Wall Street : nouveaux records, en attendant la Fed, Microsoft, Google et Meta

Wall Street s'affiche encore dans le vert avant bourse ce mercredi, sur d'énièmes sommets, en attendant la baisse des taux de la Fed, ainsi que les résultats de trois des 'Mag 7', Microsoft, Alphabet et Meta, programmés après bourse ce soir. Le S&P 500 progresse de 0,3% en pré-séance, le Dow Jones de 0,3% également et le Nasdaq de 0,4%. La rencontre entre Donald Trump et le président chinois Xi Jinping se tiendra par ailleurs demain en Corée du Sud, et les marchés sont plus qu'optimistes suite aux discussions préliminaires du week-end, qui auraient créé un environnement propice à un compromis d'après les deux parties. Trump a aussi salué hier son "allié japonais", et a annoncé aujourd'hui avoir scellé un accord commercial avec Séoul.

Sur le Nymex, le baril de brut WTI se stabilise à 60,1$. L'once d'or fin remonte de 2,2% à 4.026$. L'indice dollar avance de 0,2% face à un panier de devises. Le bitcoin se stabilise autour des 113.000$.

Trump et son homologue sud-coréen Lee Jae Myung ont bouclé ce jour un accord commercial en Corée du Sud. "Nous avons conclu notre accord, nous l'avons presque finalisé", selon le président américain. Washington et Séoul avaient dévoilé cet été un accord permettant à la Corée du Sud d'obtenir une réduction des tarifs douaniers, dans le cadre duquel le pays asiatique s'engageait à investir 350 milliards de dollars aux États-Unis, mais la structure des investissements n'avait pas été arrêtée.

Donald Trump et la Première ministre japonaise Sanae Takaichi avaient signé hier des accords portant notamment sur le commerce et les terres rares. Le président américain n'a pas tari d'éloges au sujet de son alliée "au plus haut niveau", félicitant la Première ministre pour son projet d'augmentation des dépenses de défense. "Je tiens à vous faire savoir que si vous avez la moindre question, le moindre doute, si vous souhaitez quelque chose, si vous avez besoin d'un service, si je peux faire quoi que ce soit pour aider le Japon, nous serons là", a ajouté Trump. Le Japon et les États-Unis ont dévoilé par ailleurs une liste de projets potentiels pour leur véhicule d'investissement américain de 550 milliards de dollars, élément clé de l'accord commercial.

Le président américain avait déclaré avant-hier que les États-Unis et la Chine étaient sur le point de conclure un accord commercial et tarifaire. "J'ai beaucoup de respect pour le président Xi et je pense que nous allons conclure un accord", avait lancé Trump aux journalistes à bord d'Air Force One, en route pour le Japon depuis la Malaisie. "Je pense que nous sommes parvenus à un cadre très substantiel qui évitera une hausse des droits de douane et nous permettra de discuter de ce sujet et de bien d'autres avec les Chinois", avait aussi indiqué le secrétaire au Trésor Scott Bessent sur NBC. Bessent qui ne prévoyait pas que la menace de Trump d'imposer des droits de douane supplémentaires de 100% à la Chine entrerait en vigueur le 1er novembre.

Le secrétaire au Trésor s'attendait dimanche à ce que la Chine relance ses achats de soja américain et retarde d'un an ses restrictions à l'exportation de terres rares. Selon deux sources commerciales de Reuters, la société d'État chinoise COFCO aurait bien acheté trois cargaisons de soja américain. Il s'agit des premiers achats chinois issus de la récolte américaine de cette année, juste avant la rencontre Trump-Xi. Le manque d'achats chinois a coûté aux agriculteurs américains des milliards de dollars de pertes, après qu'ils aient largement soutenu Trump lors de ses campagnes présidentielles, rappelle Reuters.

