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Wall Street en vive hausse, avec Powell et après une nouvelle série de trimestriels

| Boursier | 211 | Aucun vote sur cette news

Bientôt le retour au sommet ?

Wall Street en vive hausse, avec Powell et après une nouvelle série de trimestriels
Credits Reuters

Wall Street accélère avant bourse ce mercredi, le S&P 500 regagnant 0,8% désormais, le Dow Jones 0,6% et le Nasdaq près de 1,1%, malgré des craintes commerciales persistantes et le 'shutdown'. Les propos mesurés et prudents du patron de la Fed Jerome Powell hier soir semblent avoir convaincu, accréditant la thèse d'une poursuite des assouplissements monétaires. Hier, la cote américaine était relativement chahutée, le ministère chinois du Commerce ayant expliqué à propos de la guerre commerciale que si les États-Unis voulaient se battre, la Chine le ferait jusqu'au bout. "S'ils veulent dialoguer, la porte est toujours ouverte", avait aussi indiqué Pékin. Les indices américains ne profitaient pas d'une assez belle série de publications bancaires, alors que débute la saison des résultats trimestriels outre-Atlantique. Pendant ce temps, le 'shutdown' entre dans sa troisième semaine et les responsables politiques américains, dont le Secrétaire au Trésor Bessent, préviennent désormais de l'impact économique potentiel...

Avant-hier, la place américaine avait rebondi (+1,3% sur le DJIA et +2,2% environ pour le Nasdaq) avec le "TACO trade". L'acronyme TACO signifie 'Trump Always Chickens Out', ce qui se traduirait par "Trump se déballonne toujours". Une expression qui avait pris de l'ampleur en mai 2025 lorsque Trump était rapidement revenu sur ses menaces de droits de douane du 'jour de la Libération'. Vendredi, les indices américains avaient décroché (-1,9% sur le DJIA et -3,56% pour le Nasdaq) suite à la menace de nouveaux droits de douane de 100% sur la Chine au 1er novembre, mais le président américain a tenté ensuite de radoucir le ton.

"Ne vous inquiétez pas pour la Chine, tout ira bien ! Le très respecté président Xi vient de traverser une mauvaise passe. Il ne veut pas de dépression pour son pays, et moi non plus. Les États-Unis veulent aider la Chine, pas lui nuire !", avait indiqué Trump avant-hier, soucieux de rassurer suite à son message de vendredi sur Truth Social dans lequel il affirmait que la Chine avait pris une position extrêmement agressive sur le commerce en adressant au monde entier une lettre "extrêmement hostile" indiquant que le pays allait dès le 1er novembre imposer de larges contrôles à l'export sur pratiquement tous les produits. Trump avait alors évoqué une attitude jamais observée en termes de commerce international et une "disgrâce morale". Sur la base de ces supposées positions sans précédent de Pékin, Trump avait déclaré qu'à partir du 1er novembre - "ou bien plus tôt" sous réserve des actions ou changements futurs décidés par la Chine -, les États-Unis allaient imposer des droits de douane supplémentaires de 100% sur la Chine. Il indiquait également que Washington allait imposer des contrôles à l'export sur tous les logiciels critiques.

Mais Trump semble donc depuis revenir quelque peu sur ses positions. Il a aussi déclaré que la date limite du 1er novembre pour l'imposition des droits de douane sur la Chine était "une éternité". Il a souligné qu'il n'avait pas annulé l'entretien prévu avec son homologue chinois Xi Jinping.

La Chine a déclaré pour sa part dimanche ne pas craindre une guerre commerciale avec les États-Unis, après que Trump a promis d'imposer de nouveaux droits de douane punitifs sur les importations chinoises. Un porte-parole du ministère chinois du Commerce, cité par CNBC, a accusé les États-Unis de faire "deux poids, deux mesures", suite à la promesse faite vendredi par Trump d'imposer des droits de douane supplémentaires de 100% sur ces importations après l'imposition par la Chine de nouveaux contrôles à l'exportation de minéraux de terres rares. Les menaces délibérées de droits de douane élevés ne sont pas la bonne façon de s'entendre avec la Chine, a déclaré le porte-parole. "La position de la Chine sur la guerre commerciale est cohérente : nous ne la souhaitons pas, mais nous n'en avons pas peur", a-t-il ajouté. Le porte-parole a déclaré que les États-Unis avaient longtemps outrepassé le concept de sécurité nationale, abusé du contrôle des exportations, pris des mesures discriminatoires à l'encontre de la Chine et imposé des mesures juridictionnelles unilatérales à long terme sur divers produits, notamment les semi-conducteurs et les puces.

