Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      
8 174.20 PTS
-0.18 %
8 234.0
+0.33 %
SBF 120 PTS
6 169.85
-0.25 %
DAX PTS
23 830.99
-1.82 %
Dow Jones PTS
46 190.61
+0.52 %
24 817.95
+0.65 %
1.165
0. %

Wall Street dopé par Powell et les résultats trimestriels

| Boursier | 244 | Aucun vote sur cette news

Malgré la guerre commerciale et le 'shutdown'

Wall Street dopé par Powell et les résultats trimestriels
Credits Reuters

Wall Street accélère ce mercredi, le S&P 500 regagnant 1,01% désormais à 6.712 pts, le Dow Jones 0,61% à 46.554 pts et le Nasdaq 1,30% à 22.815 pts, malgré des craintes commerciales persistantes et le 'shutdown'. Les propos mesurés et prudents du patron de la Fed Jerome Powell hier soir semblent avoir convaincu, accréditant la thèse d'une poursuite des assouplissements monétaires. Hier, la cote américaine était relativement chahutée, le ministère chinois du Commerce ayant expliqué à propos de la guerre commerciale que si les États-Unis voulaient se battre, la Chine le ferait jusqu'au bout... Les indices américains profitent aussi aujourd'hui de solides résultats de Bank of America ou Morgan Stanley... Pendant ce temps, le 'shutdown' entre dans sa troisième semaine et les responsables politiques américains, dont le Secrétaire au Trésor Bessent, préviennent désormais de l'impact économique potentiel...

Avant-hier, la place américaine avait rebondi avec le "TACO trade". L'acronyme TACO signifie 'Trump Always Chickens Out', ce qui se traduirait par "Trump se déballonne toujours". Une expression qui avait pris de l'ampleur en mai 2025 lorsque Trump était rapidement revenu sur ses menaces de droits de douane du 'jour de la Libération'. Vendredi, les indices américains avaient décroché suite à la menace de nouveaux droits de douane de 100% sur la Chine au 1er novembre, mais le président américain a tenté ensuite de radoucir le ton...

Le Secrétaire américain au Trésor Scott Bessent a indiqué sur CNBC aujourd'hui qu'une baisse du marché boursier n'empêcherait pas les États-Unis de prendre des mesures fortes contre la Chine, ou du moins n'affecterait pas les discussions commerciales entre Washington et Pékin. "Nous ne négocierons pas car la bourse est en baisse", a lancé le dirigeant, qui réagit sans doute à un article du Wall Street Journal selon lequel la stratégie chinoise serait en quelque sorte de faire vaciller les marchés actions américains pour obtenir d'importantes concessions de Donald Trump. Ainsi, la Chine parierait qu'elle pourrait gagner cette guerre commerciale en utilisant le talon d'Achille de Trump, à savoir sa fixation sur les marchés financiers ! Le leader chinois Xi Jinping jugerait ainsi que l'économie américaine ne pourrait pas absorber un conflit commercial prolongé avec la deuxième économie mondiale, d'après des sources du WSJ proches du processus de décision chinois. La Chine maintiendrait donc une posture ferme du fait de cette conviction...

"Nous avons des choses plus puissantes que les contrôles à l'exportation de terres rares que les Chinois veulent mettre en place. Et pour être clair, il s'agit d'un conflit entre la Chine et le monde. Ce n'est pas un problème sino-américain. La bonne nouvelle, c'est que c'est la semaine du FMI. Beaucoup de mes homologues, voire tous, sont présents. Nous allons discuter avec nos alliés européens, l'Australie, le Canada, l'Inde et les démocraties asiatiques. Et nous allons apporter une réponse collective complète à cette question, car les bureaucrates chinois ne peuvent pas gérer la chaîne d'approvisionnement ou le processus de fabrication du reste du monde", a précisé Bessent ce jour lors d'une interview accordée à CNBC...