La rencontre Trump-Xi aura lieu en marge du sommet de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC) qui se tient cette semaine à Gyeongju, en Corée du Sud. Elle fera donc suite aux échanges préliminaires du week-end entre le secrétaire au Trésor Bessent et le vice-Premier ministre chinois He Lifeng, en Malaisie. Lors de leur rencontre, les deux présidents devraient aborder les récentes mesures prises par la Chine pour étouffer l'approvisionnement mondial en terres rares et ses achats de pétrole russe. D'autres sujets ont aussi émergé, tels que les contrôles américains à l'exportation de semi-conducteurs ou les achats chinois de soja américain, en passant par une éventuelle coopération en matière de construction navale et le fentanyl. Les sujets plus délicats encore tels que l'indépendance de Taïwan pourraient passer au second plan, car ils ajouteraient un frein aux débats commerciaux.

Trump a déclaré s'attendre à une baisse des droits de douane imposés par les États-Unis sur les produits chinois en raison de la crise du fentanyl, et à parler avec le président chinois au sujet de la puce d'IA Blackwell de Nvidia. "Je compte baisser ces droits de douane car je pense qu'ils vont nous aider à gérer la situation du fentanyl", a déclaré Trump aux journalistes à bord d'Air Force One ce mercredi, alors qu'il se rendait en Corée du Sud, à la veille de sa rencontre avec le président chinois. Il s'attend à ce que Pékin prenne des mesures et collabore directement avec lui pour endiguer l'exportation des précurseurs chimiques essentiels à la fabrication du fentanyl. Il n'a pas précisé l'ampleur de la réduction tarifaire, mais le Wall Street Journal a rapporté hier qu'il envisageait de réduire les droits de douane de 20% à 10% sur les produits chinois contenant du fentanyl.

La rencontre Trump-Xi est programmée demain en Corée du Sud. Trump a laissé entendre selon Bloomberg qu'il était prêt à donner à la Chine accès au processeur d'intelligence artificielle Blackwell de Nvidia dans le cadre d'un accord commercial, ce qui constituerait une concession majeure et susciterait l'ire des faucons de la sécurité nationale à Washington. "Nous parlerons des Blackwell", a déclaré Trump, vantant les mérites de la puce, la qualifiant d'extraordinaire et bien en avance sur les technologies actuellement disponibles dans d'autres pays. Il a ajouté d'après Bloomberg que Jensen Huang lui avait récemment apporté un prototype de la puce dans le Bureau ovale pour qu'il puisse l'examiner.

Les marchés ont pris note quant à eux de "l'excellent accord pour les deux pays" anticipé lors de cette réunion au sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique (APEC). "Le monde entier nous observe, et je pense que nous allons aboutir à quelque chose de très enthousiasmant pour tous", a déclaré Trump. Huang a déclaré hier à Washington que le fabricant de puces n'avait pas encore sollicité l'autorisation américaine de vendre son processeur d'IA Blackwell en Chine, les autorités de Pékin interdisant à l'entreprise d'exporter vers le marché chinois.

Sur le front économique, la balance du commerce international de biens et les stocks de grossistes qui devraient être annoncés ce jour ont été reportés avec le shutdown. Les promesses de ventes de logements de la NAR sont attendues dans une heure.

Mais c'est surtout la Fed qui tiendra la vedette dans la soirée, avec son traditionnel communiqué de politique monétaire à 19 heures pour la conférence de presse de Jerome Powell à 19h30. Une baisse de taux d'un quart de point est acquise (probabilité de 99,9% selon l'outil CME FedWatch), et les marchés anticipent un geste similaire le 10 décembre lors de la dernière réunion monétaire de l'année, ce qui ramènerait le taux des 'fed funds' entre 3,50 et 3,75%, avant une poursuite attendue des assouplissements au premier semestre 2026... Trump a laissé entendre qu'il pourrait dévoiler le nom du prochain président de la Fed d'ici la fin de l'année. "Peut-être qu'avant la fin de l'année, nous prendrons une décision sur la Fed", a affirmé le président américain, interrogé par les journalistes à bord de l'Air Force One.

