Air France KLM : reprend encore de l'altitude, brokers en soutien

Air France KLM décolle de 3,3% à 8,88 euros à Paris ce jeudi, alors que le compartiment aérien européen se distingue encore. Cela porte à 8% le rebond du titre depuis 8 jours... Michael O'Leary a déclaré hier à 'Reuters' que la compagnie Ryanair connaissait "une meilleure dynamique de réservations depuis août". Le transporteur a moins besoin de réduire ses prix, mais s'attend toujours à ce que les tarifs soient "légèrement inférieurs cet hiver par rapport à l'hiver dernier", a indiqué le patron de la compagnie irlandaise. Ce dernier a encore précisé que le transporteur générait de "très bons bénéfices", mais a concédé qu'ils "pourraient être légèrement en baisse cette année par rapport à l'année précédente", malgré un trafic en hausse de 8%.

Parmi les derniers avis de brokers, BNP Paribas Exane repasse de 'sous-performance' à 'neutre' sur le dossier Air France KLM avec un objectif réhaussé de 8 à 9 euros. Fin août, Steven Zaat, le CFO du groupe aérien, avait constaté de manière encourageante "une légère croissance de sa recette unitaire". "Bien que les prévisions de coûts unitaires hors carburant soient confirmées, certains risques sur la performance des coûts découlent d'une croissance potentiellement plus faible des capacités" expliquait pour sa part Stifel dans une note.

Mieux que prévu !

Le CFO avait réitéré le message concernant les revenus unitaires Réseaux du T2 (hors l'impact olympique) qui ont légèrement augmenté au troisième trimestre. Chez Transavia, les recettes unitaires sont ressorties en hausse, même en incluant l'impact de les Jeux Olympiques... Dans l'ensemble, l'impact négatif des JO sur l'EBIT a été légèrement inférieur à ce qui était précédemment anticipé, mais les prévisions d'un "vent contraire" de 200 millions d'euros restent globalement valables (160 millions d'euros au T3, 40 ME au T2).
Pour 2025, la société continue de viser une croissance des demandes demandées de 4 à 5%.

Par ailleurs, le fret aérien continue de surfer sur une dynamique très forte, les niveaux globaux atteignant des sommets jamais vus depuis les pics records de 2021, selon l'Association internationale du transport aérien (IATA). "La baisse des cours du pétrole cet été a aussi contribué à la remontée des marges du groupe" selon les analystes.