Wall Street : Google au sommet, Nvidia sous pression
La cote américaine attendue en ordre dispersé
La cote américaine hésite après son rallye des deux dernières séances. Le S&P 500 évolue peu, alors que le Nasdaq perd 0,2% avec Nvidia et que le Dow Jones gagne 0,1%. Nvidia et AMD demeurent sous pression, alors qu'Alphabet est attendu au plus haut sur des rumeurs d'accord avec Meta dans les puces d'IA. Le partenaire Broadcom de Google est lui aussi en vedette et devrait inscrire de nouveaux records à l'ouverture. Hier, Wall Street s'était offert un puissant rebond mené par le Nasdaq (+2,7%), avec les espoirs monétaires et commerciaux... Notons que Wall Street sera fermé jeudi pour Thanksgiving et ne rouvrira vendredi que pour une demi-séance (clôture à 19 heures, heure française).
Depuis vendredi, les marchés profitent de la forte remontée des anticipations d'assouplissement monétaire, suite notamment aux commentaires du patron de la Fed de New York, John Williams, qui évoquait la possibilité d'une baisse de taux d'un quart de point en décembre lors de sa dernière intervention. Selon l'outil CME FedWatch, la 'proba' d'un assouplissement d'un quart de point le 10 décembre atteint maintenant 82,9%, contre 17,1% pour celle d'un statu quo...
Le gouverneur Christopher Waller de la Fed, l'un des candidats potentiels au poste de président de la banque centrale américaine, a estimé ce lundi que l'inflation avait augmenté aux États-Unis, mais devrait se modérer. Il évalue une inflation actuelle hors droits de douane d'environ 2,4 à 2,5%. Notre homme plaide toujours pour une baisse de taux en décembre, alors que sa préoccupation concerne essentiellement le marché du travail. Il explique que depuis la dernière réunion de la Fed, les données disponibles suggèrent peu d'évolution, l'inflation n'étant donc pas selon lui un gros problème. "L'inflation ne sera pas un problème majeur à l'avenir. Elle va commencer à se résorber", a assuré le responsable sur Fox Business.
Le gouverneur Stephen Miran, nommé par Trump, a établi ce jour un lien entre la détérioration du marché du travail et la politique monétaire actuelle. "Il faut reconnaître que le taux de chômage a augmenté, et cela est dû à une politique monétaire trop restrictive", a-t-il déclaré sur Fox Business.
Côté brokers, Barclays croit savoir que Jerome Powell pencherait plutôt pour une baisse des taux. Goldman Sachs anticipe également un assouplissement en décembre, puis deux autres bons gestes d'un quart de point en mars et juin 2026, ce qui ramènerait le taux des 'fed funds' entre 3 et 3,25%.
Sur le front commercial, le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, a déclaré que l'UE devait modifier sa réglementation numérique pour parvenir à un accord visant à réduire les droits de douane sur l'acier et l'aluminium. "Nous sommes en discussion avec eux", a indiqué Lutnick lors d'un entretien avec Bloomberg Television. "En échange, nous conclurons un accord avantageux sur l'acier et l'aluminium". Lutnick et le représentant américain au Commerce, Jamieson Greer, étaient à Bruxelles ce lundi pour leur première visite officielle depuis la conclusion de l'accord commercial avec l'UE en juillet. Cet accord a instauré un droit de douane américain de 15% sur de nombreux produits européens, tandis que l'UE s'est engagée à supprimer les droits de douane sur les produits industriels américains ainsi que sur certains produits agricoles et alimentaires. Les deux parties se sont également engagées à poursuivre leurs efforts pour réduire d'autres droits de douane, notamment la taxe de 50% sur l'acier et l'aluminium européens.
"Malgré les sommes colossales engrangées par les États-Unis - des centaines de milliards de dollars - grâce aux droits de douane imposés aux autres pays, le plein bénéfice de ces droits n'a pas encore été mesuré. En effet, de nombreux acheteurs de biens et de produits, pour éviter de payer ces droits à court terme, constituent des stocks excédentaires. Cependant, cette fragilité s'accentue et bientôt, les droits de douane seront appliqués à tous les produits concernés, sans possibilité de contournement. Les sommes dues aux États-Unis exploseront, dépassant largement les niveaux historiques déjà atteints. Ces paiements seront sans précédent et propulseront notre nation sur une voie inédite. Nous sommes déjà le pays le plus prospère du monde, mais ce pouvoir tarifaire apportera aux États-Unis une sécurité et une richesse nationales jamais vues auparavant. Ceux qui s'opposent à nous servent des intérêts étrangers hostiles, incompatibles avec le succès, la sécurité et la prospérité des États-Unis. Ils se moquent bien de nous. J'attends avec impatience la décision de la Cour suprême des États-Unis sur cette question urgente et cruciale, afin que nous puissions continuer, sans interruption, à rendre sa grandeur à l'Amérique", a lancé Trump sur son réseau Truth Social.