Toujours sur le front économique cette semaine, les chiffres avancés du PIB américain du troisième trimestre seront publiés demain (consensus +3%), avec les inscriptions hebdomadaires au chômage. Enfin, les revenus et dépenses des ménages (avec leur indice des prix 'core PCE'), l'indice du coût de l'emploi et l'indicateur PMI de Chicago sont attendus vendredi.

Pour couronner le tout, la saison des publications financières trimestrielles accélère également outre-Atlantique. Les choses sérieuses débutent ce jour du côté des "Magnificent 7", puisqu'après Tesla, c'est au tour de Microsoft, Alphabet et Meta de publier leurs comptes (après la clôture). Caterpillar, ServiceNow, Boeing, Verizon, KLA Corporation, ADP, CVS, Starbucks, Equinix, Carvana, Equinor, Fiserv, eBay, Garmin, Public Storage, Phillips 66, Chipotle Mexican Grill, AEP, Otis, Prudential Financial, Kraft Heinz, Cognizant ou GE HealthCare, annoncent également aujourd'hui.

Apple et Amazon publient leurs derniers chiffres demain après bourse. Ainsi, cinq des "Sept Magnifiques" auront dévoilé leurs comptes cette semaine. Tesla a rappelons-le déjà annoncé, tandis que Nvidia publie bien plus tard, mi-novembre. Parmi les autres publications de résultats jeudi, on retrouve notamment Eli Lilly, Mastercard, Merck, Gilead Sciences, S&P Global, Stryker, Anheuser-Busch, Altria, Comcast, Southern Company, Intercontinental Exchange, Roblox, Bristol-Myers Squibb, Coinbase, Cigna, Strategy, Motorola Solutions et bien d'autres encore. ExxonMobil, AbbVie, Chevron ou Colgate-Palmolive boucleront la semaine.

Les valeurs

Nvidia progresse encore de 3,5% avant bourse à Wall Street à 208$, au lendemain d'un rallye de près de 5% consécutif à la keynote GTC de son patron Jensen Huang. Si le titre maintient ses gains à l'ouverture ce jour, Nvidia, déjà première capitalisation boursière mondiale, dépassera les 5.000 milliards de dollars de valorisation, du jamais vu. Alors que les annonces du groupe ont encore été multiples hier, "Jensen" poursuit sur sa lancée aujourd'hui et va rencontrer le président américain Donald Trump, ce qui entretient évidemment le buzz. Parmi les nombreuses annonces du groupe hier, Nvidia va donc prendre près de 3% de participation au capital de Nokia dans le cadre d'une alliance stratégique. De nombreux autres deals ont été dévoilés, notamment avec Palantir ('opérationalisation' de l'IA), Uber Technologies (robotaxi et flotte autonome de livraison), Cisco, T-Mobile, Oracle et le Département US de l'Energie (le système Solstice comportera un nombre record de 100.000 GPU Nvidia Blackwell), et bien d'autres. Le groupe a aussi insisté sur le potentiel du marché robotique.

Mais c'est surtout une annonce chiffrée de Jensen Huang qui semble avoir retenu hier l'attention des marchés. Le fondateur de Nvidia a indiqué qu'il disposait, avec Blackwell, d'une visibilité sur plus de 500 milliards de dollars de revenus sur les six prochains trimestres. L'autre catalyseur majeur pourrait être la Chine, où Nvidia est freiné pour l'heure, alors que Trump doit s'entretenir demain avec Xi Jinping et paraît dans de bonnes dispositions pour plaider la cause du champion américain des puces d'IA. Le groupe de Huang pourrait donc trouver là un relais supplémentaire de croissance, les marchés n'anticipant pas pour l'heure de très bonne surprise de ce point de vue. Huang a indiqué qu'il supposait pour l'heure que le marché chinois reste à zéro pour son groupe, mais se dit confiant dans un bon accord commercial de Trump avec la Chine et glisse qu'un retour dans le pays serait "un énorme bonus" pour Nvidia.

