En Allemagne, la production industrielle a déçu en reculant de 1,1 % en juin (après + 0,2 % en mai) et au Royaume Uni, les immatriculations d'automobiles ont baissé pour le 4^ème mois de suite en juillet (- 9,3 % sur 1 an). Le mois de mars avait constitué un record juste avant l'instauration d'une taxe sur les véhicules les plus polluants.

Le secteur bancaire est resté bien orienté sur fonds de détente des taux en Zone euro (OAT 10 ans français à 0,73 % et Bund allemand à 0,45 %). Crédit Agricole a gagné 1,87 % à 15,25 euros et Société Générale 0,88 % à 50,27.

La hausse de l'euro face au dollar pénalise des valeurs exportatrices comme Airbus qui a cédé 1,21 % à 72,43. Par ailleurs, l’avionneur n’a livré que 47 appareils en juillet, portant le total sur sept mois à la moitié environ de son objectif annuel, alors que la famille A320neo continue d'être perturbée par les retards d'approvisionnement en moteurs de dernière génération.

Renault (+ 0,38 % à 75,96) devrait finaliser un accord annoncé en septembre 2016 avec des industriels iraniens, pour la mise en place d’une entreprise détenue à 60 % par le constructeur français et 20 % par son homologue iranien Neguine-Khodro et 20 % par le fonds d'Etat Idro, qui exploitera une usine d'une capacité de 150.000 véhicules par an.

Michelin a gagné 0,56 % à 117,35. Jefferies est passé Sousperformance à Conserver et a relevé son objectif de 101 à 115, estimant que le titre est une opportunité compte tenu du potentiel d’amélioration de ses marges.

Le titre Vallourec a repris 3 % à 4,642 après avoir perdu environ 13 % la semaine dernière.

Le titre ArcelorMittal a gagné 4,67 % à 23,20 avec la hausse du prix du minerai de fer en Asie alors que le gouvernement chinois doit demander aux producteurs locaux d’acier de réduire leur production cet hiver pour diminuer la pollution.

L’indice CAC40 a ainsi gagné 0,09 % à 5.207,89 points dans un volume en baisse avec 2,591 MDE.