En outre, Trump et le dirigeant chinois Xi Jinping ont eu leur premier entretien téléphonique hier depuis la signature, le mois dernier, d'une trêve commerciale et tarifaire entre les États-Unis et la Chine. Les deux dirigeants auraient abordé plusieurs sujets de tension, notamment les achats de soja américain par la Chine et la question de Taïwan. Trump a qualifié l'appel de très bon et a indiqué avoir accepté une invitation à se rendre à Pékin en avril, tandis que Xi effectuerait une visite aux États-Unis plus tard dans l'année.
"Je viens d'avoir un excellent entretien téléphonique avec le président Xi Jinping. Nous avons abordé de nombreux sujets, notamment l'Ukraine et la Russie, le fentanyl, le soja et d'autres produits agricoles. Nous avons conclu un accord important et avantageux pour nos agriculteurs, et la situation ne fera que s'améliorer. Nos relations avec la Chine sont extrêmement solides ! Cet appel faisait suite à notre réunion très fructueuse en Corée du Sud, il y a trois semaines. Depuis, des progrès significatifs ont été réalisés de part et d'autre pour maintenir nos accords à jour et précis. Nous pouvons désormais nous concentrer sur l'avenir. À cette fin, le président Xi m'a invité à Pékin en avril, invitation que j'ai acceptée, et je l'accueillerai en retour lors d'une visite d'État aux États-Unis plus tard dans l'année. Nous avons convenu de l'importance d'une communication régulière, ce que je me réjouis de faire", a lancé Trump hier sur Truth Social.
Trump s'est entretenu successivement par téléphone avec les dirigeants chinois et japonais, sur fond d'escalade des tensions autour de Taïwan. L'entretien d'une heure entre Trump et Xi a marqué hier "leur premier contact depuis que la nouvelle Première ministre japonaise a provoqué la colère de Pékin en suggérant que les troupes de son pays pourraient être entraînées dans une crise taïwanaise", note Bloomberg. Selon le compte rendu chinois, Xi a déclaré à son homologue américain que le retour de Taïwan à la Chine était "une partie intégrante de l'ordre international d'après-guerre". Trump, quant à lui, n'a pas mentionné l'île dans son propre compte rendu. La Première ministre japonaise, Sanae Takaichi, a déclaré peu après que Trump l'avait contactée pour réaffirmer les liens avec Tokyo et la tenir informée de la situation avec la Chine. Elle a évoqué une "étroite relation entre les États-Unis et le Japon".
Notons par ailleurs que Trump a signé hier le décret 'Mission Genesis' visant à bâtir une plateforme d'IA intégrée ayant accès à des ensembles de données fédérales scientifiques, afin d'accélérer le développement de l'IA, avec... "une urgence et une ambition comparables à celles du projet Manhattan - qui avait permis de développer des armes nucléaires. Il s'agit donc là d'une initiative fédérale visant à stimuler l'innovation grâce à l'IA, dernière mesure en date prise par Trump pour promouvoir l'IA et son adoption.
Les questions demeurent concernant l'impact du shutdown historique des services de l'administration fédérale américaine. Les statistiques parviennent progressivement avec retard. La semaine dernière, le rapport sur l'emploi de septembre a plutôt agréablement surpris, mais d'autres indicateurs montrent un marché du travail américain en difficulté. Sur le calendrier économique cette semaine, on retrouve ce mardi l'indice des prix à la production de septembre, qui ressort comme prévu ou presque en hausse de 0,3% d'un mois sur l'autre et de 2,7% sur un an (+0,1% d'un mois sur l'autre et +2,6% sur un an hors alimentaire et énergie - soit une hausse moins importante qu'attendu). Les ventes de détail du même mois ont affiché une hausse de 0,2% contre 0,4% de consensus (+0,3% hors automobile, comme prévu).
