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Wall Street hésite après la Fed

| Boursier | 122 | Aucun vote sur cette news

Pas si vite ?

Wall Street hésite après la Fed
Credits Lance Nelson

Wall Street a finalement hésité sur ses sommets mercredi soir, après la baisse des taux de la Fed de 0,25 pt et les commentaires moins offensifs que prévu de la Fed. Les investisseurs ont par ailleurs fait preuve de plus de prudence avant les résultats de trois des 'Mag 7', Microsoft, Alphabet et Meta, programmés après bourse... Le S&P 500 a terminé stable à 6.890 pts, tandis que le Dow Jones a perdu 0,16% à 47.632 pts. Le Nasdaq a lui encore progressé de 0,55% à 23.958 pts. La rencontre entre Donald Trump et le président chinois Xi Jinping qui se tiendra par ailleurs cette nuit en Corée du Sud a aussi freiné les initiatives, même si les marchés se veulent toujours optimistes dans la foulée discussions préliminaires du week-end...

En attendant, la Réserve fédérale américaine a donc comme prévu réduit de 25 points de base l'objectif de taux des "fed funds", dans une fourchette de 3,75% à 4%, deuxième baisse consécutive des coûts d'emprunt depuis la reprise du cycle d'assouplissement monétaire en septembre. La Fed a également annoncé qu'elle allait reprendre des achats limités de titres du Trésor après les signes de pénurie de liquidités apparus sur les marchés monétaires, une situation que la banque centrale américaine s'est engagée à éviter. La décision de la Fed sur les taux a été prise à dix voix contre deux. Le gouverneur Stephen Miran a de nouveau plaidé pour une réduction plus importante des coûts d'emprunt tandis que le président de la Fed de Kansas City, Jeffrey Schmid, s'est prononcé en faveur d'un statu quo, l'inflation n'affichant pas de signe de baisse, montre le communiqué de la banque centrale américaine publié à l'issue de sa réunion de politique monétaire de deux jours. Le président de la Fed, Jerome Powell, a déclaré que les responsables de la banque centrale américaine peinaient à trouver un consensus sur la politique monétaire à venir et que les marchés financiers ne devraient pas anticiper une nouvelle baisse des taux d'ici la fin de l'année. "Dans les discussions au sein du comité (FOMC) lors de cette réunion, il y a eu des points de vue très différents sur la façon de procéder en décembre", a déclaré Jerome Powell lors de la conférence de presse qui a suivi la décision la Fed. "Une nouvelle réduction du taux directeur lors de la réunion de décembre n'est pas acquise. Loin de là, la politique monétaire n'est pas prédéfinie", a-t-il ajouté... Après cette déclaration, les traders ont réduit la probabilité d'une baisse des taux en décembre à 71%, contre une probabilité de 90% précédemment... Avant la baisse du mois dernier, la dernière réduction des taux de la Fed remontait à décembre 2024.

Les responsables la Fed ont par ailleurs reconnu éprouver des difficultés dans le processus de prise de décision en raison du "shutdown", la fermeture partielle des services de l'administration américaine, qui empêche la publication d'indicateurs macroécononomiques officiels. Toutefois, même si les dernières données officielles sur le marché de l'emploi remontent à août, ils notent que "les indicateurs disponibles suggèrent" que l'économie a continué à croître à un rythme modéré... Le président de la Fed a cependant déclaré que la banque centrale surveillait de près ce qui pourrait être une détérioration de la situation du marché du travail, les ménages à faibles revenus montrant de plus en plus de signes de stress. "Nous suivons la situation de très près" concernant la hausse des annonces de licenciements, a-t-il dit en conférence de presse, tout en notant que ces annonces n'avaient pas encore fait gonfler les demandes d'allocations au chômage. "Nous pensons qu'il y a quelque chose", a-t-il ajouté en guise d'explication. "Les ménages aisés se portent bien et dépensent beaucoup, tandis que les autres font face à des difficultés croissantes", a-t-il dit...

