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Clôture Paris : la semaine s'engage sur la voie du doute

| Boursier | 586 | Aucun vote sur cette news

D'importants rendez-vous macroéconomiques et d'entreprise sont à l'agenda de la semaine...

Clôture Paris : la semaine s'engage sur la voie du doute
Credits CrostaPics

Bien orienté en matinée, le CAC40 a viré au rouge dès le début de l'après-midi ce lundi, enfonçant les 7.500 points. L'indice parisien termine à 7.443 pts, en recul de -0,98%. Sous le soleil estival peu de données d'entreprises à se mettre sous la dent aujourd'hui pour soutenir les échanges, dans un entredeux de bal des publications.

Le programme financier va s'accélérer dès demain avant le coup de chaleur de mercredi et jeudi. Sur le plan macroéconomique, les décisions de politique monétaire de la Banque du Japon, de la Fed et de la Banque d'Angleterre sont attendues cette semaine.

Comme d'habitude, le verdict de la Fed est le plus attendu. Un statu quo est largement anticipé avant, sans doute, un premier assouplissement en septembre. Les données de l'inflation américaine PCE de la semaine dernière, les plus surveillées par la Fed, ont eu tendance à renforcer ce scénario : l'outil Fedwatch du CME Group attache une probabilité de 88% à une baisse des taux à la rentrée. Le rapport sur l'emploi aux Etats-Unis, prévu vendredi, donnera également aux investisseurs l'occasion d'évaluer des éventuelles les signes d'atténuation des tensions sur le marché du travail.

Avant-goût de ces rendez-vous du milieu de semaine, l'indice manufacturier la FED de Dallas a été publié ce lundi. Cet indice manufacturier régional s'est affiché à -17,5 pour le mois de juillet 2024, contre un consensus de place de -14,1 mesuré par FactSet et une lecture de -15,1 un mois auparavant. L'indice traduit donc une contraction plus importante encore de l'activité manufacturière dans la région.

Wall Street s'affiche en ordre dispersé à 17h45 ce lundi. Le S&P 500 est quasi-stable à 5.457 pts. Le Dow Jones recule de -0,18% à 40.514 pts. Le Nasdaq est relativement stable (-0,03%) à 17.353 pts.

Du côté des entreprises françaises, une nouvelle salve de résultats est à suivre cette semaine avec Airbus, Bolloré, Crédit Agricole, Danone, L'Oréal, Mersen, Safran, Société Générale, Teleperformance....

Pétroles et devises

Les pétroles sont volatils. A 17h45, le baril de brut WTI redonne -0,85%, à 75,78$. Le Brent de mer du Nord perd -0,96% à 79,78$. Le marché de l'or noir est partagé aujourd'hui entre les doutes sur la demande chinoise et la traduction politique de l'attaque sur le plateau du Golan occupé par Israël.

L'euro se tend de -0,37% face au billet vert, et s'échange 1,082$.
Comme à l'accoutumée lors de tensions géopolitiques, le métal jaune est recherché. L'once d'or s'apprécie maintenant de +0,49% à 2.376$ (2.196 euros).

Le Bitcoin est également recherché, à l'image des cryptomonnaies. Il grimpe de +1,86% à 69.247$, soutenu par Donald Trump qui, à l'occasion de la convention Bitcoin 2024 de Nashville, a indiqué samedi que les Etats-Unis se devaient de dominer le secteur, faute de quoi la Chine le ferait. "Ne vendez jamais vos Bitcoins !", a asséné Trump, affirmant que s'il était élu, la politique de son administration serait de conserver 100% de tous les Bitcoins que le gouvernement américain détient actuellement ou acquiert à l'avenir...

Valeurs en hausse

* STMicroelectronics (+1,11% à 31,06 euros). Le spécialiste des puces électroniques compte parmi les rares hausses du jours sur le CAC40. Après 4 séances dans le rouge dont un plongeon de près de 14% jeudi, le titre se reprend dans un petit mouvement de rachats à bon compte. Secoué par un second avertissement sur ses résultats annuels en trois mois, le fabricant franco-italien de puces se reprend, encouragé par l'Américain ON Semiconductor. La firme scindée de Motorola a dépassé assez nettement les attentes de marché pour son 2e trimestre fiscal, affichant sur la période un bénéfice ajusté par action de 96 cents (92 cents de consensus de place).