Les indices des prix des maisons FHFA et S&P Case-Shiller, ainsi que l'indice de confiance des consommateurs du Conference Board pour le mois de novembre, les stocks et ventes des entreprises du mois d'août, les promesses de ventes de logements d'octobre ou l'indice manufacturier de la Fed de Richmond pour novembre, seront aussi publiés aujourd'hui.
La journée sera également chargée demain, avant la pause de Thanksgiving. Les opérateurs suivront les commandes de biens durables de septembre, les chiffres du PIB du 3e trimestre, la balance du commerce international des biens, les inscriptions hebdomadaires au chômage, l'indice PMI de Chicago, les ventes de logements neufs, les revenus et dépenses des ménages, ainsi que le rapport hebdomadaire sur les stocks pétroliers domestiques américains et que le Livre Beige économique de la Fed.
Les publications de résultats se poursuivent par ailleurs avec Agilent, Symbotic, Keysight Technologies, Woodward ou Zoom Communications, qui annonçaient hier soir. Alibaba publie ce mardi avant bourse, tout comme NIO Inc, Analog Devices, J.M. Smucker, Burlington Stores, Best Buy et Dick's Sporting Goods. Dell Technologies, Autodesk, Workday, HP Inc., NetApp et Zscaler, annonceront après la clôture. Deere et Li Auto publieront demain.
Sur le front géopolitique, les États-Unis et l'Ukraine ont indiqué avoir mis au point une nouvelle version améliorée du plan de paix visant à mettre fin à la guerre en Ukraine, qui modifierait le projet conçu précédemment par l'administration Trump. Suite à une réunion entre responsables américains et ukrainiens à Genève, les USA et l'Ukraine ont évoqué des discussions très productives qui devraient se poursuivre les jours prochains. Kiev et ses alliés s'étaient auparavant inquiétés des concessions majeures accordées à la Russie dans le cadre du plan en 28 points de l'administration américaine. Volodimir Zelensky a indiqué que de nombreux "éléments corrects" avaient été incorporés dans le projet en voie d'élaboration avec les États-Unis et l'Europe, les points délicats étant à discuter avec Trump selon le président ukrainien. "A ce stade, il y a moins de points, il n'y en a plus 28, et de nombreux éléments corrects ont été incorporés dans ce cadre", a ainsi indiqué Zelensky. Selon des responsables US cités par ABC News, l'Ukraine aurait même accepté les termes d'un accord de paix.
Sur le Nymex, le baril de brut WTI perd 1,8% à 57,8$. L'once d'or fin gagne 0,3% à 4.147$. L'indice dollar fléchit de 0,1% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin tente de se stabiliser dans la zone des 87.000$.
Les valeurs
Nvidia trébuche encore de 4,5% avant bourse et AMD de 6,2%, tandis qu'Alphabet accroche un nouveau sommet, attendu en hausse de 4,1% vers les 4.000 milliards de dollars de valorisation boursière et que Broadcom s'accorde 4,2% suite à un gain de plus de 11% hier soir. Des évolutions qui marquent une possible redistribution des cartes dans l'IA. Les titres cités réagissaient en particulier à un article indiquant que Meta Platforms (+1,5% avant bourse), maison-mère de Facebook, d'Instagram et de WhatsApp, serait en pourparlers pour investir plusieurs milliards de dollars dans les puces d'IA de Google (Alphabet). Cette rumeur laisse penser, indique Bloomberg, que le géant de la recherche sur Internet progresse dans ses efforts pour rivaliser avec l'accélérateur d'IA le plus vendu du marché.
Selon 'The Information', qui cite une source anonyme proche du dossier, Meta serait en effet en discussion pour utiliser les puces Google appelées unités de traitement tensoriel (TPU) dans ses centres de données dès 2027. Le rapport précise également que Meta pourrait louer des puces auprès de la division cloud de Google l'année prochaine. Un tel accord contribuerait selon Bloomberg à faire des TPU une alternative aux puces Nvidia, la référence pour les grandes entreprises technologiques et les startups, de Meta à OpenAI, qui ont besoin de puissance de calcul pour développer et exécuter des plateformes d'intelligence artificielle. Google avait précédemment conclu un accord pour fournir jusqu'à un million de ses puces à Anthropic. Un accord avec Meta constituerait donc une nouvelle validation pour les TPU de Google, et accentuerait les craintes concurrentielles pesant sur Nvidia et dans une moindre mesure son challenger actuel AMD.