"Ne vous inquiétez pas pour la Chine, tout ira bien ! Le très respecté président Xi vient de traverser une mauvaise passe. Il ne veut pas de dépression pour son pays, et moi non plus. Les États-Unis veulent aider la Chine, pas lui nuire !", avait indiqué Trump dimanche, soucieux de rassurer suite à son message de vendredi sur Truth Social dans lequel il affirmait que la Chine avait pris une position extrêmement agressive sur le commerce en adressant au monde entier une lettre "extrêmement hostile" indiquant que le pays allait dès le 1er novembre imposer de larges contrôles à l'export sur pratiquement tous les produits. Trump avait alors évoqué une attitude jamais observée en termes de commerce international et une "disgrâce morale". Sur la base de ces supposées positions sans précédent de Pékin, Trump avait déclaré qu'à partir du 1er novembre - "ou bien plus tôt" sous réserve des actions ou changements futurs décidés par la Chine -, les États-Unis allaient imposer des droits de douane supplémentaires de 100% sur la Chine. Il indiquait également que Washington allait imposer des contrôles à l'export sur tous les logiciels critiques.

Mais Trump semble donc depuis revenir quelque peu sur ses positions. Il a aussi déclaré que la date limite du 1er novembre pour l'imposition des droits de douane sur la Chine était "une éternité". Il a souligné qu'il n'avait pas annulé l'entretien prévu avec son homologue chinois Xi Jinping. Trump et Xi doivent se rencontrer lors d'un sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud à la fin du mois.

Les Etats-Unis et la Chine vont par ailleurs imposer réciproquement des taxes portuaires supplémentaires aux entreprises de fret maritime qui livrent un éventail de produits, note Reuters. Pékin dit avoir commencé à prélever de nouveaux frais de port aux navires détenus, opérés ou construits aux Etats-Unis ou battant pavillon américain. L'annonce intervient selon Reuters après que l'administration Trump a fait part plus tôt cette année de son intention de relever les taxes imposées aux navires liés à la Chine. Les nouvelles taxes américaines devaient également entrer en vigueur ce mardi.

Trump a déclaré aussi hier sur Truth Social qu'il pensait que la Chine "n'achetait pas délibérément notre soja" et qu'il considérait cela comme un acte économiquement hostile. Il a ajouté que son administration envisageait de restreindre les échanges commerciaux avec ce pays en guise de mesures de rétorsion, par exemple en bloquant les importations d'huile de cuisson...

Trump a par ailleurs menacé l'Espagne hier de droits de douane du fait du refus de Madrid d'augmenter ses dépenses de défense. "Je suis très mécontent de l'Espagne. C'est le seul pays (de l'OTAN) qui n'a pas porté ses dépenses de défense à 5 %", a déclaré le président américain aux journalistes à la Maison blanche.

Sur le front économique cette semaine, de nombreux responsables de la Fed s'expriment encore, mais c'est surtout Jerome Powell qui retenait hier l'attention à l'occasion de la réunion annuelle de la NABE (National Association for Business Economics) à Philadelphie. Il s'exprimait à propos des perspectives économiques et de la politique monétaire. Powell a jugé que l'économie se raffermissait, mais a souligné également les pressions pesant sur le marché du travail américain. Il a indiqué que les responsables de la Fed adopteraient une approche réunion par réunion pour décider d'une éventuelle baisse supplémentaire des taux, afin de tenir compte à la fois de la faiblesse du marché de l'emploi et de l'inflation, qui demeure bien supérieure à l'objectif des 2%. Enfin, Powell a fait allusion à une fin prochaine du resserrement monétaire (QT) quantitatif, qui consiste en une contraction du bilan de la Fed. L'inverse serait... le fameux QE, via ses assouplissements quantitatifs, mais la banque centrale n'en est pas encore là.