Trump et Xi Jinping doivent se rencontrer lors d'un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud à la fin du mois. Le président américain avait remis cette rencontre en question vendredi compte tenu de la posture commerciale de la Chine, mais il a donc ensuite précisé qu'il n'avait pas annulé le meeting.

Les Etats-Unis et la Chine vont par ailleurs imposer réciproquement des taxes portuaires supplémentaires aux entreprises de fret maritime qui livrent un éventail de produits, note Reuters. Pékin dit avoir commencé à prélever de nouveaux frais de port aux navires détenus, opérés ou construits aux Etats-Unis ou battant pavillon américain. L'annonce intervient selon Reuters après que l'administration Trump a fait part plus tôt cette année de son intention de relever les taxes imposées aux navires liés à la Chine. Les nouvelles taxes américaines devaient également entrer en vigueur ce mardi.

Trump a déclaré aussi hier sur Truth Social qu'il pensait que la Chine "n'achetait pas délibérément notre soja" et qu'il considérait cela comme un acte économiquement hostile. Il a ajouté que son administration envisageait de restreindre les échanges commerciaux avec ce pays en guise de mesures de rétorsion, par exemple en bloquant les importations d'huile de cuisson...

Le Secrétaire américain au Trésor, Scott Bessent, a remis de l'huile sur le feu avec la Chine. Dans une interview accordée au Financial Times, il critique ainsi l'attitude de Pékin : "Cela témoigne de la faiblesse de leur économie, et ils veulent entraîner tout le monde dans leur chute". Bessent ajoute que les contrôles chinois à l'exportation de terres rares, trois semaines avant la rencontre prévue entre le président Trump et le président chinois Xi Jinping, ne font que refléter la faiblesse de l'économie chinoise. Le Secrétaire US au Trésor insiste : "Ils sont en pleine récession/dépression, et ils tentent de s'en sortir grâce à l'exportation. Le problème, c'est qu'ils aggravent leur position dans le monde". Il déclare aussi : "Il existe peut-être un modèle économique léniniste où nuire à ses clients est une bonne idée, mais ils sont le plus grand fournisseur mondial". "S'ils veulent ralentir l'économie mondiale, ce sont eux qui seront les plus touchés", insiste le dirigeant.

Par ailleurs, le vice-ministre des Finances Liao Min, membre de l'équipe de négociation commerciale de Pékin, présent à Washington cette semaine, aurait rencontré son homologue du Trésor américain, selon une source de Bloomberg. Liao participe à la réunion annuelle du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale et devrait s'entretenir avec le responsable américain plus tard dans la semaine. "Les deux parties ont été en communication constante dans le cadre du mécanisme de consultation économique et commerciale sino-américain et nous avons tenu une réunion de travail hier", a déclaré un porte-parole anonyme du ministère chinois du Commerce cité par Bloomberg. Le ministère a qualifié les vastes restrictions mondiales de "mesures légitimes" et a accusé les États-Unis d'avoir introduit de nouvelles restrictions visant la Chine depuis les négociations entre les deux superpuissances à Madrid en septembre. "Je tiens à souligner que les États-Unis ne peuvent pas appeler au dialogue tout en menaçant et en intimidant la Chine avec de nouvelles mesures restrictives", a déclaré le responsable du ministère.

Bessent a lui affirmé que des réunions "au niveau des services" avec des responsables chinois se tiendraient à Washington cette semaine, à l'occasion du sommet annuel du FMI et de la Banque mondiale, probablement, selon Bloomberg, en référence aux discussions qui auront lieu avec l'équipe de Liao.

Trump a par ailleurs menacé l'Espagne hier de droits de douane du fait du refus de Madrid d'augmenter ses dépenses de défense. "Je suis très mécontent de l'Espagne. C'est le seul pays (de l'OTAN) qui n'a pas porté ses dépenses de défense à 5 %", a déclaré le président américain aux journalistes à la Maison blanche.

Sur le front économique cette semaine, de nombreux responsables de la Fed s'expriment encore, mais c'est surtout Jerome Powell qui retenait hier l'attention à l'occasion de la réunion annuelle de la NABE (National Association for Business Economics) à Philadelphie. Il s'exprimait à propos des perspectives économiques et de la politique monétaire. Powell a jugé que l'économie se raffermissait, mais a souligné également les pressions pesant sur le marché du travail américain. Il a indiqué que les responsables de la Fed adopteraient une approche réunion par réunion pour décider d'une éventuelle baisse supplémentaire des taux, afin de tenir compte à la fois de la faiblesse du marché de l'emploi et de l'inflation, qui demeure bien supérieure à l'objectif des 2%. Enfin, Powell a fait allusion à une fin prochaine du resserrement monétaire (QT) quantitatif, qui consiste en une contraction du bilan de la Fed. L'inverse serait... le fameux QE, via ses assouplissements quantitatifs, mais la banque centrale n'en est pas encore là.

