Wall Street se reprend après les prix à la production US, la "tech" rebondit
Wall Street a rebondi jeudi soir,, e S&P 500 reprenant 0,74% à 5...
Wall Street a rebondi jeudi soir,, e S&P 500 reprenant 0,74% à 5.199 pts, tandis que le Dow Jones est stable à 38.459 pts. Le Nasdaq avance de 1,68% à 16.442 pts. Après la mauvaise surprise du côté des prix à la consommation de mars mercredi, les prix à la production pour le même mois sont ressortis plus rassurants : L'indice des prix à la production a en effet augmenté de 2,1% sur un an, sa plus forte hausse depuis 11 mois, ce qui est ressorti... inférieur aux attentes !
En Europe, la BCE a maintenu ses coûts d'emprunt à un niveau record, pour la cinquième fois consécutive, mais elle a introduit une référence explicite à des réductions de taux à venir (juin ?), alors que l'inflation se rapproche de son objectif de 2%, même si elle reste dépendante des données... "Juin est vraiment le moment pour la BCE de lancer le cycle de baisses de taux", a déclaré Evelyn Herrmann, économiste chez Bank of America Securities Europe, sur 'Bloomberg Television'. "Ils ont probablement à l'esprit un cycle de réduction assez superficiel". La BCE est confrontée à des facteurs différents de ceux de la Fed, avec une désinflation plus prononcée et une faiblesse économique dans la région, a-t-elle ajouté.
Sur le marché obligataire, les rendements du Trésor restent tendus mais moins que la veille. Le taux du 10 ans est à 4,55%. Du côté micro, les financières JP Morgan, Wells Fargo, BlackRock et Citi lanceront véritablement la saison des résultats vendredi.
Sur le marché pétrolier, le baril de brut WTI a redonné 0,8% à 85,75 dollars sur le Nymex. L'indice dollar se stabilise face à un panier de devises et le Bitcoin remonte de 2,7% à 70.990$. Enfin, l'or reprend 0,6% à 2.376 dollars l'once.
Les valeurs
* Apple remonte de 4,3% suivi de Tesla (+1,6%) et d'Amazon (+1,6%), tandis que Nvidia rebondit de 4,1% avec Microsoft (+1,1%).
* Astrazeneca progresse de 1,9% après avoir annoncé son intention d'augmenter de 7% son dividende annuel pour 2024, le groupe pharmaceutique misant sur une forte performance et une génération de trésorerie grâce à ses médicaments anticancéreux.
* Constellation Brands (+1,2%) anticipe un bénéfice annuel supérieur aux attentes de Wall Street, tablant sur la résistance de la demande pour ses principales marques de bière en dépit d'une inflation persistante. La firme prévoit un bénéfice comparable par action pour 2025 compris entre 13,50 et 13,80 dollars, contre un consensus de 13,42$. Grâce aux avantages découlant de la croissance des ventes, des hausses de prix, de la réduction des dépenses de marketing et des initiatives de réduction des coûts, Constellation a pu contrer la hausse des coûts d'emballage et des matières premières. La société a réalisé un chiffre d'affaires net de 2,14 milliards de dollars sur le trimestre clos le 29 février, contre un consensus de 2,10 Mds$. Le bénéfice comparable par action s'est élevé à 2,26$, dépassant les estimations de 2,08$.
* United States Steel (-0,8%). Sans surprise, le ministère américain de la Justice a ouvert une enquête antitrust étendue sur l'offre publique d'achat de 14,1 milliards de dollars de Nippon Steel sur le groupe américain. Fin décembre, l'administration Biden avait annoncé qu'un examen minutieux était nécessaire à la suite de l'offre du groupe japonais sur le géant américain de la sidérurgie. Cette enquête signale de nouveaux retards dans un accord dont les entreprises espéraient qu'il soit approuvé au deuxième ou au troisième trimestre et qui pourrait ne pas être résolu avant l'élection présidentielle américaine de novembre. L'enquête antitrust étendue, qui a été rapportée par 'Politico', intervient alors que le président Joe Biden rencontre cette semaine à Washington le Premier ministre japonais Fumio Kishida. Biden a déclaré qu'il souhaitait que US Steel reste une propriété nationale, mais il n'a pas pris l'engagement explicite de mettre fin à l'accord. Donald Trump, le principal challenger de Biden lors des élections à venir, a lui déclaré qu'il tenterait de le bloquer, rappelle 'Bloomberg'.
L'enquête du DOJ se concentre notamment sur la propriété de Nippon Steel dans une aciérie de Calvert, en Alabama, qui est une coentreprise avec ArcelorMittal, le deuxième plus grand sidérurgiste au monde, selon une source de l'agence. L'usine de Calvert relamine l'acier brut pour en faire de l'acier plat, qui entre dans la composition de nombreux produits, des tuyaux et tubes utilisés dans l'industrie pétrolière aux produits destinés à l'automobile et au secteur de la construction. Calvert ne produit pas d'acier brut et doit donc importer ou acheter des brames d'acier à d'autres entreprises comme US Steel pour fabriquer ses produits. Si Nippon Steel finalise son OPA, la société japonaise contrôlerait environ 20 millions de tonnes de capacité basée aux États-Unis. Le DOJ examinera probablement tous les autres actifs que Nippon Steel possède actuellement pour s'assurer qu'il n'y aurait pas de pratiques anticoncurrentielles en cas de rapprochement entre les deux acteurs.
* Blackstone (+0,6%) et CVC font partie d'une liste de soumissionnaires potentiels pour l'organisateur de festivals européens Superstruct Entertainment, ont déclaré à 'Reuters' plusieurs sources au fait de la situation. Superstruct, qui organise des événements tels que le festival de musique électronique Sonar en Espagne et Mysteryland aux Pays-Bas, pourrait être valorisé jusqu'à 1,5 milliard de livres (1,9 milliard de dollars) dans le cadre d'une vente. Le fonds d'investissement Providence travaille avec des conseillers de Liontree et de HSBC pour évaluer l'intérêt et devrait lancer une procédure d'enchères formelle au cours du mois prochain, ont souligné ces sources. Superstruct a été fondée en 2017 par Providence et James Barton, un ancien président de Live Nation et fondateur de la boîte de nuit britannique Cream, Providence fournissant un financement de démarrage.
* Regeneron Pharmaceuticals recule de 1,7%. Le ministère américain de la Justice a accusé le laboratoire d'avoir manipulé le processus de tarification d'Eylea, son médicament très coûteux contre la dégénérescence maculaire.
* CarMax plonge de 9,2% après que le détaillant de véhicules d'occasion eut manqué les estimations des analystes, pénalisé par la baisse de la rentabilité des voitures vendues. Sur son quatrième trimestre fiscal, le groupe a enregistré un bénéfice net de 50,3 millions de dollars ou 32 cents par titre contre un profit de 69 M$ et 44 cents par action un an plus tôt. Le consensus tablait sur un bpa de 49 cents. Les revenus ont reculé de 1,7% à 5,6 Mds$, contre 5,8 Mds$ attendus. "Nous pensons que les problèmes d'accessibilité financière des véhicules ont continué d'avoir un impact sur nos ventes unitaires au quatrième trimestre, avec des vents contraires persistants dus aux pressions inflationnistes généralisées", a indiqué la société. L'amélioration de l'offre de véhicules neufs a contraint les vendeurs de voitures d'occasion à réduire leurs dépenses et à proposer d'importantes réductions sur les véhicules. Dans certains cas, cela a conduit à des véhicules coûtant moins que le prix pour lequel ils avaient été acquis.
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