Raphael Bostic, Stephen Miran, Christopher Waller et Jeffrey Schmid de la Fed sont aussi de la partie ce jour. Le gouverneur Miran a jugé que deux baisses supplémentaires de taux cette année étaient réalistes. Il note qu'il est anticipé que l'inflation ajustée revienne à l'approche de l'objectif des 2% dans les 18 prochains mois... Thomas Barkin, Christopher Waller, Michael Barr, Michelle Bowman et Neel Kashkari interviendront encore jeudi. Enfin, Alberto Musalem prendra la parole vendredi pour le plus grand bonheur des fans de la Fed.

L'indice manufacturier régional dit 'Empire State' de la Fed de New York pour le mois d'octobre 2025 s'est établi en territoire positif à 10,7, alors que le consensus FactSet était proche de zéro. L'indicateur se situait à -8,7 en septembre. L'indice d'octobre traduit donc un retour à l'expansion de l'industrie manufacturière dans la région considérée.

Le Livre Beige de la Fed, résumé des conditions économiques régionales, est attendu ce soir. Demain, le programme est supposé chargé avec les inscriptions au chômage, l'indice des prix à la production, les ventes de détail, l'indice manufacturier de la Fed de Philadelphie, les stocks des entreprises, ainsi que l'indice du marché immobilier, mais bon nombre de ces statistiques devraient être reportées du fait du 'shutdown'. Enfin, vendredi, sont en principe attendus les mises en chantier de logements et permis de construire, les prix à l'import et à l'export, ou bien la production industrielle.

Dans l'actualité des entreprises, la saison des trimestriels débute avec surtout les valeurs financières. ASML, Bank of America, Morgan Stanley, Abbott, Progressive Corporation, Prologis, PNC Financial, Kinder Morgan, United Airlines, Synchrony Financial, Citizens Financial, JB Hunt et First Horizon, publient ce mercredi. TSMC, Charles Schwab, Intuitive Surgical, Interactive Brokers, Marsh & McLennan, Bank of New York Mellon, US Bancorp, CSX, The Travelers Companies, M&T Bank et KeyCorp, annoncent jeudi. American Express, Truist Financial, Comerica, Ally Financial, Regions Financial, Huntington Bancshares, State Street, Fifth Third Bancorp et SLB, publient vendredi.

Sur le Nymex, le baril de brut WTI gagne 0,2% à 58,8$. L'once d'or fin accroche un nouveau record à 4.205$, en hausse de 1,5%. L'indice dollar perd 0,2% face à un panier de devises.

Les valeurs

Apple (+1,3%) va renforcer ses investissements en Chine et intensifier sa coopération avec ce pays, a déclaré le directeur général du groupe californien, Tim Cook, au ministre local de l'Industrie lors d'une réunion aujourd'hui à Pékin. Reuters reprend à ce sujet un résumé des propos du ministère. Ces déclarations interviennent alors que le groupe à la pomme tente de réagir aux droits de douane américains sur les expéditions en provenance de pays comme la Chine et l'Inde, ses centres de production habituels, en portant ses investissements déjà importants aux États-Unis à 600 milliards de dollars au cours des quatre prochaines années, rappelle Reuters.

Apple ferait par ailleurs pression sur le gouvernement indien pour qu'il modifie sa législation fiscale afin de s'assurer que l'entreprise ne soit pas imposée sur la propriété des machines haut de gamme pour iPhone qu'elle fournit à ses sous-traitants, indique Reuters. Ce problème est considéré comme un obstacle à son expansion future, selon certaines sources de l'agence. Cette initiative coïncide avec la présence croissante d'Apple en Inde, qui se diversifie au-delà de la Chine. Counterpoint Research indique que la part de l'iPhone sur le marché indien a doublé pour atteindre 8% depuis 2022. Et si la Chine représente toujours 75% des expéditions mondiales d'iPhone, la part de l'Inde a quadruplé pour atteindre 25% depuis 2022, ajoute Reuters. Les sous-traitants d'Apple en Inde, Foxconn et Tata, ont investi des milliards de dollars dans l'ouverture de cinq usines, mais des millions de ces dépenses servent à acquérir des machines coûteuses pour l'assemblage d'iPhone, note l'agence.

