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Bilan hebdo : le CAC40 recule nettement, la tech inquiète

| Boursier | 170 | Aucun vote sur cette news

Marche arrière !

Bilan hebdo : le CAC40 recule nettement, la tech inquiète
Credits Arnaud Bivès avec IA

Deuxième semaine de repli pour le marché parisien avec un CAC40 qui cède 2,10% sur cinq séances, à 7.950 points ce vendredi soir. La nervosité est remontée d'un cran ces derniers jours avec les craintes entourant les niveaux de valorisations record des entreprises liées à la tech en général et à l'intelligence artificielle en particulier. La poursuite du 'shutdown' aux Etats-Unis complique également la tâche des opérateurs pour analyser l'état de santé de la première économie mondiale.

La plus longue fermeture de l'administration américaine de l'histoire accroît en effet l'incertitude en raison du manque de données officielles, alors que les responsables politiques de la Réserve fédérale sont divisés sur la meilleure approche à adopter pour la réunion de décembre et que les données privées offrent un tableau mitigé de l'économie. Autre ombre au tableau, la Cour suprême américaine pourrait remettre en cause la légalité des tarifs douaniers de Donald Trump... Si le verdict n'est pas attendu avant plusieurs semaines, il apparaît pour l'heure un certain scepticisme des juges face aux arguments de la Maison blanche.

En France, la question du budget 2026 est encore loin d'être réglée avec des risques de censure persistants.

Sur le front des entreprises, la saison des trimestriels se poursuit avec plusieurs publications mal accueillies à Paris, dont celle d'Air France KLM, de Legrand ou encore de SES. A l'inverse, Engie et ArcelorMittal ont assuré.

Sur le marché des devises, l'euro remonte légèrement, à 1,158/$ entre banques. Sur le Nymex, le baril de Brent cède 2,5% à 63,55$. L'once d'or fin évolue peu, proche des 3.990$. Enfin, le bitcoin chute en direction des 100.000$.

LES VALEURS

* Viridien bondit encore de 8,5%, toujours recherché après sa récente publication.

* Engie prend 4,3%, soutenu par des résultats trimestriels globalement conformes aux attentes. JP Morgan a déclaré que les résultats étaient solides, notant qu'Engie avait signé des contrats d'électricité à long terme aux États-Unis avec des sociétés telles que Meta alors que la demande de centres de données est en plein essor. Le groupe a fait part d'un chiffre d'affaires de 52,8 milliards d'euros au 30 septembre, en progression de 0,2% en données brutes et de 1,8% à périmètre constant. L'EBITDA, à hauteur de 10,8 milliards d'euros, a reculé de 10,2% en données brutes et de 8,3% à périmètre constant.

* Amundi rebondit de 3,7% après avoir corrigé la semaine dernière dans le sillage de l'annonce de ses comptes trimestriels.

* Danone (+2%) reste bien orienté. Le géant de l'agroalimentaire a confirmé ses objectifs 2025 la semaine passée, en ligne avec l'ambition moyen-terme : croissance du chiffre d'affaires en données comparables comprise entre +3% et +5% avec une hausse du résultat opérationnel courant plus rapide que celle des revenus.

* ArcelorMittal avance de 2%, recherché après sa publication et des notes favorables d'analystes. JP Morgan a par exemple relevé à 'surpondérer' sa recommandation sur le dossier en ciblant 42 euros tandis que la Deutsche Bank a revalorisé le titre de 31 à 38 euros ('achat').

A l'inverse, * SES décroche de 22,7%, durement sanctionné après sa publication trimestrielle. L'opérateur satellites a dévoilé des comptes globalement meilleurs que prévu sur les trois mois clos fin septembre mais sa marge d'Ebitda ajusté a reculé de 7 points sur un an, à 43%, contre 44,9% de consensus. L'intégration d'Intelsat pèse plus que prévu sur la rentabilité du groupe luxembourgeois. Les objectifs annuels ressortent par ailleurs un peu courts par rapport aux attentes du marché.

* Medincell chute de 17,8%, alors que le partenaire de la société, Teva Pharmaceuticals, a communiqué pour la période du troisième trimestre 2025 des ventes de 43 millions de dollars pour Uzedy, l'injection sous-cutanée mensuelle ou bimestrielle de rispéridone pour le traitement de la schizophrénie. La croissance des ventes d'Uzedy ressort à +24% sur un an, en ralentissement ce trimestre, Medincell évoquant les ajustements de l'aide financière américaine Medicaid. Les ventes d'Uzedy depuis le début de l'année atteignent cependant 136 M$, en hausse de +82% sur un an et Teva a confirmé ses estimations annuelles de 190 à 200 M$ (guidance implicite pour le T4 : 55 à 65 M$). Medincell a rappelé percevoir des royalties "mid- to high-single digit" sur les ventes nettes et reste éligible à 105 M$ de milestones commerciaux.