Raphael Bostic, Stephen Miran, Christopher Waller et Jeffrey Schmid de la Fed seront de la partie ce jour. Thomas Barkin, Christopher Waller, Michael Barr, Michelle Bowman et Neel Kashkari interviendront encore jeudi. Enfin, Alberto Musalem prendra la parole vendredi pour le plus grand bonheur des fans de la Fed.

L'indice manufacturier régional dit 'Empire State' de la Fed de New York pour le mois d'octobre 2025 s'est établi en territoire positif à 10,7, alors que le consensus FactSet était proche de zéro. L'indicateur se situait à -8,7 en septembre. L'indice d'octobre traduit donc un retour à l'expansion de l'industrie manufacturière dans la région considérée.

Le Livre Beige de la Fed est attendu ce soir. Jeudi, le programme est supposé chargé avec les inscriptions au chômage, l'indice des prix à la production, les ventes de détail, l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie, les stocks des entreprises, ainsi que l'indice du marché immobilier, mais bon nombre de ces statistiques pourraient être reportées du fait du 'shutdown' persistant. Enfin, vendredi, sont en principe attendus les mises en chantier de logements et permis de construire, les prix à l'import et à l'export, ou bien la production industrielle.

Dans l'actualité des entreprises, la saison des trimestriels débute avec surtout les valeurs financières. ASML, Bank of America, Morgan Stanley, Abbott, Progressive Corporation, Prologis, PNC Financial, Kinder Morgan, United Airlines, Synchrony Financial, Citizens Financial, JB Hunt et First Horizon, publient ce mercredi. TSMC, Charles Schwab, Intuitive Surgical, Interactive Brokers, Marsh & McLennan, Bank of New York Mellon, US Bancorp, CSX, The Travelers Companies, M&T Bank et KeyCorp, annoncent jeudi. American Express, Truist Financial, Comerica, Ally Financial, Regions Financial, Huntington Bancshares, State Street, Fifth Third Bancorp et SLB, publient vendredi.

Sur le Nymex, le baril de brut WTI gagne 0,7% à 59,1$. L'once d'or fin accroche un nouveau record à 4.188$, en hausse de 1,1%. Il a même franchi les 4.200$ plus tôt ce jour. L'indice dollar perd 0,2% face à un panier de devises.

Les valeurs

Apple va renforcer ses investissements en Chine et intensifier sa coopération avec ce pays, a déclaré le directeur général du groupe californien, Tim Cook, au ministre local de l'Industrie lors d'une réunion aujourd'hui à Pékin. Reuters reprend à ce sujet un résumé des propos du ministère. Ces déclarations interviennent alors que le groupe à la pomme tente de réagir aux droits de douane américains sur les expéditions en provenance de pays comme la Chine et l'Inde, ses centres de production habituels, en portant ses investissements déjà importants aux États-Unis à 600 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années, rappelle Reuters.

Apple ferait par ailleurs pression sur le gouvernement indien pour qu'il modifie sa législation fiscale afin de s'assurer que l'entreprise ne soit pas imposée sur la propriété des machines haut de gamme pour iPhone qu'elle fournit à ses sous-traitants, indique Reuters. Ce problème est considéré comme un obstacle à son expansion future, selon certaines sources de l'agence. Cette initiative coïncide avec la présence croissante d'Apple en Inde, qui se diversifie au-delà de la Chine. Counterpoint Research indique que la part de l'iPhone sur le marché indien a doublé pour atteindre 8% depuis 2022. Et si la Chine représente toujours 75% des expéditions mondiales d'iPhone, la part de l'Inde a quadruplé pour atteindre 25% depuis 2022, ajoute Reuters. Les sous-traitants d'Apple en Inde, Foxconn et Tata, ont investi des milliards de dollars dans l'ouverture de cinq usines, mais des millions de ces dépenses servent à acquérir des machines coûteuses pour l'assemblage d'iPhone, note l'agence.