Nvidia (+1%) reprend un peu de terrain à Wall Street, alors que le groupe britannique Nscale a annoncé avoir signé un accord avec Microsoft portant sur un total d'environ 200.000 puces d'IA de Nvidia. Le Financial Times croit savoir que cet accord entre Nscale et Microsoft atteindrait un montant allant jusqu'à 14 milliards de dollars. Nscale a annoncé aujourd'hui cette signature d'un contrat étendu avec Microsoft portant sur environ 200.000 GPU Nvidia GB300 d'infrastructure d'IA Nvidia hyperscale en Europe et aux États-Unis, dans le cadre de l'un des plus importants contrats d'infrastructure d'IA jamais signés. Ce projet est réalisé en collaboration avec Dell Technologies. Basé en Europe et opérant à l'échelle mondiale, Nscale est un fournisseur de cloud d'IA verticalement intégré, disposant de centres de données en propre et en colocation, de clusters de GPU, ainsi que de services d'orchestration et d'IA. En répondant à la forte demande des entreprises en matière de GPU, Nscale développe des plateformes d'infrastructure d'IA avancées pour fournir à ses clients la technologie nécessaire à leurs avancées futures. L'accord sera exécuté par l'intermédiaire des opérations détenues par Nscale et de la coentreprise de Nscale avec Aker ASA... Notons aussi que la firme HSBC vient de doper à 320$ son objectif sur Nvidia tout en passant à l'achat.

BlackRock (+1,6%). L'AIP, MGX et Global Infrastructure Partners (BlackRock) constituent un consortium qui va procéder à l'acquisition de 100% du capital d'Aligned Data Centers auprès de fonds d'infrastructure privés gérés par Macquarie Asset Management et ses partenaires co-investisseurs. Cette transaction "favorisera le développement des infrastructures cloud et d'IA de nouvelle génération et représente une valeur d'entreprise d'Aligned d'environ 40 milliards de dollars", selon le communiqué du jour. Le consortium acheteur comprend donc BlackRock, mais aussi Nvidia, Microsoft et xAI. Le consortium d'investissement AIP vise initialement 30 milliards de dollars de capitaux propres, avec un potentiel d'atteindre 100 milliards de dollars, dette comprise. Il s'agit du premier investissement d'AIP. La transaction devrait être finalisée au premier semestre 2026. "Avec cet investissement dans Aligned Data Centers, nous concrétisons notre objectif de fournir l'infrastructure nécessaire pour propulser l'avenir de l'IA", a déclaré Larry Fink, DG de BlackRock et président d'AIP.

AIP a été fondé par BlackRock, Global Infrastructure Partners (GIP), filiale de BlackRock, MGX, Microsoft et Nvidia, afin de développer les capacités de l'infrastructure d'IA et de contribuer à façonner l'avenir de la croissance économique axée sur l'IA. Parmi ses principaux investisseurs figurent aussi la Kuwait Investment Authority et Temasek. Aligned Data Centers conçoit et exploite des centres de données pour hyperscalers et entreprises.

OpenAI, la startup vedette de l'IA à l'origine de ChatGPT, travaille de son côté sur de nouvelles lignes de revenus, des partenariats de dette, et planifie de nouvelles levées de fonds, dans le cadre d'une stratégie sur cinq ans visant à couvrir... plus de 1.000 milliards de dollars de dépenses promises, rapporte ce mercredi le Financial Times. OpenAI dispose d'environ 800 millions d'utilisateurs réguliers, mais seulement 5% sont des abonnés payants déboursant environ 20$ mensuels. Pourtant, OpenAI s'est donc engagé à dépenser plus de 1.000 milliards de dollars au cours de la prochaine décennie, l'entreprise ayant tout récemment conclu des contrats pour plus de 26 gigawatts de capacité de calcul avec Oracle, Nvidia, AMD ou encore Broadcom. Une infrastructure dont le coût sera largement supérieur à la capacité financière actuelle de la startup. Pour combler ce manque, OpenAI fait preuve de créativité selon le Financial Times. Son plan quinquennal prévoit l'exploration de contrats gouvernementaux, les outils d'achat, les services vidéo, le matériel grand public, et même la possibilité de devenir un fournisseur informatique grâce à son projet de centre de données Stargate.

