Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      
7 580.07 PTS
+0.32 %
7 521.0
+0.34 %
SBF 120 PTS
5 757.61
+0.35 %
DAX PTS
22 571.13
+0.65 %
Dow Jones PTS
40 527.62
+0.75 %
19 544.95
+0.61 %
1.137
-0.08 %

Wall Street : une fin de semaine moins agitée, Alphabet assure

| Boursier | 235 | Aucun vote sur cette news

Poursuite de la série verte ?

Wall Street : une fin de semaine moins agitée, Alphabet assure
Credits ENG Pictures

Wall Street va tenter la passe de quatre ce vendredi. Les marchés accueillent positivement les derniers signaux allant dans le sens d'une désescalade des tensions commerciales alors que certains responsables de la Réserve fédérale ont signalé qu'ils pourraient réduire leurs taux plus tôt que prévu. La solide publication d'Alphabet soutient également la tendance.

Pékin envisagerait de suspendre ses droits de douane de 125% visant les importations américaines pour certains produits, a rapporté 'Bloomberg News', tandis que le secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a déclaré mercredi que des droits de douane élevés entre les Etats-Unis et la Chine n'étaient pas viables. Mais une fois de plus, la Chine est venue calmer le jeu ce matin, minimisant les progrès dans son différend commercial avec les États-Unis. La Chine n'est pas en négociations avec les États-Unis sur les droits de douane et les États-Unis ne devraient pas induire le public en erreur au sujet des discussions, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère des Affaires étrangères, Guo Jiakun. Hier déjà, Donald Trump a affirmé que son administration discutait avec la Chine, alors même que Pékin niait l'existence de négociations et exigeait des États-Unis la révocation de tous les droits de douane unilatéraux

"La plupart d'entre nous ne s'attendent pas à ce que les États-Unis et la Chine mettent de côté leurs divergences dans une résolution rapide ; ce sera une cour longue et tumultueuse des deux côtés", affirme à 'Bloomberg' Kok Hoong Wong, chez Maybank Securities. "Mais il semblerait que le pire soit vraiment passé".

Du côté de la politique monétaire, le gouverneur, Christopher Waller, a déclaré hier sur 'Bloomberg Television' qu'il soutiendrait des baisses de taux si des droits de douane agressifs nuisaient au marché du travail. La présidente de la Fed de Cleveland, Beth Hammack, a de son côté indiqué à 'CNBC' que la Réserve fédérale pourrait modifier ses taux dès juin si elle disposait de preuves claires de la direction que prend l'économie.

Dans l'agenda macro du jour, seul l'indice final du sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan sera à suivre à 16 heures. La journée s'annonce également plus calme du côté micro après l'avalanche de résultats d'entreprises des deux derniers jours. AbbVie, Colgate-Palmolive et Schlumberger seront néanmoins de sortie ce jour.

Signe d'une moindre nervosité, le dollar, qui a souffert de la défiance sur la dette américaine, remonte un peu avec un indice dollar qui prend 0,24% face à un panier de devises à 99,2 points, tandis que l'euro cède 0,3% face au billet vert à 1,136$. Le Vix, le fameux indice de la peur, se replie en direction des 25 points. Sur le marché obligataire, le taux du 10 ans américain recule encore de 2,2 pb à 4,293%. L'or retombe de 1,6% à 3.300$. Enfin, sur le Nymex, le baril de brut WTI gagne 0,1% à 62,9$. Le bitcoin rebondit de 1,8% vers les 93.800$.

Les valeurs

* Alphabet ne déçoit pas ! Premier des GAFAM à publier ses comptes du premier trimestre, la maison-mère de Google a dévoilé hier soir des résultats supérieurs aux attentes de Wall Street tout en présentant un programme de rachat d'actions de 70 milliards de dollars et un relèvement de son dividende de 5%. Sur la période janvier-mars, Alphabet a fait état d'un bénéfice par action de 2,81 dollars contre 2,01$ attendus par les analystes, pour un chiffre d'affaires total de 90,23 milliards de dollars, contre 89,12 milliards de dollars de consensus. Le bénéfice net a été dopé par 8 milliards de dollars de plus-values latentes provenant d'un investissement dans une société privée. Selon une personne proche du dossier citée par 'Bloomberg', il s'agit de Space Exploration Technologies, propriété d'Elon Musk. Le géant de la recherche en ligne est un investisseur majeur dans SpaceX depuis au moins 2015.

Les ventes publicitaires de Google, qui représentent environ 75% du chiffre d'affaires global, ont progressé de 8,5% à 66,89 milliards de dollars, marquant un ralentissement par rapport au quatrième trimestre 2024 (+10,6%) mais battant toutefois le consensus qui ressortait à 7,7%. La division "cloud" de Google a enregistré une hausse de 28% de ses revenus à 12,26 milliards de dollars, après une progression de 30,1% au précédent trimestre. Les analystes anticipaient en moyenne un montant de 12,27 MdsE.

Le Cloud est jusqu'à présent l'indicateur le plus clair de la contribution de l'essor de l'IA aux ventes de l'entreprise, car les startups nécessitant davantage de puissance de calcul deviennent clientes. Bien que Google Cloud soit toujours en troisième position derrière les offres d'Amazon.com et de Microsoft, il s'agit de l'un des axes de croissance les plus importants d'Alphabet. Pour le deuxième trimestre consécutif, la demande client a dépassé la capacité de ses centres de données, selon Anat Ashkenazi, directrice financière du géant américain citée par 'Bloomberg'. C'est pourquoi Alphabet continue d'investir massivement dans l'IA, augmentant ses dépenses en serveurs et centres de données.

