Valls en Nouvelle-Calédonie: discussions plénières sur l'avenir institutionnel

Une nouvelle phase des discussions sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie s'est ouverte vendredi à Nouméa, avec la tenue d'une séance plénière réunissant l'ensemble des forces politiques locales autour du ministre des Outre-mer, Manuel Valls.
Après deux précédentes phases de discussions, cette troisième séquence - qui se poursuivra la semaine prochaine - vise à parvenir à un accord sur l'avenir institutionnel du territoire français du Pacifique sud, durement marqué par les émeutes de 2024.
Vendredi, le ministre a notamment présenté un nouveau document de travail aux différentes délégations indépendantistes et non-indépendantistes. Fruit des précédentes consultations, celui-ci doit servir de base aux discussions en cours pour rapprocher des positions encore très éloignées.
La séance au Haut-Commissariat a commencé vers 10H00 locales mais selon des sources concordantes, les représentants des Loyalistes ont menacé de quitter la table.
Selon ces mêmes sources, les Loyalistes ont déclaré ne pas avoir de mandat pour négocier le statut d'un territoire qui ne serait plus français.

Les échanges se tiennent dans un contexte toujours tendu, près d'un an après les émeutes de mai 2024, déclenchées par un projet de réforme du corps électoral.
Ces violences, les plus graves depuis les années 1980, ont fait 14 morts et causé plus de deux milliards d’euros de dégâts.
Mercredi, le ministre a mis en garde contre un risque de "chaos" en cas d’échec, rappelant que la stabilité politique était indispensable au redressement économique et social du territoire.
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