* Thalès (+0,56% à 144,90 euros). Le groupe de défense est au 3e rang du CAC40, bénéficiant d'une recommandation de Citi. Le broker a relevé à 'Achat' sa recommandation sur Thalès, jugeant la récente baisse de l'action exagérée. L'analyste affirme que Thales offre une meilleure croissance des bénéfices et se négocie avec une "décote considérable" par rapport à ses pairs américains de la Défense. Il estime que l'entreprise peut atteindre un taux de croissance annuel moyen de ses bénéfices de 8% sur la période 2024-2029. L'objectif de cours est remonté de 160 à 168 euros.

Valeurs en baisse

* Lucibel (-23,66% à 0,228 euro). Parmi les petites valeurs du marché, le spécialiste des technologies de la lumière se fait allumer après la publication d'un chiffre d'affaires consolidé en baisse de -38% et un avertissement sur résultats. L'activité recule à 3,12 ME au 1er semestre 2024 (5 ME au 1er semestre 2023). Le niveau de chiffre d'affaires enregistré au 1er semestre impose une révision des perspectives de l'année en cours. Les progressions d'activités que l'amélioration de la rentabilité et la hausse du bénéfice net initialement envisagées pour l'exercice en cours sont reportées à l'horizon 2025. Au regard de cette situation dégradée, Lucibel a engagé une seconde phase de restructuration, "dans le prolongement de ce qui avait été entrepris fin 2022". L'ambition de cette séquence est d'optimiser la performance opérationnelle afin de pérenniser la rentabilité à compter de 2025. Des réflexions ont été engagées sur l'organisation du Groupe, et notamment sur le modèle de production. Une première décision forte a été prise dans cette direction afin de transférer la fabrication de l'activité de Lucibel Pro sur le site de sa filiale Procédés Hallier, à Montreuil. Cette opération doit permettre de créer des synergies de fabrication entre les différentes verticales du Groupe, tout en réduisant les coûts de structure de manière significative. Néanmoins, Lucibel confirme sa stratégie d'expansion.

* Emeis (-18,89% à 10,99 euros). Le spécialiste de la dépendance ferme la marche du SBF 120 après avoir averti sur son EbitdaR (bénéfice opérationnel courant avant loyers) 2024. Affecté par un redressement jugé trop lent du taux d'occupation en France, le groupe a revu à la baisse sa guidance annuelle d'EbitdaR. Il table désormais sur un niveau compris entre 700 et 730 ME (800 à 835 ME visés précédemment). Le groupe a également revu à la baisse ses prévisions de produits de cessions immobilières à 670 ME d'ici la fin de l'année depuis mi-2022 (750 ME précédemment), soulignant le contexte immobilier peu favorable.

* Eramet (-4,32% à 78,65 euros). Le groupe minier est à nouveau sous pression après déjà un décrochage de -11,66%, vendredi, au lendemain de la présentation de son point intermédiaire. Le groupe minier a rehaussé son objectif d'Ebitda 2024 mais a aussi dévoilé des comptes semestriels inférieurs aux attentes du marché. Le résultat net part du Groupe est ressorti négatif à hauteur de -41 ME (incluant -72 ME pour la SLN), contre -23 ME de consensus, pour un chiffre d'affaires ajusté de 1,67 MdsE, en baisse de 12% sur un an. Eramet a réduit ses objectifs de croissance de volumes sur certains de ses minerais, tels que le manganèse et le nickel. Cependant compte tenu de la bonne orientation des prix, le management anticipe un Ebitda ajusté entre 1,2 MdE et 1,3 MdE en 2024, traduisant une performance financière au 2e semestre très nettement supérieure à celle du S1 du fait de la saisonnalité favorable pour les activités minières et du scénario sur les prix. Eramet bénéficie aujourd'hui du soutient de Stifel, qui confirme son objectif de cours à 150 euros.

* Stellantis (-3,31% à 15,63 euros). Le constructeur automobile est une nouvelle fois sous pression (-13% sur les dernières séances). La sortie de route du jour est liée à une note de la Deutsche Bank. La banque allemande a dégradé le constructeur à 'conserver' tout en coupant sa cible de 35 à 23 euros.
Au 1er semestre, le constructeur a vu ses bénéfices fondre avec un résultat net en repli de -48% à 5,6 MdsE contre un consensus d'environ 7 MdsE. Le groupe né de la fusion entre PSA et Fiat Chrysler Automobiles a aussi accusé une baisse de 40% de son résultat opérationnel courant, pénalisé par des difficultés en Amérique du Nord où ses livraisons ont chuté de 18% en volume, alors que le chiffre d'affaires a reculé de 14% à 85,02 MdsE (86,9 MdsE attendus).