Cognizant, le groupe multinational de services informatiques et conseil, a relevé ce mercredi ses estimations de bénéfices pour l'année, avec la flambée des dépenses des entreprises visant à améliorer leurs infrastructures digitales en intégrant l'IA. Le bénéfice ajusté par action de l'exercice est désormais anticipé entre 5,22 et 5,26$, tandis que les revenus sont attendus entre 21,05 et 21,1 milliards de dollars. Sur le 3e trimestre, les revenus ont été de 5,42 milliards de dollars (+6,5%) pour un bénéfice ajusté par action de 1,39$, à comparer à un consensus de 1,3$. Sur le T4, les revenus sont attendus entre 5,27 et 5,33 milliards.

CVS Health, la chaîne pharmaceutique américaine, a annoncé pour son 3e trimestre une perte de 4 milliards de dollars du fait d'une charge exceptionnelle de près de 6 milliards de dollars concernant les activités de la clinique Oak Street Health qu'elle avait acquise il y a deux ans. Néanmoins, le géant de la santé a affiché des revenus trimestriels de 102,9 milliards de dollars en croissance de 8%, bien au-dessus des attentes, pour un bénéfice ajusté par action de 1,60$ à comparer à un consensus de 1,37$. Le groupe de Woonsocket dope ses prévisions 2025 et dit désormais anticiper un bpa ajusté allant de 6,55 à 6,65$, contre environ 6,4$ de consensus.

ADP, groupe technologique américain leader des solutions de gestion du capital humain, a publié pour son 1er trimestre fiscal 2026 juste clos un bénéfice net de plus d'un milliard de dollars, 2,49$ par titre, au-dessus des attentes, pour des revenus de 5,18 milliards de dollars également meilleurs que prévu. ADP qui fait aussi état du rachat de Pequity, fournisseur innovant de logiciels de gestion de la rémunération fondé en 2019. Cette acquisition permettra à ADP d'élargir sa gamme d'outils pour répondre aux besoins complexes de planification de rémunération de ses clients de taille moyenne, des grandes entreprises et des multinationales.

Boeing, le géant aéronautique américain, a publié au titre de son 3e trimestre fiscal une perte nette massive de 5,4 milliards de dollars, ainsi qu'une perte ajustée par action de 7,47$ pratiquement deux fois plus lourde que prévu. Les revenus ont atteint quant à eux 23,3 milliards de dollars, contre 21,9 milliards de consensus. Le résultat net tient compte d'une charge de 4,9 milliards de dollars liée à la mise à jour du calendrier de certification du 777X. La production du 737 s'est stabilisée à 38 appareils par mois et un accord a été conclu avec la FAA en octobre pour la porter à 42 appareils par mois. Le flux de trésorerie d'exploitation s'élève à 1,1 milliard de dollars et le flux de trésorerie disponible à 0,2 milliard de dollars. Le carnet de commandes total de la société a atteint 636 milliards de dollars, incluant plus de 5.900 avions commerciaux.

Verizon, l'opérateur télécom américain, a publié pour le trimestre clos des revenus totaux de 33,8 milliards de dollars à comparer à un consensus de 34,3 milliards, mais le bénéfice ajusté par action a dépassé les attentes à 1,21$. L'opérateur maintient ses estimations de profits et de cash flow libre pour l'exercice, et dit s'attendre par ailleurs à des dépenses de capitaux dans ou en dessous de la fourchette antérieure de prévisions qui allait de 17,5 à 18,5 milliards de dollars. Notons enfin que les nouveaux abonnements trimestriels ont dépassé les attentes de marché.

Caterpillar, le géant américain des engins de chantiers, prend de la hauteur avant bourse à Wall Street, attendu sur un nouveau sommet historique, alors que le dossier prend déjà plus de 40% cette année. Pour son 3e trimestre, le groupe texan a réalisé un bénéfice de 2,3 milliards de dollars et un bénéfice ajusté par action de 4,95$, largement supérieur aux attentes des analystes, pour des revenus de 17,64 milliards de dollars (+10%) également bien meilleurs que prévu. Un an plus tôt, à la même période, les revenus se situaient à 16,1 milliards de dollars pour un bpa ajusté de 5,17$.

