Mi-séance Paris : le CAC 40 se redresse vers les 7.400 pts, avant l'emploi américain
Une tendance légèrement positive sur le marché parisien
Le CAC 40 se reprend de 0,53% désormais à la mi-séance ce vendredi à 7.389 pts, débutant le mois de novembre dans le vert pour cette journée fériée mais pas chômée. Après trois séances dans le rouge, l'indice phare parisien regagne donc un peu de terrain, aidé par la tentative de reprise outre-Atlantique dans le sillage des très bons chiffres d'Amazon. Les chiffres de l'emploi américain et les indicateurs manufacturiers US attendus dans quelques instants pourraient toutefois faire évoluer encore la tendance. De plus, l'agenda est étoffé la semaine prochaine, avec de nouvelles publications d'entreprises en France et aux USA, mais aussi l'élection présidentielle américaine et la réunion de la Fed. Autant de raisons de rester sur la défensive...
En Asie ce matin, l'indice Markit / JMMA PMI manufacturier japonais final d'octobre a légèrement dépassé les attentes à 49,2, tandis que l'indice Markit / Caixin PMI manufacturier chinois du même mois s'est établi à 50,3 contre 49,7 de consensus FactSet... L'indice CIPS PMI manufacturier britannique final d'octobre a raté quant à lui le consensus à 49,9, contre 50,4 attendu.
Wall Street se redresse timidement pour l'heure avec Amazon et Intel en pré-séance ce jour, au lendemain d'une journée plombée par Microsoft et Meta. Apple s'affiche en retrait pour l'heure, suite à des résultats contrastés. Le S&P 500 est attendu en hausse de 0,4%, alors que le Dow Jones prend 0,3%. Le Nasdaq avance de 0,4% avant bourse. Les opérateurs suivront aujourd'hui les chiffres de l'emploi américain pour octobre, ainsi que deux indicateurs manufacturiers (ISM et PMI). Enfin, l'incertitude politique demeure à quelques jours de l'élection présidentielle américaine, qui s'annonce serrée entre la vice-présidente et candidate démocrate Kamala Harris et l'ex-président et candidat républicain Donald Trump. Selon les sondages récents, les deux adversaires sont très proches dans de nombreux états pivots.
En ce qui concerne la Fed, le scénario d'un assouplissement monétaire d'un quart de point le 7 novembre, à l'issue de la prochaine réunion FOMC, domine, ce qui donnerait une fourchette allant de 4,50 à 4,75%...
Ce vendredi aux Etats-Unis, les investisseurs suivront attentivement le rapport mensuel sur la situation de l'emploi pour octobre (13h30, consensus 115.000 créations de postes non-agricoles selon FactSet, 4,1% de taux de chômage et 90.000 créations dans le privé). L'indice PMI manufacturier final américain d'octobre sera révélé à 14h45 (consensus 47,5). L'ISM manufacturier sera annoncé à 15 heures (consensus 47,6).
Valeurs en hausse
Esso prend 3,5%. Le groupe finalise la vente de ses activités de raffinage et de logistique du sud de la France à la société Rhône Energies. Cette cession comprend la vente de la raffinerie Esso de Fos-sur-Mer et des inventaires associés ainsi que celle des dépôts Esso de Toulouse et Villette-de-Vienne et des parts détenues dans la société en participation Dépôt Pétrolier de la Côte d'Azur. Le personnel du groupe Esso travaillant sur les sites cédés a été transféré à la société Rhône Energies Fos-sur-Mer. Le groupe Esso continuera à approvisionner ses clients dans le sud de la France et à maintenir sa présence sur le marché français.
La raffinerie de Fos, d'une capacité de production d'environ 7 millions de tonnes par an (environ 140.000 barils par jour), opère à compter du 1er novembre 2024 sous l'autorité de la société Rhône Energies. La transaction a été conclue pour un montant de 130 millions de dollars, auquel s'ajoute la valeur des inventaires cédés au closing. Le paiement reçu au closing (avant ajustements) est de 526 M$. L'ajustement définitif de la valeur des inventaires interviendra après mesure des volumes au closing, et sera basé sur la moyenne mensuelle de novembre 2024 des prix de marché des pétroles bruts et des produits pétroliers.