* Worldline plonge de 20,2%. Le leader européen des services de paiement a dévoilé sa nouvelle stratégie dans le cadre d'une journée investisseurs très attendue. Le plan de transformation 'North Star' vise à modifier la structure du Groupe afin de favoriser une croissance durable et rentable. A horizon 2030, la direction, désormais menée par Pierre-Antoine Vacheron, entend réaliser un EBITDA de 1 MdE, soutenu par les économies de coûts d'environ 210 ME liés au plan de transformation et une contribution organique d'environ 150 ME, avec une croissance annuelle moyenne d'environ 4% sur 2027-2030, avec une accélération progressive sur la période. Le management compte également réaliser un flux de trésorerie disponible positif dès 2027, avec un objectif de 250 à 300 ME d'ici 2030, incluant 120 ME de coûts financiers estimés. En parallèle de ces objectifs, la firme envisage de procéder à une augmentation de capital de 500 millions d'euros par le biais d'une augmentation de capital réservée d'environ 110 millions d'euros à un prix par action de 2,75 euros qui serait souscrite par Bpifrance, Crédit Agricole SA et BNP Paribas, et d'une AK avec maintien du droit préférentiel de souscription d'un montant d'environ 390 ME ouverte à tous les actionnaires à la quote-part de leur participation.

* Air France KLM trébuche de 16,8% alors que la compagnie a légèrement raté le consensus au troisième trimestre mais a confirmé ses objectifs annuels. Le groupe aérien franco-néerlandais a enregistré sur les trois mois clos fin septembre un profit opérationnel de 1,20 milliard d'euros (+1,9%) pour un chiffre d'affaires de 9,21 MdsE, en hausse de 2,6%, porté par le réseau passage, Transavia et l'activité maintenance. La marge opérationnelle ressort ainsi à 13,1% (-0,1 point). La recette unitaire, à change constant, est en baisse de 0,5% du fait de l'activité Cargo et Transavia, tandis que la capacité a progressé de 5,1% et que le prix du carburant après couverture a reculé de 8,9%. Pour JP Morgan ('neutre'), malgré des résultats du 3e trimestre inférieurs aux attentes, les chiffres sont " globalement satisfaisants ". La banque considérait le consensus de l'entreprise comme trop optimiste avant la publication des résultats et s'attend à ce que les estimations du marché pour l'exercice complet soient revues à la baisse afin de refléter les comptes inférieurs aux attentes du 3e trimestre.

* Edenred chute de 16,2% après la présentation de son plan Amplify25-28. Le spécialiste des titres-restaurant anticipe une croissance annuelle de son Ebitda comprise entre 2 et 4% en 2026 et entre 8 et 12% en 2027 et 2028, ainsi qu'un taux de conversion free-cash-flow/Ebitda supérieur à 65% sur chaque année couverte par le plan. Afin de mettre en oeuvre "Amplify25-28", Edenred dit pouvoir compter notamment sur des investissements stratégiques en intelligence artificielle (IA) et en technologie "au service d'une offre augmentée et d'une plus grande productivité". Le groupe a également confirmé son ambition de viser plus de 5 milliards d'euros de revenus en 2030. Les analystes de JP Morgan, qui comparent la stratégie 2025-2028 d'Edenred à son plan précédent, "Beyond 22-25", soulignent que les objectifs antérieurs prévoyaient une croissance annuelle de l'Ebitda supérieure à 12%. Jefferies fait le même constat et relève que le taux de conversion free-cash-flow/Ebitda était attendu à plus de 70% dans le cadre de "Beyond 22-25".

* Legrand perd 13,1%. Le spécialiste mondial des infrastructures électriques et numériques du bâtiment a fait état d'un résultat opérationnel ajusté en hausse de 13,1% sur les neuf premiers mois de l'année, à 1,444 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires de 6,97 milliards d'euros, en hausse de 11,9% en données publiées et de 8,2% en organique. Le marché tablait sur des revenus de 7,03 MdsE. La croissance organique a ralenti à 6,7% au troisième trimestre contre 9,1% attendu.

Le management a confirmé ses perspectives annuelles, après avoir relevé en juillet son objectif de chiffre d'affaires. Il prévoit ainsi toujours pour l'exercice fiscal en cours une croissance du chiffre d'affaires (hors change) comprise entre 10% et 12%, et sur une croissance organique de 5% à 7%, ainsi qu'une marge opérationnelle ajustée (après acquisitions) de 20,5% à 21,0% des ventes. Bernstein ('surperformance') qualifie ces résultats de "rappel à la réalité à court terme", la croissance étant inférieure aux prévisions. "Forte déception" au niveau de la croissance organique, et rentabilité également inférieure aux attentes, souligne le courtier.

* Clariane (ex-Korian) abandonne encore 10,7%, encore plombé par son récent avertissement. Le groupe a révisé à la baisse son objectif annuel d'Ebitda, la semaine passée, tout en faisant état d'une hausse organique de 5,1% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, à 1,32 milliard d'euros.L'Ebitda pré IFRS 16 et proforma des cessions sur l'ensemble de l'exercice est attendu en progression, "bien qu'à un niveau inférieur à la fourchette initiale de +6% à +9%", selon un communiqué.

* Eutelsat recule de 7% après avoir annoncé la nomination de Sébastien Rouge au poste de directeur financier et membre du comité exécutif, pour remplacer Christophe Caudrelier. Sébastien Rouge, jusqu'ici directeur financier d'Imerys, prendra ses nouvelles fonctions le 1er février 2026.

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