L'utilisation de ces TPU Google par de grands noms de l'IA indique ainsi, explique Bloomberg, que les fournisseurs tiers de grands modèles de langage sont susceptibles de s'appuyer sur Google comme fournisseur secondaire de puces d'accélération pour l'inférence à court terme. Les investissements de Meta, estimés à au moins 100 milliards de dollars pour 2026, laissent penser que le groupe consacrera au moins 40 à 50 milliards de dollars à la capacité des puces d'inférence l'année prochaine, selon les calculs de Bloomberg Intelligence. La consommation et la croissance du carnet de commandes de Google Cloud pourraient ainsi s'accélérer par rapport aux autres hyperscalers et néo-cloud, en raison de la demande des entreprises souhaitant utiliser des TPU et des Gemini LLM sur Google Cloud, résume Bloomberg.
Broadcom a profité en bourse des rumeurs en tant que fournisseur de Google, tout comme d'autres tels que Celestica ou Lumentum, en vive hausse hier soir. Broadcom est partenaire d'Alphabet depuis près d'une décennie pour le développement des fameux TPU, sur lesquels est aussi entraîné le dernier modèle d'IA très prometteur Gemini 3 de Google, qui fait frémir OpenAI.
Apple a supprimé selon Bloomberg des dizaines de postes commerciaux afin de rationaliser son offre de produits aux entreprises, aux établissements scolaires et aux gouvernements. Il s'agit, souligne l'agence, d'une mesure inhabituelle pour le fabricant d'iPhone. La direction du groupe californien à la pomme a informé les employés concernés au cours des deux dernières semaines, selon des sources de Bloomberg proches du dossier. Les suppressions de postes toucheraient l'ensemble de l'organisation commerciale, certaines équipes étant particulièrement affectées. Parmi les postes concernés figurent les responsables de comptes dédiés aux grandes entreprises, aux établissements scolaires et aux agences gouvernementales, ainsi que le personnel gérant les centres de présentation d'Apple pour les réunions institutionnelles et les démonstrations de produits destinées aux prospects. Apple a confirmé hier la restructuration de sa division sans donner plus de détails, ajoute Bloomberg.
Agilent, le géant américain des instruments de mesure et solutions scientifiques, dédiés notamment aux laboratoires et cliniques, a publié pour son 4e trimestre fiscal un bénéfice ajusté par action de 1,59$ en ligne avec le consensus de place, à comparer à un bpa ajusté de 1,46$ un an plus tôt. Les revenus trimestriels ont totalisé 1,86 milliard de dollars, légèrement supérieurs aux attentes, contre 1,7 milliard sur la période comparable de l'an dernier. Les revenus augmentent ainsi de 9,4% en données publiées et 7,2% sur une base ajustée. Le bénéfice net ajusté ressort à 452 millions de dollars. Sur l'exercice clos, les revenus totalisent 6,95 milliards de dollars, en augmentation de 6,7%, pour un bénéfice net ajusté de 1,59 milliard de dollars. Les revenus de l'exercice 2026 sont attendus entre 7,3 et 7,4 milliards, en hausse de 5 à 7%, pour un bénéfice ajusté par action allant de 5,86 à 6$. Sur le premier trimestre, les revenus sont anticipés entre 1,79 et 1,82 milliard, pour un bpa ajusté compris entre 1,35 et 1,38$.
Symbotic, groupe américain du Massachusetts actif dans l'automatisation d'entrepôt robotique, qui se présente comme un leader des technologies robotiques basées sur l'IA, bondit avant bourse à Wall Street. Sur son 4e trimestre fiscal, le groupe a affiché un bénéfice ajusté par action de 53 cents, nettement supérieur au consensus et décuplé en comparaison de l'an dernier. Les revenus ont totalisé 618 millions de dollars contre 565 millions un an plus tôt. Ils dépassent de 3% les attentes de marché. La perte nette trimestrielle ressort à 19 millions de dollars, tandis que l'Ebitda ajusté s'affiche positif de 49 millions de dollars. Pour le premier trimestre fiscal 2026, le groupe envisage des revenus allant de 610 à 630 millions de dollars, ainsi qu'un Ebitda ajusté de 49 à 53 millions.