Nvidia reprend un peu de terrain avant bourse à Wall Street, alors que le groupe britannique Nscale a annoncé avoir signé un accord avec Microsoft portant sur un total d'environ 200.000 puces d'IA de Nvidia. Le Financial Times croit savoir que cet accord entre Nscale et Microsoft atteindrait un montant allant jusqu'à 14 milliards de dollars. Nscale a annoncé aujourd'hui cette signature d'un contrat étendu avec Microsoft portant sur environ 200.000 GPU Nvidia GB300 d'infrastructure d'IA Nvidia hyperscale en Europe et aux États-Unis, dans le cadre de l'un des plus importants contrats d'infrastructure d'IA jamais signés. Ce projet est réalisé en collaboration avec Dell Technologies. Basé en Europe et opérant à l'échelle mondiale, Nscale est un fournisseur de cloud d'IA verticalement intégré, disposant de centres de données en propre et en colocation, de clusters de GPU, ainsi que de services d'orchestration et d'IA. En répondant à la forte demande des entreprises en matière de GPU, Nscale développe des plateformes d'infrastructure d'IA avancées pour fournir à ses clients la technologie nécessaire à leurs avancées futures. L'accord sera exécuté par l'intermédiaire des opérations détenues par Nscale et de la coentreprise de Nscale avec Aker ASA.

BlackRock. L'AIP, MGX et Global Infrastructure Partners (BlackRock) constituent un consortium qui va procéder à l'acquisition de 100% du capital d'Aligned Data Centers auprès de fonds d'infrastructure privés gérés par Macquarie Asset Management et ses partenaires co-investisseurs. Cette transaction "favorisera le développement des infrastructures cloud et d'IA de nouvelle génération et représente une valeur d'entreprise d'Aligned d'environ 40 milliards de dollars", selon le communiqué du jour. Le consortium acheteur comprend donc BlackRock, mais aussi Nvidia, Microsoft et xAI. Le consortium d'investissement AIP vise initialement 30 milliards de dollars de capitaux propres, avec un potentiel d'atteindre 100 milliards de dollars, dette comprise. Il s'agit du premier investissement d'AIP. La transaction devrait être finalisée au premier semestre 2026. "Avec cet investissement dans Aligned Data Centers, nous concrétisons notre objectif de fournir l'infrastructure nécessaire pour propulser l'avenir de l'IA", a déclaré Larry Fink, DG de BlackRock et président d'AIP.

AIP a été fondé par BlackRock, Global Infrastructure Partners (GIP), filiale de BlackRock, MGX, Microsoft et Nvidia, afin de développer les capacités de l'infrastructure d'IA et de contribuer à façonner l'avenir de la croissance économique axée sur l'IA. Parmi ses principaux investisseurs figurent aussi la Kuwait Investment Authority et Temasek. Aligned Data Centers conçoit et exploite des centres de données pour hyperscalers et entreprises.

OpenAI, la startup vedette de l'IA à l'origine de ChatGPT, travaille de son côté sur de nouvelles lignes de revenus, des partenariats de dette, et planifie de nouvelles levées de fonds, dans le cadre d'une stratégie sur cinq ans visant à couvrir... plus de 1.000 milliards de dollars de dépenses promises, rapporte ce mercredi le Financial Times. OpenAI dispose d'environ 800 millions d'utilisateurs réguliers, mais seulement 5% sont des abonnés payants déboursant environ 20$ mensuels. Pourtant, OpenAI s'est donc engagé à dépenser plus de 1.000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, l'entreprise ayant tout récemment conclu des contrats pour plus de 26 gigawatts de capacité de calcul avec Oracle, Nvidia, AMD ou encore Broadcom. Une infrastructure dont le coût sera largement supérieur à la capacité financière actuelle de la startup. Pour combler ce manque, OpenAI fait preuve de créativité selon le Financial Times. Son plan quinquennal prévoit l'exploration de contrats gouvernementaux, les outils d'achat, les services vidéo, le matériel grand public, et même la possibilité de devenir un fournisseur informatique grâce à son projet de centre de données Stargate.

ASML, le géant néerlandais des machines de photolithographie destinées à l'industrie des semi-conducteurs, a rassuré par sa publication du jour, affichant au troisième trimestre des revenus de 7,5 milliards d'euros, mais le groupe fait toujours face à des challenges avec le potentiel déclin des ventes chinoises l'an prochain. Le groupe, qui capitalise sur le développement accéléré de l'IA et la forte demande liée, a affiché au T3 un bénéfice net de 2,1 milliards d'euros et une marge brute de 51,6%. Les commandes nettes trimestrielles ont été de 5,4 milliards d'euros, dont 3,6 milliards d'euros pour les systèmes EUV. ASML envisage pour son quatrième trimestre 2025 des ventes totales allant de 9,2 à 9,8 milliards d'euros, pour une marge brute allant de 51 à 53%. Enfin, le groupe "ne s'attend pas à ce que les ventes totales 2026 soient inférieures à celles de 2025". Ainsi, le groupe maintiendrait ses ventes malgré la faiblesse chinoise attendue.

