Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      
8 112.33 PTS
-0.11 %
8 118.0
-0.16 %
SBF 120 PTS
6 132.57
-0.12 %
DAX PTS
24 342.83
+0.24 %
Dow Jones PTS
48 444.03
+0.17 %
25 480.06
+0.07 %
1.177
+0.07 %

Wall Street sous pression, avec... la très forte croissance de l'économie

| Boursier | 88 | 1 par 1 internautes

Les chiffres très solides du PIB font craindre une baisse des taux plus lente

Wall Street sous pression, avec... la très forte croissance de l'économie
Credits Reuters

Wall Street consolide non loin des sommets en cette fin d'année. Le S&P 500, le Nasdaq et le Dow Jones perdent désormais 0,2% à 0,3% avant bourse ce mardi. Les marchés avaient été portés ces derniers jours par les espoirs de baisse des taux, mais les derniers chiffres extrêmement robustes du PIB américain du 3e trimestre perturbent ce narratif. La croissance américaine vient en effet d'accélérer au T3, ce qui cadre mal avec les plans actuels de baisse des taux.

Les chiffres préliminaires du PIB américain pour le 3e trimestre ont surpris en très forte progression. Le PIB trimestriel a progressé au rythme de 4,3%, bien plus que le consensus qui se situait à 3,2%. Sur la période antérieure de trois mois, l'expansion de l'économie américaine était de 3,8%. Les dépenses personnelles de consommation ont grimpé au rythme de 3,5% contre 2,7% de consensus. L'indice des prix rattaché au PIB a par ailleurs augmenté plus que prévu. Ce rapport constitue la première estimation officielle de la croissance économique du troisième trimestre, alors même que le quatrième trimestre touche déjà à sa fin. À l'instar d'autres agences fédérales, le ministère du Commerce s'efforce de traiter un important retard de données suite à la paralysie des services gouvernementaux, ce qui a repoussé la publication du PIB de près de deux mois.

Les commandes de biens durables aux États-Unis pour le mois d'octobre 2025 se sont établies en forte baisse de 2,2% en comparaison de septembre, contre -1,2% de consensus FactSet. Hors transport, ces commandes ont progressé toutefois de 0,2%, en ligne avec le consensus de marché.

Sur le front économique ce mardi, les opérateurs suivront également la production industrielle de novembre (15h15, consensus +0,1%, 76,7% de taux d'utilisation des capacités), l'indice de confiance des consommateurs de décembre mesuré par le Conference Board (16h, consensus 91,5), ainsi que l'indice manufacturier de la Fed de Richmond (16h).

Demain, les investisseurs suivront également les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 20 décembre. Wall Street clôturera à 19 heures, heure française, pour ce 24 décembre, et sera fermé le 25 décembre pour Noël. Il n'y aura pas d'actualité économique vendredi. Le calendrier des publications trimestrielles d'entreprises est réduit voire inexistant cette semaine à Wall Street. Aucun groupe de plus d'un milliard de dollars de capitalisation ne devrait d'ailleurs publier de résultats avant l'année prochaine.

En ce qui concerne la Fed, l'outil CME FedWatch montre une probabilité de 15,5% seulement désormais d'un nouvel assouplissement monétaire d'un quart de point le 28 janvier 2026, à l'issue de la prochaine réunion monétaire, contre 84,5% de 'proba' pour un statu quo. La baisse des taux devrait plutôt reprendre le 18 mars ou le 29 avril. Le taux des 'fed funds' se situe entre 3,50 et 3,75%. Donald Trump continue de plaider pour une forte baisse des taux de la banque centrale américaine. Le gouverneur de la Fed Stephen Miran, qui a été nommé par Trump et prévoit de rester éventuellement après la fin de son mandat si personne n'est confirmé à son poste au 31 janvier, estime que si la banque centrale n'ajuste pas sa politique, "nous courrons un risque croissant de récession".

Le nom du successeur de Jerome Powell, actuel patron de l'institution monétaire, devrait être connu rapidement, même si le mandat de Powell ne prend fin qu'en mai. Kevin Hassett est toujours considéré comme l'un des favoris pour le poste de président de la Fed, mais Donald Trump a aussi rencontré dernièrement l'ancien gouverneur de la Réserve fédérale, Kevin Warsh, et laissé flotter l'idée qu'il serait un bon candidat. Le président américain a ainsi cité les deux hommes comme ses candidats privilégiés pour succéder à Jerome Powell, lors d'une interview accordée au Wall Street Journal il y a quelques jours. "Nous aurons bientôt un bon président de la Fed qui souhaitera voir les taux d'intérêt baisser", a martelé Trump lors d'une réception à la Maison Blanche. "Mais nous luttons contre des taux d'intérêt élevés", a encore insisté Trump.

Hassett, président du Conseil économique national américain, a précisé que Trump était l'un des nombreux experts qu'il serait légitime de consulter, même s'il ne faisait finalement que donner des conseils sur la politique monétaire. Néanmoins, l'entourage du président américain s'inquièterait du fait que son conseiller économique soit considéré comme trop proche de Trump pour prendre la direction de la Fed.

Hassett a déclaré que l'administration Trump s'attendait à ce que la Cour suprême des États-Unis statue en sa faveur dans l'affaire contestant la légalité des droits de douane. La décision de la Cour est susceptible d'invalider la plupart des nouveaux droits de douane, mais aussi de contraindre le gouvernement à rembourser jusqu'à 100 milliards de dollars, ce qui, selon Hassett, interrogé dans le cadre de l'émission 'Face the Nation', engendrerait d'importants problèmes.