Seagate, le géant californien des disques durs, grimpe avant bourse à Wall Street, alors que le dossier a déjà pris près de 160% cette année sur le Nasdaq ! Pour son 1er trimestre fiscal, le groupe n'a pas déçu, réalisant un bénéfice net de 549 millions de dollars et un bénéfice ajusté par action de 2,61$, très nettement supérieur aux attentes. Les revenus ont atteint 2,63 milliards de dollars, également bien plus élevés que prévu. Le cash flow des opérations a été de 532 millions et le FCF de 427 millions. Sur le trimestre entamé, Seagate envisage un bpa ajusté allant de 2,55 à 2,95$, pour des revenus de 2,6 à 2,8 milliards.

Electronic Arts, le géant américain des jeux vidéo qui fait l'objet d'une offre de 55 milliards de dollars du fonds saoudien PIF, de Silver Lake et d'Affinity Partners, a annoncé hier soir ses chiffres du deuxième trimestre fiscal 2026, affichant un retour à la croissance du 'net bookings' pour Madden NFL 26 et Apex Legends. EA Sports a sorti "quatre titres révolutionnaires au cours du trimestre". Le net bookings sur le trimestre s'établit à 1,82 milliard de dollars, en retrait de 13% avec la base de comparaison et la sortie de College Football 25 sur la période correspondante de l'an dernier. Les revenus ont été de 1,84 milliard de dollars sur le trimestre et le cash flow des activités opérationnelles s'est affiché à 130 millions de dollars. L'éditeur californien a affiché un bénéfice ajusté de 1,21$ par action, inférieur aux attentes, pour des revenus ajustés de 1,82 milliard également moins bons que prévu.

Mondelez décroche avant bourse à Wall Street, alors que le groupe alimentaire américain aux marques Oreo, Trident ou Cadbury, a annoncé pour son 3e trimestre un bénéfice net de 743 millions de dollars et un bénéfice ajusté par action de 73 cents, très légèrement supérieur aux attentes, pour des revenus de 9,74 milliards de dollars tout juste en ligne avec les anticipations de marché. Le groupe prévient par ailleurs d'un impact accru sur son bénéfice annuel et d'une croissance de son chiffre d'affaires plus lente que prévu, du fait de l'incertitude commerciale et de la hausse des prix du cacao. Mondelez envisage maintenant pour 2025 une croissance organique de plus de 4% et un bpa ajusté en repli d'environ 15% à devises constantes, ce qui représente une révision en baisse de la guidance.

Booking Holdings, le voyagiste en ligne américain, a publié pour son 3e trimestre des revenus de plus de 9 milliards de dollars en croissance de 13%, pour un bénéfice par action de 99,5$. Ainsi, chiffre d'affaires et profits dépassent les attentes des analystes. La croissance de l'activité ressort à 8% à devises constantes. Le groupe, qui mène un programme de transformation, relève ses anticipations d'économies à 500-550 millions de dollars. Parmi les autres points marquants du trimestre clos, le nombre de nuitées a augmenté de 8% par rapport au troisième trimestre 2024, tandis que le volume brut des réservations a progressé de 14% en glissement annuel à 49,7 milliards. Le bénéfice net GAAP a atteint 2,7 milliards, en hausse de 9%, alors que l'Ebitda ajusté a grimpé de 15% à 4,2 milliards.

Visa a publié pour son 4e trimestre un bénéfice ajusté par action de 2,98$ légèrement au-dessus des attentes, contre 2,71$ un an avant. Les revenus ont totalisé 10,72 milliards de dollars, 1% de mieux que le consensus, contre 9,62 milliards de dollars pour la période correspondante de l'an dernier. Le bénéfice net consolidé atteint 5,1 milliards de dollars, ou 5,8 milliards sur une base ajustée. Sur l'exercice, le bénéfice net s'élève à plus de 20 milliards de dollars en GAAP et 22,5 milliards de dollars hors éléments, pour des revenus d'environ 40 milliards de dollars en croissance de 11%. Le dividende trimestriel cash est renforcé de 14% à 67 cents.