ASML (+3,5% à Wall Street), le géant néerlandais des machines de photolithographie destinées à l'industrie des semi-conducteurs, a rassuré par sa publication du jour, affichant au troisième trimestre des revenus de 7,5 milliards d'euros, mais le groupe fait toujours face à des challenges avec le potentiel déclin des ventes chinoises l'an prochain. Le groupe, qui capitalise sur le développement accéléré de l'IA et la forte demande liée, a affiché au T3 un bénéfice net de 2,1 milliards d'euros et une marge brute de 51,6%. Les commandes nettes trimestrielles ont été de 5,4 milliards d'euros, dont 3,6 milliards d'euros pour les systèmes EUV. ASML envisage pour son quatrième trimestre 2025 des ventes totales allant de 9,2 à 9,8 milliards d'euros, pour une marge brute allant de 51 à 53%. Enfin, le groupe "ne s'attend pas à ce que les ventes totales 2026 soient inférieures à celles de 2025". Ainsi, le groupe maintiendrait ses ventes malgré la faiblesse chinoise attendue.

Bank of America (+5,3%) a publié pour son troisième trimestre 2025 un bénéfice net de 8,5 milliards de dollars et un bénéfice par action de 1,06$, pour des revenus de 28,1 milliards de dollars en croissance de 11% en glissement annuel. Le revenu net d'intérêt a augmenté de 9% à 15,2 milliards de dollars. Les commissions de banque d'investissement ont dépassé les 2 milliards de dollars, en vive croissance de 43%. Le bénéfice dilué par action a grimpé de 31% en comparaison de l'an dernier. Le consensus de place sur la période était de 95 cents de bénéfice par action pour 27,5 milliards de dollars de revenus.

PNC Financial Services (-4,2%), la banque régionale américaine, a publié ce mercredi pour son troisième trimestre un bénéfice par action de 4,35$ à comparer à un consensus d'environ 4$, pour des revenus de 5,92 milliards de dollars également au-dessus des attentes de marché. Le bénéfice par action progresse de 25% en glissement annuel et les revenus augmentent de 9%. Le revenu net d'intérêt a atteint 3,65 milliards contre 3,41 milliards un an plus tôt. Le bénéfice net s'est établi à 1,82 milliard contre 1,51 milliard sur la période comparable de l'an dernier. Rappelons que le groupe avait annoncé le mois dernier le rachat programmé de FirstBank pour 4,1 milliards de dollars en numéraire et en actions.

Morgan Stanley (+6,6%) a dégagé au troisième trimestre un bénéfice par action de 2,80$ et des revenus de 18,2 milliards de dollars, alors que le consensus se situait à 2,1$ par titre et 16,7 milliards de dollars, respectivement. Le bénéfice net a également dépassé les anticipations d'analystes à 4,8 milliards de dollars. La banque fondée il y a 90 ans a donc particulièrement bien 'performé' sur le trimestre, avec également un ROTCE de 23,5%. Ted Pick, PDG, ajoute : "Notre société intégrée a réalisé un trimestre exceptionnel, avec de solides performances dans chacune de nos activités à l'échelle mondiale. La gestion de patrimoine a enregistré une marge avant impôts de 30% et a récupéré 81 milliards de dollars de nouveaux actifs nets. Les résultats de la division Titres institutionnels ont été portés par notre activité Actions et par un rebond de l'activité de banque d'investissement. Le total des actifs clients de la gestion de patrimoine et d'investissement a atteint 8.900 milliards de dollars".