Le géant technologique a effectué sur la période janvier-mars 17,20 milliards de dépenses en capital, soit une hausse de 43% en rythme trimestriel. Cela s'inscrit dans le plan d'investissement de 75 Mds$ annoncé par le passé et confirmé plus tôt ce mois-ci par Sundar Pichai, qui entend renforcer les infrastructures pour l'IA, en dépit de l'incertitude planant sur le coût de tels projets avec les droits de douane annoncés par Washington. Le titre grimpait de près de 5% hier à Wall Street...

* Apple prévoit de transférer en Inde les lignes d'assemblage de ses iPhones destinés à être vendus aux Etats-Unis dès l'année prochaine, rapporte le 'Financial Times', en citant des sources proches du dossier. La firme à la pomme est obligée de se détourner de la Chine en raison de la guerre commerciale menée par le président américain Donald Trump.

* Intel. Première ratée pour Lip-Bu Tan. Le titre du géant américain des puces trébuchait de plus de 5% hier en post-séance à Wall Street, délaissé après des prévisions décevantes. Le nouveau directeur général d'Intel a présenté aux investisseurs un diagnostic sans équivoque des problèmes du fabricant de semi-conducteurs, soulignant qu'il faudra du temps pour les résoudre. Le dirigeant a déclaré que la culture d'entreprise bureaucratique d'Intel avait besoin d'être remaniée. Il va donc supprimer des emplois, éliminer des niveaux hiérarchiques et forcer tout le monde à retourner au bureau, résume 'Bloomberg'. L'agence a rapporté cette semaine qu'Intel prévoyait de réduire ses effectifs de plus de 20%.

Intel anticipe un chiffre d'affaires compris entre 11,2 milliards et 12,4 milliards de dollars au deuxième trimestre, contre un consensus de 12,82 Mds$. Le bénéfice ajusté par action est attendu 'nul', alors que les analystes anticipaient en moyenne un bpa ajusté de 7 cents. Des prévisions moroses qui alimentent les inquiétudes à propos des répercussions de la guerre commerciale sino-américaine et pourraient également renforcer le pessimisme des investisseurs sur le dossier. "L'environnement macro actuel créée une incertitude élevée à travers l'industrie, et cela est reflété dans nos prévisions", a déclaré le directeur financier du groupe, David Zinsner.

Si le président américain Donald Trump a pour l'heure exempté les semiconducteurs des nouveaux droits de douane qu'il a mis en oeuvre, les mesures de rétorsion décidées par la Chine sur les puces fabriquées aux Etats-Unis assombrissent l'horizon pour les ventes d'Intel sur le marché chinois - traditionnellement son principal marché. La firme a annoncé réduire son objectif de dépenses d'exploitation ajustées à environ 17 milliards de dollars en 2025, contre 17,5 Mds$ initialement annoncés, et 16 Mds$ désormais ciblés en 2026. Intel prévoit toujours des dépenses d'investissement nettes d'environ 8 à 11 milliards de dollars en 2025.

Le groupe basé à Santa Clara, en Californie, a enregistré au premier trimestre un bpa ajusté de 13 cents contre 18 cents un an plus tôt et 1 cent de consensus pour un chiffre d'affaires stable à 12,67 milliards de dollars (-0,4%), supérieur aux attentes. La marge brute ajustée s'est établie à 39,2% contre 45,1% un an auparavant et 36,1% de consensus. "Malgré les réductions de coûts et les décisions stratégiques, Intel reste confronté à plusieurs défis externes, notamment une concurrence accrue, le manque de produits compétitifs sur les marchés de l'IA et l'absence de clients significatifs pour son activité fonderie", explique Logan Purk, analyste chez Edward Jones. "Ce trimestre a été décevant pour Intel et s'inscrit dans la continuité de sa série de faibles résultats".

 ■

Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.

Votez pour cet article
0 avis
Note moyenne : 0
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
Actions les plus vues

Classement des actions les plus vues, pour la période du mercredi 23 avril 2025 au mardi 29 avril 2025, des marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam, Growth Paris, NASDAQ et NYSE sur le site et l'application Bourse Direct.

Jusqu'à
170€ de prime offerte*

Pour toute 1ère adhésion avant le 30 avril 2025 inclus, avec un versement initial investi à 30 % minimum sur un (ou des) support(s) d'investissement en unités de compte, non garanties en capital.
*SOUS CONDITIONS

Ces contrats présentent un risque de perte en capital.
Information publicitaire à caractère non contractuel.

CONTENUS SPONSORISÉS
SUR LE MÊME SUJET
Publié le 29/04/2025

Trump assouplit les tarifs douaniers automobiles

Publié le 29/04/2025

La cote américaine se redresse avec les espoirs commerciaux

Publié le 29/04/2025

La cote américaine se redresse avec les espoirs commerciaux

Publié le 28/04/2025

Microsoft, Meta, Apple et Amazon annoncent mercredi et jeudi

À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 30/04/2025

La Bourse de New York a terminé en hausse, soutenue par une vague de publications de résultats d'entreprises et la parution de plusieurs indicateurs économiques. 

Publié le 30/04/2025

Chiffre d'affaires de 244,9 ME

Publié le 30/04/2025

Publication du CA annuel 2024/25 Bigben a publié un CA T4 de 64,5 M€, en recul de -7,7% par rapport à l’exercice précédent. Sur l’année, le chiffre…

Publié le 30/04/2025

Plus forte baisse de l'indice SBF 120, VusionGroup perd 9,19% à 177,90 euros à la suite de la cession par le groupe hongkongais BOE Smart Retail de 7% du capital au prix de 178 euros. A l'issue de…

L'ouverture de votre compte Bourse Direct est gratuite et s'effectue en ligne en quelques minutes.

Dans le cas d'un transfert de compte, Bourse Direct prend en charge 100% de vos frais, à hauteur de 200 € par compte.