Woodward a publié pour son 4e trimestre fiscal 2025 des revenus en croissance de 16% à 995 millions de dollars, pour un bénéfice net en vive hausse de 66% à 138 millions de dollars et un bpa ajusté de 2,09$ en progression de 48%. Sur l'exercice, les revenus ont totalisé 3,6 milliards de dollars (+7%), pour un bénéfice net de 442 millions et un bénéfice net ajusté de 424 millions de dollars, 6,89$ par titre. "Woodward a réalisé une nouvelle année de ventes record au cours de l'exercice 2025, grâce à une forte demande et à une exécution rigoureuse qui ont permis d'accroître les bénéfices et de consolider nos bases de croissance", a déclaré Chip Blankenship, président-directeur général.
Zoom Communications, l'ex-star boursière de la période des confinements, dont le cours avait culminé en octobre 2020 vers les 560$ avant de reperdre près de 90% de sa valeur en moins de quatre ans, tente de remonter la pente. Pour son 3e trimestre, le groupe a réalisé des revenus de 1,23 milliard de dollars en hausse de 4,4%, pour une marge opérationnelle ajustée de 41,2%. Le cash flow opérationnel a grimpé de 30% à 629 millions de dollars. Le bénéfice ajusté par action a augmenté de 10% à 1,52$. Le groupe a augmenté son autorisation de rachat d'actions ordinaires d'un milliard de dollars.
Keysight, le fournisseur américain d'équipements et logiciels de test et mesure électronique, a dépassé les attentes au 4e trimestre, avec un bénéfice ajusté par action de 1,91$ et des revenus de 1,42 milliard de dollars. Un an plus tôt, le bpa ajusté se situait à 1,65$ pour des revenus de 1,29 milliard. Le bénéfice net ajusté a représenté 331 millions de dollars contre 288 millions un an auparavant. Le free cash flow a reculé à 188 millions de dollars contre 328 millions sur la période comparable de l'an dernier. A fin octobre, le niveau de cash et équivalents était de 1,87 milliard de dollars. Sur l'exercice clos, les revenus ont totalisé 5,37 milliards de dollars, pour un bénéfice net ajusté de 1,24 milliard de dollars et 7,16$ par titre. Le groupe envisage pour son premier trimestre fiscal 2026 des revenus de 1,53-1,55 milliard, pour un bpa ajusté de 1,95 à 2,01$.
Alibaba, le géant chinois du commerce en ligne, a publié pour son deuxième trimestre fiscal des revenus supérieurs aux attentes. Les revenus ont totalisé 247,8 milliards de yuans ou 34,8 milliards de dollars, en augmentation de 5% en glissement annuel. Le bénéfice net attribuable aux actionnaires ordinaires a représenté 21 milliards de yuans, 2,95 milliards de dollars, tandis que le bénéfice net consolidé a été de 20,6 milliards de yuans ou 2,89 milliards de dollars, en recul de 53%. Le bénéfice net ajusté sur ce trimestre clos fin septembre 2025 a atteint 10,35 milliards de yuans ou 1,45 milliard de dollars, en baisse de 72%. Le bénéfice dilué ajusté par ADS a été de 4,36 yuans ou 0,61$ par titre, en déclin de 71%. Le free cash flow est par ailleurs ressorti négatif de 40,6 milliards de yuans ou 5,7 milliards de dollars, avec l'augmentation des dépenses dans l'infrastructure cloud et l'investissement dans le 'quick commerce'. A fin septembre, le niveau de trésorerie et investissements liquides atteint environ 80,6 milliards de dollars.
Dick's Sporting Goods, groupe américain de distribution d'articles de sport, a annoncé ce mardi des résultats du 3e trimestre contrastés et relevé ses prévisions financières. Sur le trimestre clos début novembre, le groupe a réalisé un bénéfice ajusté par action de 2,07$ (2,78$ sur l'activité Dick's), pour des ventes GAAP de 4,17 milliards de dollars en augmentation de 36% et un bénéfice net de 75 millions de dollars en retrait de 67%. Le bénéfice net ajusté a reculé de 21% à 181 millions de dollars. La croissance à comparable sur l'activité "Dick's" est désormais attendue entre 3,5 et 4%, alors que le bénéfice dilué par action de l'activité est anticipé entre 14,25 et 14,55$. Le groupe a finalisé l'acquisition de Foot Locker pour devenir un leader mondial dans l'industrie de la distribution d'articles sportifs.