Abbott (-2,2%), le groupe pharmaceutique américain, a publié pour son troisième trimestre fiscal 2025 un bénéfice par action tout juste en ligne avec les attentes à 1,30$ sur une base ajustée, pour des revenus quant à eux un peu courts à 11,37 milliards de dollars, en croissance de 7% en glissement annuel. L'activité a progressé de 15% dans les appareils médicaux et plus de 20% dans le diabète, mais l'activité diagnostics a régressé de 7% environ avec la chute des revenus de tests Covid. Le groupe table toujours sur une croissance organique des ventes de 7,5 à 8% 'hors covid', alors que le bpa ajusté de l'exercice est anticipé entre 5,12 et 5,18$, guidance entourant le consensus.

Tesla (+2,3%) fait l'actualité ce mercredi alors que s'approche le dénouement concernant le package de rémunération d'Elon Musk de 56 milliards de dollars de 2018, qui avait été bloqué par une cour du Delaware. Les avocats du multimilliardaire réclameront donc ce jour à la Cour suprême du Delaware de rétablir sa rémunération de 56 milliards de dollars, cette bataille entrant dans sa phase finale près de deux ans après qu'un juge de première instance a annulé la rémunération record. Reuters note que l'affaire pourrait avoir des conséquences considérables pour l'État du Delaware, son droit des sociétés et sa Cour de chancellerie, autrefois lieu privilégié pour les litiges commerciaux.

Prologis (+5%), géant américain de la gestion d'entrepôts et de bâtiments logistiques, a affiché pour son troisième trimestre un bénéfice par action de 82 cents en recul de 24%, mais nettement supérieur au consensus, pour des revenus de 2,06 milliards de dollars en augmentation de 9% en glissement annuel, également au-dessus des attentes. Le FFO ajusté par action a été de 1,49$, en hausse de 4%. "Notre record de locations ce trimestre souligne la solidité et la résilience de notre plateforme", a déclaré Hamid R. Moghadam, cofondateur et DG de Prologis.

 ■

Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.

Votez pour cet article
0 avis
Note moyenne : 0
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
Actions les plus vues

Classement des actions les plus vues, pour la période du dimanche 12 octobre 2025 au samedi 18 octobre 2025, des marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam, Growth Paris, NASDAQ et NYSE sur le site et l'application Bourse Direct.

Jusqu'à
170€ de prime offerte*

Pour toute 1ère adhésion avant le 31 octobre 2025 inclus, avec un versement initial investi à 30 % minimum sur un (ou des) support(s) d'investissement en unités de compte, non garanties en capital.
*SOUS CONDITIONS

Ces contrats présentent un risque de perte en capital.
Information publicitaire à caractère non contractuel.

CONTENUS SPONSORISÉS
SUR LE MÊME SUJET
Publié le 17/10/2025

Mais les craintes persistent sur les banques régionales

Publié le 17/10/2025

Malgré les craintes sur le secteur des banques régionales

Publié le 17/10/2025

Malgré les craintes sur le secteur des banques régionales

À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 17/10/2025

Publié le 17/10/2025

La Bourse de Paris a poursuivi son rebond, soutenue par l’accalmie politique après que le gouvernement a échappé à deux motions de censure, lui offrant un répit fragile pour s’atteler à…

Publié le 17/10/2025

Ramsay Générale de Santé a publié des résultats annuels globalement positifs. Sur son exercice clos fin juin 2025, le chiffre d’affaires s’est élevé à 5,242 milliards d’euros, soit une…

Publié le 17/10/2025

Le marché du High Yield américain, c’est-à-dire les obligations à haut rendement, regroupe des émissions obligataires provenant d'entreprises ayant une notation de crédit inférieure à la…

Publié le 17/10/2025

La perte nette (part du Groupe) de 54 ME est stable par rapport à l'année dernière.

L'ouverture de votre compte Bourse Direct est gratuite et s'effectue en ligne en quelques minutes.

Dans le cas d'un transfert de compte, Bourse Direct prend en charge 100% de vos frais, à hauteur de 200 € par compte.

Offres Bourse

Des offres pensées pour votre profil.

Jusqu'à 200€ offerts* !

Découvrir

*Voir conditions