La banque centrale turque, dont la décision était pour une fois presqu'autant attendue que celle de la BCE, a relevé son taux de base de 17,75 à 24 %, ce qui a fait remonter la Livre turque contre dollar (6,09).

Comme attendu, la BCE a maintenu ses taux, confirmé l’arrêt des rachats en fin d’année et répété vouloir laisser ses taux inchangés jusqu’à au moins l’été 2019. La banque centrale a légèrement réduit sa prévision de croissance pour cette année (1,9 % contre 2,1 %) et pour 2019 (1,8 % contre 1,9 %). Michelin (+ 3,64 % à 102,60) a profité d'une conférence destinée aux investisseurs pour confirmer une croissance des volumes en ligne avec celle de l'évolution mondiale, malgré un ralentissement de certains marchés en Chine mais a confirmé l'impact attendu des matières premières et des devises sur ses performances.

Récemment malmené, le secteur automobile a légèrement rebondi  avec la détente supposée entre les Etats Unis et la Chine. Peugeot a repris 0,55 % à 23,75 et Renault  1,67 % à 71,68.  Oddo BHF a réitéré son conseil d'achat sur ce dernier mais a réduit sa cible de 120 à 110 euros.

Très corrélé aux soubresauts autour du budget italien, le secteur bancaire a rebondi avec la détente du taux italien à dix ans (-0, % à 2,77). Crédit Agricole a pris 1,64 % à 12,29 et BNP Paribas 1,36 % à 51,29.

Korian (+ 9,48 % à 33,08) a rassuré en publiant un bénéfice net semestriel en hausse de 44,5 % à 55 ME pour des revenus en hausse de 6 % à 1,6 MDE, tirés notamment par des acquisitions en Belgique et en Italie ainsi que par une activité plus dynamique en France.

Le titre Rubis a plongé de 10,58 % à 45,20. Son bénéfice net semestriel a déçu en reculant de 7 % à 129 ME pour un  chiffre d’affaires en progression de 32 % à 2,403 ME, alors que le désengagement de l'Iran a pesé et que la branche Terminal reste en difficulté.

L’indice CAC40 a ainsi perdu 0,08 % à 5.328,12 points dans un volume en légère baisse à 3.2 MDE.