Toujours sur le front économique cette semaine, les chiffres avancés du PIB américain du troisième trimestre seront publiés jeudi (consensus +3%), avec les inscriptions hebdomadaires au chômage. Enfin, les revenus et dépenses des ménages (avec leur indice des prix 'core PCE'), l'indice du coût de l'emploi et l'indicateur PMI de Chicago sont attendus vendredi.

L'euro reste stable sur les 1,16/$ ce soir, tandis que le brut revient sur les 60$ le wti. Le bitcoin glisse à 110.800$, l'or cote 3.960$.

Les valeurs

Nvidia a progressé encore de 3% à Wall Street, au lendemain d'un rallye de près de 5% consécutif à la keynote GTC de son patron Jensen Huang. Nvidia, déjà première capitalisation boursière mondiale, dépasse désormais les 5.000 milliards de dollars de valorisation, du jamais vu. Alors que les annonces du groupe ont encore été multiples hier, "Jensen" poursuit sur sa lancée aujourd'hui et va rencontrer le président américain Donald Trump, ce qui entretient évidemment le buzz. Parmi les nombreuses annonces du groupe hier, Nvidia va donc prendre près de 3% de participation au capital de Nokia dans le cadre d'une alliance stratégique. De nombreux autres deals ont été dévoilés, notamment avec Palantir ('opérationalisation' de l'IA), Uber Technologies (robotaxi et flotte autonome de livraison), Cisco, T-Mobile, Oracle et le Département US de l'Energie (le système Solstice comportera un nombre record de 100.000 GPU Nvidia Blackwell), et bien d'autres. Le groupe a aussi insisté sur le potentiel du marché robotique. Mais c'est surtout une annonce chiffrée de Jensen Huang qui semble avoir retenu hier l'attention des marchés. Le fondateur de Nvidia a indiqué qu'il disposait, avec Blackwell, d'une visibilité sur plus de 500 milliards de dollars de revenus sur les six prochains trimestres. L'autre catalyseur majeur pourrait être la Chine, où Nvidia est freiné pour l'heure, alors que Trump doit s'entretenir demain avec Xi Jinping et paraît dans de bonnes dispositions pour plaider la cause du champion américain des puces d'IA. Le groupe de Huang pourrait donc trouver là un relais supplémentaire de croissance, les marchés n'anticipant pas pour l'heure de très bonne surprise de ce point de vue. Huang a indiqué qu'il supposait pour l'heure que le marché chinois reste à zéro pour son groupe, mais se dit confiant dans un bon accord commercial de Trump avec la Chine et glisse qu'un retour dans le pays serait "un énorme bonus" pour Nvidia.

Cognizant (+5,7%), le groupe multinational de services informatiques et conseil a relevé ses estimations de bénéfices pour l'année, avec la flambée des dépenses des entreprises visant à améliorer leurs infrastructures digitales en intégrant l'IA. Le bénéfice ajusté par action de l'exercice est désormais anticipé entre 5,22 et 5,26$, tandis que les revenus sont attendus entre 21,05 et 21,1 milliards de dollars. Sur le 3e trimestre, les revenus ont été de 5,42 milliards de dollars (+6,5%) pour un bénéfice ajusté par action de 1,39$, à comparer à un consensus de 1,3$. Sur le T4, les revenus sont attendus entre 5,27 et 5,33 milliards.

CVS Health (-2%), la chaîne pharmaceutique américaine a annoncé pour son 3e trimestre une perte de 4 milliards de dollars du fait d'une charge exceptionnelle de près de 6 milliards de dollars concernant les activités de la clinique Oak Street Health qu'elle avait acquise il y a deux ans. Néanmoins, le géant de la santé a affiché des revenus trimestriels de 102,9 milliards de dollars en croissance de 8%, bien au-dessus des attentes, pour un bénéfice ajusté par action de 1,60$ à comparer à un consensus de 1,37$. Le groupe de Woonsocket dope ses prévisions 2025 et dit désormais anticiper un bpa ajusté allant de 6,55 à 6,65$, contre environ 6,4$ de consensus.