* Pernod Ricard (-2,11% à 125,05 euros). Le groupe de spiritueux français est sous pression, emporté par Heineken (-10,14%). Le brasseur néerlandais a relevé ses prévisions de bénéfices pour 2024, mais a fait état d'une croissance inférieure aux attentes pour son bénéfice d'exploitation semestriel. Il a également passé une dépréciation de 874 ME.
Rémy Cointreau (-0,61% à 72,75 euros) se tasse plus modestement, mais subit les craintes de baisse de demande en Chine, sur les valeur du luxe.

* Hermès International (-2,36% à 2.026 euros). Le sellier français est sous pression avec l'ensemble des valeurs du luxe : LVMH (-1,27% à 654,7 euros) ; Christian Dior (-2,1% à 606,5 euros), Kering (-0,42% à 283 euros). Le marché redoute une moindre demande des pays asiatiques et en particulier, du marché chinois alors que les conditions d'accès au pays se tendent.
Dans le détail, les analystes reprennent le dossier Hermès International après sa solide publication intermédiaire. Stifel ('conserver') affirme que, bien que les ventes de la société soient résilientes au 1er semestre, le titre a besoin de révisions à la hausse du consensus pour progresser, ce qui semble "peu probable". UBS ('acheter') note que les investisseurs s'inquiètent du ralentissement de la croissance de certaines divisions du groupe, notamment les montres et la soie, ce qui pourrait peser sur sa valorisation premium. Citi ('neutre') abaisse sa cible de 2.300 à 2.178 euros, signalant les vents contraires plus forts sur la marge brute, mais considère que le modèle commercial plus défensif justifie une valorisation premium.

* Capgemini (-1,62% à 185,8 euros). Pas de rebond pour le titre, qui reste pénalisé par son récent avertissement. Vendredi dernier, le groupe a revu à la baisse sa guidance de revenus annuels en raison d'une détérioration dans les secteurs de l'automobile et de l'aérospatiale. Capgemini, qui a vu son chiffre d'affaires baisser de 2,5% au 1er semestre, à 11,14 MdsE, s'attend désormais à un recul de ses revenus 2024 compris entre 0,5% et 1,5%, contre une hausse de 0-3% visée précédemment. En revanche, ses objectifs de marge opérationnelle et de free cash-flow organique pour 2024 ont été confirmés. JP Morgan réduit son objectif de 210 à 200 euros ('neutre') tandis qu'Oddo BHF ramène sa cible de 211 à 202 euros ('neutre').

* Renault (-1,3% à 43,24 euros). Jefferies a ajusté la mire de 60 à 58 euros ('achat') sur le constructeur automobile. Bernstein fait de même sur la marque au losange, ajustant son objectif de cours de 61 à 60 euros ('surperformer').

* Air France (-0,94% à 8,254 euros). Le transporteur aérien et sa filiale Transavia annoncent la suspension de leurs vols entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth les 29 et 30 juillet en raison de la situation sécuritaire au Liban. Lufthansa et ses filiales Sxiss et Eurowings ont de leur côté annulé leurs vols à destination et en provenance de Beyrouth jusqu'au 5 août inclus en raison des "développements actuels au Moyen-Orient".

* TotalEnergies (-0,63% à 61,74 euros). A la suite de la décision du partenaire CNRI de se retirer du bloc 11B/12B, le groupe pétrolier français a également annoncé son retrait de ce bloc situé au large de la côte Sud de l'Afrique du Sud, et où sa filiale TotalEnergies EP South Africa détient une participation de 45%. TotalEnergies est entrée dans le bloc 11B/12B en 2013 et y a réalisé deux découvertes de gaz, Brulpadda et Luiperd, qui n'ont toutefois pas pu être converties en développement commercial compte tenu des difficultés rencontrées pour développer et valoriser ces découvertes de gaz sur le marché sud-africain. TotalEnergies a également décidé de se retirer du bloc d'exploration offshore 5/6/7, dans lequel TotalEnergies EP South Africa détient une participation de 40%.

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