Bank of America a publié pour son troisième trimestre 2025 un bénéfice net de 8,5 milliards de dollars et un bénéfice par action de 1,06$, pour des revenus de 28,1 milliards de dollars en croissance de 11% en glissement annuel. Le revenu net d'intérêt a augmenté de 9% à 15,2 milliards de dollars. Les commissions de banque d'investissement ont dépassé les 2 milliards de dollars, en vive croissance de 43%. Le bénéfice dilué par action a grimpé de 31% en comparaison de l'an dernier. Le consensus de place sur la période était de 95 cents de bénéfice par action pour 27,5 milliards de dollars de revenus.

PNC Financial Services, la banque régionale américaine, a publié ce mercredi pour son troisième trimestre un bénéfice par action de 4,35$ à comparer à un consensus d'environ 4$, pour des revenus de 5,92 milliards de dollars également au-dessus des attentes de marché. Le bénéfice par action progresse de 25% en glissement annuel et les revenus augmentent de 9%. Le revenu net d'intérêt a atteint 3,65 milliards contre 3,41 milliards un an plus tôt. Le bénéfice net s'est établi à 1,82 milliard contre 1,51 milliard sur la période comparable de l'an dernier. Rappelons que le groupe avait annoncé le mois dernier le rachat programmé de FirstBank pour 4,1 milliards de dollars en numéraire et en actions.

Morgan Stanley a dégagé au troisième trimestre un bénéfice par action de 2,80$ et des revenus de 18,2 milliards de dollars, alors que le consensus se situait à 2,1$ par titre et 16,7 milliards de dollars, respectivement. Le bénéfice net a également dépassé les anticipations d'analystes à 4,8 milliards de dollars. La banque fondée il y a 90 ans a donc particulièrement bien 'performé' sur le trimestre, avec également un ROTCE de 23,5%. Ted Pick, PDG, ajoute : "Notre société intégrée a réalisé un trimestre exceptionnel, avec de solides performances dans chacune de nos activités à l'échelle mondiale. La gestion de patrimoine a enregistré une marge avant impôts de 30% et a récupéré 81 milliards de dollars de nouveaux actifs nets. Les résultats de la division Titres institutionnels ont été portés par notre activité Actions et par un rebond de l'activité de banque d'investissement. Le total des actifs clients de la gestion de patrimoine et d'investissement a atteint 8.900 milliards de dollars".

Abbott, le groupe pharmaceutique américain, a publié pour son troisième trimestre fiscal 2025 un bénéfice par action tout juste en ligne avec les attentes à 1,30$ sur une base ajustée, pour des revenus quant à eux un peu courts à 11,37 milliards de dollars, en croissance de 7% en glissement annuel. L'activité a progressé de 15% dans les appareils médicaux et plus de 20% dans le diabète, mais l'activité diagnostics a régressé de 7% environ avec la chute des revenus de tests Covid. Le groupe table toujours sur une croissance organique des ventes de 7,5 à 8% 'hors covid', alors que le bpa ajusté de l'exercice est anticipé entre 5,12 et 5,18$, guidance entourant le consensus.

Tesla fait l'actualité ce mercredi alors que s'approche le dénouement concernant le package de rémunération d'Elon Musk de 56 milliards de dollars de 2018, qui avait été bloqué par une cour du Delaware. Les avocats du multimilliardaire réclameront donc ce jour à la Cour suprême du Delaware de rétablir sa rémunération de 56 milliards de dollars, cette bataille entrant dans sa phase finale près de deux ans après qu'un juge de première instance a annulé la rémunération record. Reuters note que l'affaire pourrait avoir des conséquences considérables pour l'État du Delaware, son droit des sociétés et sa Cour de chancellerie, autrefois lieu privilégié pour les litiges commerciaux.

Prologis, géant américain de la gestion d'entrepôts et de bâtiments logistiques, a affiché pour son troisième trimestre un bénéfice par action de 82 cents en recul de 24%, mais nettement supérieur au consensus, pour des revenus de 2,06 milliards de dollars en augmentation de 9% en glissement annuel, également au-dessus des attentes. Le FFO ajusté par action a été de 1,49$, en hausse de 4%. "Notre record de locations ce trimestre souligne la solidité et la résilience de notre plateforme", a déclaré Hamid R. Moghadam, cofondateur et DG de Prologis.

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