Le titre Renault (- 1,19 % à 58,36 euros) a continué de faire l’objet de dégagements, alors que le constructeur automobile réunira en soirée son conseil d'administration pour décider d’une gouvernance intérimaire, son PDG Carlos Ghosn étant accusé au Japon entre autres de fraudes fiscales.

Société Générale (- 2,13 % à 32,325) a annoncé qu'elle avait accepté de verser 1,3 MD$ pour clore les enquêtes des autorités américaines concernant des opérations en dollar américain violant des embargos, un montant déjà provisionné dans ses comptes.

Le titre Worldline a décroché de 7,16 % à 43,34 et sa maison-mère Atos de 2,12% à 69,40, dans un mouvement plus large de correction du secteur des paiements en Europe.

Les fabricants de semi-conducteurs ont suivi la chute du secteur sur le Nasdaq la veille tels que Soitec (- 8,55 % à 47,60) et STMicroelectronics (- 1,92 % à 11,98) pour qui MainFirst a reconduit son avis à Surperformance mais a réduit sa cible de 23 à 17 euros.

Après deux séances très difficiles (- 50 %) dans la foulée de la présentation de ses résultats trimestriels vendredi, le titre Vallourec (- 1,4 % à 1,87) a encore connu une séance très volatile (12,36 % de variation en intraday).

Les vedettes du secteur du luxe ont encore été vendues (Kering – 2,20 % à 374,20 et LVMH – 2,08 % à 253,85) alors que les bancaires (BNP Paribas – 2,16 % à 44,205 et Crédit Agricole - 2,30 % à 10,632) ont souffert d’un regain de tension sur les taux italiens (dix ans montés à 3,711 %) dans l’attente de l’avis de la Commission européenne sur son Budget 2019.

Schneider Electric a cédé 0,82 % à 62,88, alors que la commission indienne de la concurrence a lancé un examen approfondi de son projet d'acquisition de l'activité Electrique et Automatisation (E&A) du groupe indien Larsen & Toubro (L&T).

L’indice CAC40 a ainsi perdu 1,21 % à 4.924,89 points dans un volume important de 4 MDE.