Le conseiller économique a indiqué par ailleurs que les chèques de remboursement de 2.000$ évoqués par Trump semblaient désormais beaucoup plus probables. "Cet été, je n'étais pas certain que le budget permette un tel versement, mais maintenant, j'en suis presque sûr", a lancé Hassett. Trump a aussi annoncé mercredi le versement d'une prime de 1.776$ à près de 1,5 million de militaires américains. "Nous avons gagné beaucoup plus d'argent que prévu grâce aux droits de douane", a ajouté le président américain.

Notons aussi que le président Trump a annoncé que la Marine américaine construirait un nouveau cuirassé "classe Trump", dans le cadre de la politique de modernisation de la flotte, handicapée par des années de dépassements de coûts et de retards. Une affiche présentée lors de l'événement organisé dans la résidence luxueuse de Trump à Mar-a-Lago montrait une illustration d'un navire de guerre à l'allure élégante, baptisé USS Defiant, fendant les flots, un rayon laser jaillissant de son pont et de la fumée s'échappant d'une cible en arrière-plan. "Ce que j'ai compris, c'est que non seulement l'idée du Président est excellente, mais qu'elle répond à un besoin criant de la Marine", a déclaré le secrétaire à la Marine, John Phelan, à Mar-a-Lago. "Le futur cuirassé de classe Trump, l'USS Defiant, sera le plus grand, le plus redoutable, le plus polyvalent et le plus esthétique des navires de guerre sillonnant les océans du monde".

Les valeurs

La dernière offre amendée de Paramount Skydance pour racheter Warner Bros. Discovery ne suffit toujours pas à Harris Oakmark, actionnaire important de Warner Bros cité par Reuters. Le cinquième actionnaire de WBD, qui détient 96 millions d'actions, environ 4% du capital à fin septembre, a indiqué qu'il exigerait davantage de Paramount, dirigé par David Ellison. "Les modifications apportées à la nouvelle offre de Paramount étaient nécessaires, mais insuffisantes", a déclaré Alex Fitch, gestionnaire de portefeuille et directeur de la recherche américaine chez Harris Oakmark, dans un courriel adressé à Reuters.

Hier, Paramount a révisé son offre publique d'achat hostile de 108,4 milliards de dollars sur Warner Bros. afin de renforcer son financement. Larry Ellison, cofondateur d'Oracle et père de David (père et fils détiennent le contrôle de Paramount), garantit désormais personnellement 40,4 milliards de dollars de l'offre visant à acquérir Warner Bros, qui possède HBO Max et contrôle les franchises Harry Potter, Le Seigneur des Anneaux et Superman. WBD recommande toutefois plutôt à ses actionnaires l'offre de Netflix.

Netflix a refinancé une partie d'un prêt-relais de 59 milliards de dollars destiné à financer son acquisition potentielle de Warner Bros. Discovery. Le géant du streaming a obtenu une ligne de crédit renouvelable de 5 milliards de dollars et deux prêts à terme à tirage différé de 10 milliards de dollars chacun pour refinancer une partie du prêt-relais contracté pour son offre sur Warner Bros., selon un document déposé ce lundi. Il reste ainsi 34 milliards de dollars disponibles pour la syndication, précise Bloomberg. Netflix a conclu un accord début décembre valorisant les actifs studio et de streaming de Warner Bros. à 82,7 milliards de dollars.

Nvidia perd du terrain avant bourse à Wall Street, alors que selon 'The Information', le groupe de Jensen Huang, géant des puces d'IA, réorganiserait sa division cloud, mettant ainsi fin à la concurrence directe avec AWS (Amazon).

Johnson & Johnson. Un jury de Baltimore a condamné J&J à verser plus de 1,5 milliard de dollars dans le cadre d'une action en justice intentée contre le groupe, accusé d'avoir provoqué le cancer d'une habitante du Maryland avec ses produits d'hygiène à base de talc. Selon les avocats de la plaignante, il s'agit du verdict le plus important jamais prononcé contre Johnson & Johnson pour une seule personne.

 ■

Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.

Votez pour cet article
1 avis
Note moyenne : 1
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
Actions les plus vues

Classement des actions les plus vues, pour la période du mardi 16 décembre 2025 au lundi 22 décembre 2025, des marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam, Growth Paris, NASDAQ et NYSE sur le site et l'application Bourse Direct.

CONTENUS SPONSORISÉS
SUR LE MÊME SUJET
Publié le 22/12/2025

Vers une fin d'année au top ?

Publié le 22/12/2025

Vers une fin d'année au plus haut ?

Publié le 22/12/2025

Vers une fin d'année au plus haut ?

Publié le 19/12/2025

Le rebond se prolonge

À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 23/12/2025

Sur le plan statistique : Zone Euro : 6H00 Immatriculations de voitures neuves Etats-Unis : 14H15 Evolution hebdomadaire emploi ADP   14H30 Commandes de bien durables du mois Octobre…

Publié le 23/12/2025

La Bourse de New York a clôturé en hausse lundi, en ce début de semaine écourtée par les fêtes de Noël, les investisseurs cherchant à terminer une nouvelle année de records sur une note…

Publié le 23/12/2025

Les bonnes nouvelles s’enchaînent pour Sanofi ce mardi. Avant l’ouverture, le laboratoire a annoncé que le Dupixent avait été approuvé au Japon pour les enfants de 6 à 11 ans atteints…

Publié le 23/12/2025

Participation dans le contrat FREIA dirigé par Atos Sword group a confirmé hier soir la finalisation de la cession de sa filiale Tipik à mci group, mettant ainsi un terme à…

L'ouverture de votre compte Bourse Direct est gratuite et s'effectue en ligne en quelques minutes.

Dans le cas d'un transfert de compte, Bourse Direct prend en charge 100% de vos frais, à hauteur de 200 € par compte.