ventes digitales.
Les autres achats et charges externes affichent une hausse de l'ordre de 35% (vs S1 2024) pour atteindre 1,6 ME au 1er semestre 2025. Cette hausse provient principalement d'une part des commissions payées aux marketplaces, et des frais de transport sur vente engendrés par l'essor du digital, et d'autre part des coûts de personnel intérimaire en lien avec le démarrage du site industriel et cette phase de recrutement et formation.
Les charges de personnel s'élèvent à 1,1 ME du fait des recrutements opérés dans le cadre de la montée en charge du site de Revin (0,6 ME en S1 2024). A fin juin 2025, CIBOX comptait ainsi une quarantaine de collaborateurs contre une vingtaine à fin juin 2024. L'équipe de production est aujourd'hui en place sur le site ardennais et pleinement mobilisée pour sécuriser l'exécution des commandes à venir.
L'excédent brut d'exploitation reste ainsi négatif à hauteur de 1,5 ME contre une perte de 0,9 ME sur le premier semestre 2024. Le résultat d'exploitation est négatif à hauteur de 1,8 ME intégrant 0,3 ME de dotations aux amortissements et provisions. Après prise en compte du résultat financier, la perte nette s'élève à 1,7 ME.
A fin juin 2025, la trésorerie s'élevait à 1,6 ME contre 1,7 ME à la fin de l'année 2024, intégrant les disponibilités (1,1 ME), la valeur nette de la participation minoritaire détenue dans la société cotée DMS (0,3 ME) et les titres Cibox auto-détenus (0,1 ME). La variation de trésorerie d'exploitation est négative de 1,3 ME sur le premier semestre 2025 (vs une consommation de trésorerie de 0,5 ME au premier semestre 2024), en lien avec la montée en charge du site de Revin.
Par ailleurs, au cours du 1er semestre 2025, CIBOX a émis 1,8 ME d'obligations remboursables et d'obligations convertibles en actions, et a encaissé une subvention d'investissement à hauteur de 0,5 ME.
Compte-tenu des investissements du semestre (0,2 ME) et du remboursement des dettes auprès des établissement de crédit (0,8 ME), le cash-flow total sur la période est négatif à hauteur de 0,1 ME (vs cash-flow total positif de 0,1 ME au 1er semestre 2024). A fin juin 2025, la dette financière s'établit à 3,6 ME et est essentiellement composée d'obligations remboursables en actions et d'obligations convertibles en actions (1,3 ME) et d'autres engagements (2,3 ME) auprès des établissements de crédit.
Un troisième trimestre en ligne avec la feuille de route
Sur le 3ème trimestre de l'année 2025, CIBOX affiche un chiffre d'affaires de 5,2 ME contre 2,6 ME au titre du troisième trimestre 2024. Cette forte progression doit être appréciée au regard de deux facteurs : un effet de rattrapage dans l'exécution des commandes suspendues à la mise en service effective du site de Revin et les retards constatés dans la réception de composants qui avaient pénalisé le niveau d'activité sur la fin du premier semestre. Cette évolution reste pour autant très encourageante et conforte la confiance de l'entreprise dans la montée en puissance attendue de l'activité.
Au total, sur les 9 premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires de CIBOX ressort à 9,5 ME (vs 6,8 ME en 2024), soit une croissance d'environ +40% par rapport à la même période l'année dernière.
Perspectives : maintien du cap
Malgré la prudence imposée par le contexte économique général, CIBOX réaffirme sa confiance avec deux défis à relever à court terme :
- La sécurisation de la chaîne d'approvisionnement en composants et la logistique afin de prévenir tout risque de rupture de charge sur sa production et ses ventes ;
- L'obtention de financements alternatifs ou complémentaires à l'émission d'obligations remboursables en actions afin d'accompagner les investissements de 2026 et le besoin en fonds de roulement associé à la montée en puissance du site de Revin et au déploiement de nouvelles générations de produits en marque propre. Sur ce volet, une démarche active est aujourd'hui engagée.
Sur le terrain industriel, si des investissements restent encore programmés, le site de Revin est aujourd'hui prêt à monter en puissance avec toujours en ligne de mire une production de 20 000 vélos pour cette année 2025.
Sur le terrain commercial, les perspectives restent favorables avec une stratégie, qui porte déjà ses fruits, articulée autour de 2 axes clés :
- Le développement de la production de vélos pour des marques partenaires européennes et donc à l'international. Déjà plus de 50% du CA du 3eme trimestre.
- Le développement des ventes à sa marque propre YEEP.ME (59% du chiffre d'affaires du premier semestre 2025) offrant simplicité, durabilité et accessibilité à des utilisateurs aujourd'hui plus matures et exigeants ; et ceci notamment sur les canaux de commercialisation digitaux.
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