Boeing (-4,3%), le géant aéronautique américain a publié au titre de son 3e trimestre fiscal une perte nette massive de 5,4 milliards de dollars, ainsi qu'une perte ajustée par action de 7,47$ pratiquement deux fois plus lourde que prévu. Les revenus ont atteint quant à eux 23,3 milliards de dollars, contre 21,9 milliards de consensus. Le résultat net tient compte d'une charge de 4,9 milliards de dollars liée à la mise à jour du calendrier de certification du 777X. La production du 737 s'est stabilisée à 38 appareils par mois et un accord a été conclu avec la FAA en octobre pour la porter à 42 appareils par mois. Le flux de trésorerie d'exploitation s'élève à 1,1 milliard de dollars et le flux de trésorerie disponible à 0,2 milliard de dollars. Le carnet de commandes total de la société a atteint 636 milliards de dollars, incluant plus de 5.900 avions commerciaux.

Verizon (+2,2%), l'opérateur télécom américain a publié pour le trimestre clos des revenus totaux de 33,8 milliards de dollars à comparer à un consensus de 34,3 milliards, mais le bénéfice ajusté par action a dépassé les attentes à 1,21$. L'opérateur maintient ses estimations de profits et de cash flow libre pour l'exercice, et dit s'attendre par ailleurs à des dépenses de capitaux dans ou en dessous de la fourchette antérieure de prévisions qui allait de 17,5 à 18,5 milliards de dollars. Notons enfin que les nouveaux abonnements trimestriels ont dépassé les attentes de marché.

Caterpillar (+11,6%), le géant américain des engins de chantiers a inscrit un nouveau sommet historique à Wall Street, alors que le dossier prend déjà plus de 40% cette année. Pour son 3e trimestre, le groupe texan a réalisé un bénéfice de 2,3 milliards de dollars et un bénéfice ajusté par action de 4,95$, largement supérieur aux attentes des analystes, pour des revenus de 17,64 milliards de dollars (+10%) également bien meilleurs que prévu. Un an plus tôt, à la même période, les revenus se situaient à 16,1 milliards de dollars pour un bpa ajusté de 5,17$. L'IA soutient en effet l'unité énergie et transport du groupe et ses systèmes de production d'énergie.

Seagate (+19%), le géant californien des disques durs flambe à Wall Street, alors que le dossier a déjà pris près de 160% cette année sur le Nasdaq ! Pour son 1er trimestre fiscal, le groupe n'a pas déçu, réalisant un bénéfice net de 549 millions de dollars et un bénéfice ajusté par action de 2,61$, très nettement supérieur aux attentes. Les revenus ont atteint 2,63 milliards de dollars, également bien plus élevés que prévu. Le cash flow des opérations a été de 532 millions et le FCF de 427 millions. Sur le trimestre entamé, Seagate envisage un bpa ajusté allant de 2,55 à 2,95$, pour des revenus de 2,6 à 2,8 milliards.

Electronic Arts (stable), le géant américain des jeux vidéo qui fait l'objet d'une offre de 55 milliards de dollars du fonds saoudien PIF, de Silver Lake et d'Affinity Partners, a annoncé hier soir ses chiffres du deuxième trimestre fiscal 2026, affichant un retour à la croissance du 'net bookings' pour Madden NFL 26 et Apex Legends. EA Sports a sorti "quatre titres révolutionnaires au cours du trimestre". Le net bookings sur le trimestre s'établit à 1,82 milliard de dollars, en retrait de 13% avec la base de comparaison et la sortie de College Football 25 sur la période correspondante de l'an dernier. Les revenus ont été de 1,84 milliard de dollars sur le trimestre et le cash flow des activités opérationnelles s'est affiché à 130 millions de dollars. L'éditeur californien a affiché un bénéfice ajusté de 1,21$ par action, inférieur aux attentes, pour des revenus ajustés de 1,82 milliard également moins bons que prévu.

