Les SCPI reprennent des couleurs
D’après les dernières statistiques du marché, la collecte brute et la collecte nette des sociétés civiles de placement immobilier ont progressé sur la période d’avril à juin de cette année.

Au printemps, les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI) sont sorties de la grisaille. Selon les données publiées le 24 juillet 2024 conjointement par l'Association française des sociétés de placement immobilier (Aspim) et l’Institut de l’épargne immobilière et foncière (IEIF) qui font référence, la collecte nette (la différence entre les versements et les retraits) de ces fonds immobiliers non cotés s’est élevée à 907 millions d’euros entre avril et mai, contre 765 millions d’euros janvier et mars de cette année.
Certes, les achats de parts de SCPI ont atteint 1,2 milliard d’euros au 2ème trimestre, soit une somme légèrement supérieure à la collecte brute du 1er trimestre (1,1 milliard d’euros). En réalité, l’embellie de la collecte nette provient essentiellement de la baisse des rachats. Le volume d’ordres de vente de parts de SCPI est passé de 625 millions d'euros au 1er trimestre à 412 millions d’euros au 2ème trimestre. Sur ce montant, 302 millions d’euros de rachats de parts ont été compensés par les nouvelles souscriptions.
Une confiance retrouvée
Cette diminution d’ordres de cession de parts conjuguée à l’augmentation des ventes réalisées montre que la « pierre papier » retrouve la confiance des investisseurs. Ceux-ci ont été quelque peu échaudés par la chute de la valorisation des parts de certaines SCPI sous l’effet de la hausse des taux d’intérêt.
Fin juin, la valeur des parts en attente de retrait ont représenté 2,6 milliards d’euros, correspondant à seulement 2,9% de la capitalisation du marché. « La situation des parts en attente reste toujours très contrastée selon les acteurs : sur un total de 213 SCPI, 91 SCPI gérées par 17 sociétés de gestion avaient des parts en attente de rachat au 30 juin 2024, tandis que 122 SCPI gérées par 44 sociétés de gestion n’en avaient aucune à cette date », souligne l’étude Aspim / IEIF.
Une large domination des fonds diversifiés
Si les investisseurs semblent rassurés, ils plébiscitent les SCPI diversifiées. Ces fonds, investis sur plusieurs biens immobiliers permettant de répartir les risques tout en augmentant le potentiel de rendement, ont capté, à eux, seuls, 63% de la collecte brute au 2ème trimestre, contre 58% au 1er trimestre.
Les SCPI diversifiées arrivent largement en tête devant les SCPI de bureaux (19% de la collecte brute), les SCPI de santé et d’éducation investies dans les cliniques, les maisons de retraite ou encore les résidences étudiantes (8%), les SCPI de logistique et de locaux d’activité investies dans les entrepôts et plateformes (5%), les SCPI de commerces (2%), les SCPI résidentiel investies dans les logements (2%) et, enfin, les SCPI d’hôtels, de tourisme et de loisirs (1%)
Source : ASPIM
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