Analog Devices, spécialiste de la conception, la fabrication et la commercialisation de circuits intégrés, a annoncé ce mardi pour son 4e trimestre fiscal un bpa ajusté de 2,26$, au-dessus des attentes de marché, pour des revenus de 3,08 milliards de dollars (+26%) également meilleurs que prévu et un bénéfice net de 788 millions de dollars. Le bénéfice opérationnel a grimpé de 66% à 945 millions de dollars sur le trimestre. Le bénéfice opérationnel ajusté s'est apprécié de 33% à 1,34 milliard de dollars. Sur l'exercice clos, les revenus ont augmenté de 17% à 11,02 milliards de dollars, pour un bénéfice d'exploitation en hausse de 44% à 2,93 milliards et un bénéfice opérationnel ajusté en augmentation de 20% à 4,62 milliards de dollars. Le free cash flow annuel a atteint 4,3 milliards. Pour son premier trimestre fiscal 2026, le groupe envisage des revenus de 3,1 milliards de dollars, plus ou moins 100 millions de dollars, pour une marge opérationnelle ajustée de 43,5%, plus ou moins 100 points de base.
Best Buy, le distributeur américain de produits électroniques, a annoncé pour son 3e trimestre des revenus supérieurs aux attentes de marché à 9,67 milliards de dollars et un bénéfice ajusté par action de 1,40$, également au-dessus du consensus. La croissance domestique à comparable a été de 2,4%. Un an avant, les revenus ressortaient à 9,44 milliards pour un bpa ajusté de 1,26$. La marge opérationnelle ajustée sur le trimestre clos s'est établie à 4% contre 3,7% un an avant. Le groupe relève ses prévisions et table désormais sur des revenus allant de 41,65 à 41,95 milliards de dollars pour l'exercice, pour un bénéfice ajusté par action allant de 6,25 à 6,35$. La croissance à comparable de l'activité est attendue entre 0,5 et 1,2%. La marge opérationnelle ajustée est prévue à 4,2%.
Burlington Stores, le détaillant américain discount en vêtements et décoration, a annoncé pour son 3e trimestre un bénéfice ajusté par action de 1,80$ (+16%), au-dessus des attentes, pour des revenus en croissance de 7% en glissement annuel à 2,71 milliards de dollars. La croissance à comparable a été de 1%. Le bénéfice net s'est établi à 105 millions de dollars. La marge d'Ebit ajusté a augmenté de 60 points de base. Les estimations ressortent en ligne avec les attentes, le groupe envisageant un bpa ajusté allant de 4,50 à 4,70$ sur le 4e trimestre fiscal, pour des revenus en augmentation de 7 à 9%. Le groupe renforce ainsi sa guidance annuelle entre 9,69 et 9,89$ de bpa ajusté.
J.M. Smucker, le groupe alimentaire américain connu pour son beurre de cacahuètes, a annoncé pour le deuxième trimestre fiscal un bénéfice net de 241 millions de dollars et un bénéfice ajusté par action de 2,10$ (+24%), légèrement inférieur au consensus, pour des revenus de 2,33 milliards de dollars quand à eux conformes aux attentes (+3%). Le bénéfice annuel ajusté par action est désormais attendu entre 8,75 et 9,25$, soit un resserrement de la fourchette antérieure qui allait de 8,50 à 9,50$. La guidance de ventes est également resserrée, la croissance étant désormais attendue entre 3,5 et 4,5%.
Nio Inc, le concepteur chinois de véhicules électriques coté à Wall Street, a réduit ses pertes sur le trimestre clos avec la croissance de l'activité. Sur son 3e trimestre, le groupe a réalisé des revenus totaux de 21,8 milliards de yuans ou 3,06 milliards de dollars, représentant une croissance de 15% en glissement annuel et de 19% par rapport au trimestre antérieur. La marge des véhicules a augmenté à 14,7% contre 13,1% un an plus tôt. La perte nette a représenté 3,48 milliards de yuans ou 489 millions de dollars, réduite de 31% en glissement annuel et de 30% par rapport au 2e trimestre. La perte ajustée a été de 2,74 milliards de yuans soit 384 millions de dollars, réduite de 38% sur un an.
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