Mondelez (-3,9%), le groupe alimentaire américain aux marques Oreo, Trident ou Cadbury, a annoncé pour son 3e trimestre un bénéfice net de 743 millions de dollars et un bénéfice ajusté par action de 73 cents, très légèrement supérieur aux attentes, pour des revenus de 9,74 milliards de dollars tout juste en ligne avec les anticipations de marché. Le groupe prévient par ailleurs d'un impact accru sur son bénéfice annuel et d'une croissance de son chiffre d'affaires plus lente que prévu, du fait de l'incertitude commerciale et de la hausse des prix du cacao. Mondelez envisage maintenant pour 2025 une croissance organique de plus de 4% et un bpa ajusté en repli d'environ 15% à devises constantes, ce qui représente une révision en baisse de la guidance.

Booking Holdings (-0,8%), le voyagiste en ligne américain, a publié pour son 3e trimestre des revenus de plus de 9 milliards de dollars en croissance de 13%, pour un bénéfice par action de 99,5$. Ainsi, chiffre d'affaires et profits dépassent les attentes des analystes. La croissance de l'activité ressort à 8% à devises constantes. Le groupe, qui mène un programme de transformation, relève ses anticipations d'économies à 500-550 millions de dollars. Parmi les autres points marquants du trimestre clos, le nombre de nuitées a augmenté de 8% par rapport au troisième trimestre 2024, tandis que le volume brut des réservations a progressé de 14% en glissement annuel à 49,7 milliards. Le bénéfice net GAAP a atteint 2,7 milliards, en hausse de 9%, alors que l'Ebitda ajusté a grimpé de 15% à 4,2 milliards.

Visa (-1,6%) a publié pour son 4e trimestre un bénéfice ajusté par action de 2,98$ légèrement au-dessus des attentes, contre 2,71$ un an avant. Les revenus ont totalisé 10,72 milliards de dollars, 1% de mieux que le consensus, contre 9,62 milliards de dollars pour la période correspondante de l'an dernier. Le bénéfice net consolidé atteint 5,1 milliards de dollars, ou 5,8 milliards sur une base ajustée. Sur l'exercice, le bénéfice net s'élève à plus de 20 milliards de dollars en GAAP et 22,5 milliards de dollars hors éléments, pour des revenus d'environ 40 milliards de dollars en croissance de 11%. Le dividende trimestriel cash est renforcé de 14% à 67 cents.

Fiserv, le groupe fintech américain actif dans les services de paiement et fournissant des solutions pour les banques, le commerce international, la facturation ainsi que les points de vente, s'écroule ce mercredi de 44%, effaçant 30 milliards de dollars de capitalisation boursière. Le groupe prévoit désormais une croissance annuelle de son chiffre d'affaires comprise entre 3,5 et 4%, contre 10% précédemment. Le bénéfice par action ajusté annuel est désormais attendu entre 8,50 et 8,60$. Fiserv a publié un bpa ajusté de 2,04$ pour le troisième trimestre, contre 2,64$ de consensus. Le chiffre d'affaires ajusté est ressorti à 4,92 milliards de dollars contre 5,4 milliards de consensus, en raison des performances décevantes de ses activités de solutions marchandes et de solutions financières.

Garmin (-11,4%) décroche à Wall Street, alors que le groupe vient pourtant de relever ses prévisions annuelles de profits. Les opérateurs sanctionnent la hausse des charges d'exploitation et la baisse des revenus trimestriels de ses divisions outdoor et automobile. Le groupe envisage désormais un bpa ajusté annuel de 8,15$. Sur le trimestre clos, le bpa ajusté a été de 1,99$, légèrement au-dessus des anticipations...

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