Interpublic retombe à Wall Street et plombe le secteur publicitaire
Interpublic, le groupe américain de communication, a publié hier soir des bénéfices et revenus décevants pour le deuxième trimestre, avec une...
Interpublic, le groupe américain de communication, a publié hier soir des bénéfices et revenus décevants pour le deuxième trimestre, avec une décroissance organique de 1,7%. Les revenus trimestriels ont totalisé 2,67 milliards de dollars, ou 2,33 milliards sur une base ajustée - contre 2,39 milliards de consensus. Le bénéfice net consolidé a été de 265,5 millions de dollars. L'EBITA ajusté avant charges de restructuration a été de 330,2 millions de dollars. La marge d'EBITA ajusté avant charges de restructuration a été de 14,2% sur le chiffre d'affaires avant dépenses facturables. Le bénéfice dilué par action a été de 0,68$ tel que publié et de 0,74$ sur une base ajustée. Le bpa dilué tel que déclaré et ajusté comprend un avantage fiscal de 0,17$ par action lié à la conclusion des audits fiscaux fédéraux de routine de la période précédente. Ainsi, le bpa ajusté en dehors de cet élément représenté 57 cents, contre 60 cents de consensus.
Philippe Krakowsky, DG d'IPG, ajoute : "(...) Parmi nos secteurs clients, la technologie a continué de peser significativement sur la croissance. En outre, une incertitude macroéconomique légèrement accrue a eu une incidence sur certains de nos actifs spécialisés et agences de consommation traditionnelles. Parallèlement, nous avons continué à générer une forte croissance dans les domaines d'activité qui ont été d'importants moteurs de notre succès depuis plusieurs années, à savoir nos offres médias et le secteur de la santé. Nous avons également constaté une solide croissance dans des disciplines telles que les relations publiques et nos offres expérientielles au cours du trimestre. Pris ensemble, ces facteurs ont entraîné une performance organique des revenus au deuxième trimestre qui ne correspond pas à nos attentes et à notre historique de croissance solide à long terme".
"Compte tenu de nos six premiers mois, nous révisons notre attente de croissance organique pour l'année complète entre 1% et 2%, tout en restant pleinement attachés à notre objectif de marge existant pour l'année de 16,7%, ce qui représente une expansion de la marge par rapport à 2022. Les performances de nos nouvelles activités à ce jour cette année ont été exceptionnellement solides, avec des victoires dans de nombreuses revues les plus importantes et les plus compétitives du secteur. Celles-ci témoignent de la force de nos offres, étayées par notre infrastructure fondamentale de données et de technologie, et fourniront de forts vents favorables alors que nous entrons dans la seconde moitié de cette année et plus encore en 2024".
Le titre décroche de 8% avant bourse à Wall Street. Les annonces pèsent sur le secteur. WPP trébuche de 4%. Publicis perd également 1,7% à Paris. Omnicom est attendu en recul de 2,5% sur la cote américaine...
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