Objectif de moyen terme touché !
Opinion positive (Pos)
Résistances: 5130 (cible sur le future), 5160 (très fort sur le cash), 5175 (résistance trimestrielle), 5180 (très fort sur le future) puis 5213/5218 (top de 2007 sur le future) voire 5283.71 (top de 2017 sur le cash). Supports: 5088 (sensible sur le cash), 5029 (sensible sur le future), 5005 (fort), 4972 (pré alerte) 4937 (alerte sur le cash), 4919 (alerte sur le future), pivot de CT cash-future), 4900 (niveau d’alerte hebdomadaire) puis 4866 (fort) voire 4853.50 (pied du gap du 1er mars).
La semaine passée, l'indice parisien aura gagné 2.02 %. Le premier trimestre s’est soldé sur une note très positive avec un gain de 5.35 %. Cette performance a d'ailleurs été réalisée en grande partie au mois de mars avec un gain mensuel de 5.43 %, soit son meilleur démarrage en deux ans. Pour l'instant, le mouvement haussier en place depuis l’été dernier à partir de 4300 (+ 19 %) reste très solide sur l’indice parisien qui a inscrit un nouveau sommet annuel à 5132.93, ce lundi.
Pour autant, le parcours s’annonce encore compliqué à l’image du premier revers infligé à Donald Trump en début de semaine dernière par une partie de son propre camp sur le projet de réforme de la loi de santé dite Obamacare. Néanmoins et après des prises ponctuelles de bénéfice (+ bas à 4971.07), les investisseurs ont réagi favorablement, considérant que la réforme fiscale et les relances budgétaires à venir offraient des perspectives supérieures.
Dans ce contexte devenu très dépendant de l'évolution de la politique de D. Trump, la poursuite de la hausse de Wall Street dépendra vraisemblablement de la validation de la réforme fiscale, souhaitée avant les vacances parlementaires, en août.
En attendant, le Vieux Continent reprend de la hauteur malgré l’officialisation anticipée du divorce du Royaume Uni avec l’Union européenne. Reste que l’incertitude politique plane toujours concernant le résultat des élections présidentielles en France même si la pression est légèrement retombée.
Enfin, le marché a aussi profité cette semaine de la remontée des cours du pétrole. Le WTI a repris environ 3 dollars sur la semaine autour de 50 $ le baril, profitant notamment de la volonté affichée du Koweït de prolonger les réductions de production au sein de l’OPEP.
Cette semaine, les rendez-vous à ne pas rater sont, les minutes de la FED, mercredi, (en quête d’indications du timing de la prochaine hausse des taux) et vendredi, la situation de l’emploi non agricole US (bien qu’en amélioration, le marché du travail est moins dynamique qu’il y a quelques mois). Les créations d’emplois sont attendues à 175.000 contre 235.000 le mois dernier et le taux de chômage devrait rester stable à 4,7 %.
Les investisseurs surveilleront aussi lundi et mercredi, l’enquête sur l’activité du secteur privé britannique dans un contexte marqué par l’inquiétude liée à l’impact économique du future Brexit.
Structurellement, l’évolution du CAC40 reste très engageante après son retour contre des niveaux de résistance majeurs de moyen et long terme. A ce stade, on ne distingue aucun signe de faiblesse particulier si ce n’est une situation de surachat dite d’excès à court et moyen terme qui pourrait largement donner prétexte à un reflux en cas d’effet d’annonce négatif.
Graphiquement, le CAC40 a créé un écart sensible avec son premier niveau d’inflexion de moyen terme illustré par la MM20 semaines située désormais à 4877 sur le cash et à 4861 sur le future avril. A l’exception d’une brève pointe basse début novembre (post élection de D. Trump), cette ligne de tendance a toujours été sauvegardée depuis mi juillet 2016. En cas de forte déconvenue, c’est donc ce palier qui sera déterminant pour la suite car sa perte renverrait vers la MM20 mois placée dorénavant à 4620 sur le cash.
Techniquement, l’objectif dit de réplique arithmétique que nous avions estimé à 5130 a été atteint (+ haut à 5131.50 sur le future avril). Par ailleurs, la configuration est très tendue à l’image des indicateurs en situation d’excès ponctuée aussi d’une divergence qui perdure en base hebdomadaire alors que les prix ont été supérieurs.
En stratégie, la question se pose, faut-il vendre ou conserver ? Pour les positions acheteuses initiées post gap haussier du 1er mars, il faudrait réaliser les gains mais on peut aussi conserver tant que 5085 et surtout 5029 sont préservés. Sur le fond, la phase de reprise se poursuit et l’éventualité d’un retour vers les tops de 2007 dépendra avant tout de l’appréciation des prochains catalyseurs par les marchés. A ce stade, les intervenants sont confiants dans leur grande majorité ! De ce fait et pour les profils investisseurs, on peut donc conserver au-dessus de la moyenne mobile à 20 semaines dans le but d’envisager de réduire la voilure à partir de 5210.
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