Pourtant, en France, la production industrielle a augmenté plus que prévue en juin (+ 0,6 % après une baisse de 0,2 % en mai).

Le secteur bancaire a pesé sur la tendance alors que BCE s'est dite inquiète de l'exposition de plusieurs banques européennes à l'économie turque, dont UniCredit (- 4,83 % à 13,761 euros) et BNP Paribas (- 2,99 % à 52,56), craignant que des emprunteurs turcs ne se soient pas couverts contre la chute de la livre et fassent défaut sur les emprunts libellés en devises étrangères, qui constituent environ 40 % du bilan des banques turques. La Société Générale a perdu 2,50 % à 36,225 et Crédit Agricole 2,05 % à 12,175.

Le leader français des semi-conducteurs STMicroelectronics (- 4,89 % à 18,043) et Soitec (- 5,30 % à 66,95) ont fait les frais des commentaires prudents de Microchip Technology sur les tarifs douaniers et d'une guidance qualifiée de légère par certains analystes. Morgan Stanley a qualifié de « très confuses » les publications trimestrielles des fabricants de puces électroniques aux États-Unis.

Renault a fini en légère baisse de 0,01 % à 72,88. Morgan Stanley est passé de Pondération en ligne à Surpondérer sur la valeur en visant 88, estimant que la valorisation du constructeur automobile français avait fortement chuté en raison des espoirs déçus d'une fusion avec Nissan et des craintes grandissantes liées aux marchés émergents et à la croissance mondiale.

A contre tendance, le laboratoire Sanofi a pris 0,75 % à 73,71, soutenu par une note de Citigroup qui est passé à l’Achat sur le titre, objectif à 93.

Bénéteau (- 1,86 % à 13,70) serait sur les rangs pour reprendre le 2^ème constructeur nautique de plaisance d'Europe (après lui-même), l’allemand Bavaria, placé en redressement judiciaire depuis avril. Bavaria a réalisé en 2016 un CA de 112,3 ME pour une perte nette de - 31,7 ME.

L’indice CAC40 a ainsi clôturé en baisse de 1,59 % à 5.414,68 points dans un volume important et en hausse à 4,40 MDE et, sur la semaine, il a perdu 1,17 %.