Société Générale gagne encore 3,3% avec les notes de brokers. Les analystes sont nombreux à revoir leur copie sur la banque au lendemain de la présentation financière de l'établissement de la Défense. Citi a ainsi relevé à l''achat' sa recommandation sur la valeur en visant 33 euros tandis que Morgan Stanley est passé à 'surpondérer' avec une cible de 36 euros. Toujours 'vendeur' du dossier, Goldman Sachs a rehaussé la mire de 24,7 à 26,6 euros.
Stellantis grappille 0,3%. Pas de rebond pourtant pour le marché automobile français en octobre. Les immatriculations de voitures neuves ont diminué de 11,1% dans l'Hexagone en rythme annuel, à 135.529 unités, montrent les données de la Plateforme automobile (PFA). Octobre a compté 23 jours ouvrables cette année, contre 22 l'an dernier. Les immatriculations de voitures neuves du groupe Stellantis, qui regroupe notamment les marques Peugeot, Citroën, DS et Opel, ont reculé de 20,47% tandis que celles du groupe Renault (marques Renault, Dacia et Alpine) ont baissé de 11,53%. Sur les dix premiers mois de l'année, le marché français enregistre une baisse de 2,75% sur un an, avec 1.401.436 immatriculations.
Casino prend 1,7%. Au T3 2024, le chiffre d'affaires consolidé atteint 2,1 MdsE, en recul de -1,8% en données comparable et de -5,1% en données publiées après prise en compte d'un effet périmètre et de rationalisation du parc d'environ -3% et d'un effet calendaire de -0,3%. L'EBITDA ajusté est de 402 ME sur les 9 premiers mois 2024, en baisse de -24%. Le cash-flow libre atteint -539 ME sur les 9 premiers mois 2024 après paiement de dettes sociales et fiscales placées sous moratoire en 2023.
Parmi les grandes capitalisations du CAC, LVMH et Hermès avancent de 0,1%, L'Oréal demeure stable et TotalEnergies se redresse de 1,5%. Schneider Electric et Sanofi progressent de 1,2%, Airbus de 0,5% et Safran de 0,7%.
Valeurs en baisse
Viridien (-7,5%) est sanctionné malgré la confirmation de ses objectifs 2024. L'ex-CGG a dévoilé des comptes très dégradés ay troisième trimestre avec une perte nette de 10 millions de dollars contre un bénéfice de 8 M$ un an auparavant, pour un chiffre d'affaires de 219 M$ (-25%). La firme explique le recul global du chiffre d'affaires en raison de l'absence de " mega crew " pour Sensing & Monitoring (chiffre d'affaires SMO en baisse de 50%) contrairement au troisième trimestre 2023. Le groupe de services parapétroliers a malgré tout confirmé ses objectifs 2024 et sa feuille de route financière 2024-2025. Le chiffre d'affaires devrait être proche de celui de 2023 alors que l'EBITDA bénéficiera d'un mix favorable.
Pluxee consolide de 5% après sa flambée de plus de 20% jeudi. Plusieurs analystes ont revue leur copie sur le dossier à la suite de la publication trimestrielle du groupe issu de la scission de l'activité services avantages et récompenses de Sodexo en 2024. Morgan Stanley a ainsi coupé sa cible de 31 à 23 euros tout en restant à 'pondération en ligne' tandis qu'Oddo BHF ('neutre') a abaissé son objectif de 31 à 22 euros.
LDLC perd 4,5% après un premier semestre compliqué. Le groupe spécialisé dans la distribution en ligne de matériel informatique et multimédia a fait état d'un chiffre d'affaires semestriel de 243,7 ME, en recul de -8,7% (-9,1% à périmètre constant). Au-delà d'un contexte économique et politique difficile, le 2ème trimestre est également impacté par un effet de base exigeant du fait d'un retour de la croissance observé au 2ème trimestre 2023-2024. La conjoncture politique et économique a pesé au global sur la demande et allongé le cycle de renouvellement des produits high-tech, impactant inévitablement le niveau d'activité du Groupe LDLC. Ce manque d'activité qui touche tous les acteurs du secteur, pèsera mécaniquement sur la profitabilité au 1er semestre.
Sur le CAC 40, peu de baisses à signaler, avec tout de même un déclin de 1% pour AXA, un recul de Renault de 2,6%, ou une correction de 2,3% pour STMicroelectronics. Michelin rend 0,5% et Accor 0,8%, tandis qu'Edenred redonne 1,4%.
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