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Clôture Wall Street : en vert pâle

| Boursier | 231 | Aucun vote sur cette news

L'attentisme se prolonge...

Clôture Wall Street : en vert pâle
Credits PivèsPictures

Wall Street termine la séance en vert très clair ce jeudi, malgré d'importantes corrections sur les dossiers Micron, Levi's ou encore Walgreens. L'ambiance de la place américaine était à la prudence, en attendant la première joute Trump-Biden, qui se tient ce soir à Atlanta en amont de l'élection présidentielle de novembre. Les investisseurs temporisent également en attente de prochaines données sur l'inflation.

En clôture, le S&P 500 grappille +0,09% à 5.482 pts. Le Dow Jones est tout aussi timide, avec un gain +0,09% à 39.164 pts. Le Nasdaq est plus ferme, s'appréciant de +0,3% à 17.858 pts.

Comme attendu, le PIB américain du 1er trimestre 2024 est ressorti en croissance sur un rythme de 1,4% en lecture finale, contre une estimation antérieure de 1,3%. L'indice des prix a progressé sur un rythme de 3,1% contre 3% de consensus. Les dépenses personnelles de consommation se sont appréciées sur un rythme de 1,5%, contre 2% de consensus.

Les commandes US de biens durables du mois de mai, qui viennent aussi d'être dévoilées, ont progressé de 0,1% par rapport à avril, contre un consensus stable. Hors transport, les commandes ont reculé de 0,1% contre +0,1% de consensus.
La balance du commerce international de biens du mois de mai est ressortie déficitaire de 100,6 milliards de dollars, contre 95,6 Mds$ de consensus et 98 Mds$ pour la lecture révisée du mois antérieur.

Les stocks préliminaires de grossistes du mois de mai ont progressé de 0,6% en comparaison du mois précédent contre 0,2% de consensus.

L'indice des promesses de ventes de logements aux Etats-Unis de la National Association of Realtors s'est affiché en recul de 2,1% en comparaison du mois antérieur, contre +1% de consensus de place mesuré par FactSet et -7,7% un mois auparavant.

Les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 22 juin se sont affichées à 233.000, contre 235.000 de consensus FactSet et 239.000 pour la lecture révisée de la semaine antérieure.

Du côté de la Fed ce jour, le patron de l'antenne d'Atlanta, Raphael Bostic, a confirmé qu'il était en faveur d'une baisse de taux cette année, potentiellement au 4e trimestre. Selon lui, l'inflation va dans la bonne direction, mais il faut être certain qu'elle se dirige vers les 2% avant la réduction initiale des taux.

Demain, il faudra suivre les revenus et dépenses des ménages pour le mois de mai ainsi que l'indice associé d'inflation "core", très suivi par la Fed, mais aussi l'indice manufacturier PMI de Chicago et l'indice du sentiment des consommateurs américains de l'Université du Michigan. Thomas Barkin et Michelle Bowman de la Fed auront aussi leur mot à dire.

Les 31 grandes banques américaines qui ont participé aux tests de résistance de la Fed seraient toutes capables de résister à une grave récession mondiale - ce qui sous-entend qu'elles n'auraient pas besoin de détenir davantage de capitaux. Les résultats publiés hier montrent donc que ces banques disposeraient de suffisamment de capitaux pour absorber les pertes et continuer à prêter dans un scénario à deux ans où le taux de chômage aux États-Unis grimperait à 10%, où les prix de l'immobilier commercial chuteraient de 40% et où le marché boursier plongerait de 55%. La simulation ferait quand même ressortir une perte collective de près de 700 milliards de dollars dans ce scénario noir... "L'objectif de notre test est de contribuer à garantir que les banques disposent de suffisamment de capitaux pour absorber les pertes dans un scénario très stressant", a déclaré Michael Barr, vice-président de la Fed chargé de la supervision.
Ce groupe des grandes banques comprend notamment JP Morgan, Bank of America, Citigroup, Wells Fargo ou Goldman Sachs. Même de grandes banques régionales telles que PNC, Truist, M&T Bank, Citizens et Regions, afficheraient des niveaux adéquats de capitaux dans ce scénario catastrophe.

Du côté des pétroles, le baril de brut WTI gagne +0,32% à 82,21$.
Le dollar prend +0,15%, s'échangeant 0,9355 face à l'euro.
L'once d'or fin termine à 2.326$. Le Bitcoin se reprend de +0,32% à 61.663$.

Les valeurs

* Walgreens Boots Alliance (-22,16% à 12,19$). La chaîne américaine de pharmacies dévisse à Wall Street. Le groupe de Deerfield, dans l'Illinois, a affiché sur le 3e trimestre fiscal clos fin mai des revenus en augmentation de 2,6% à 36,4 milliards de dollars, pour un bénéfice opérationnel de retour en territoire positif à 111 millions de dollars et un bénéfice opérationnel ajusté de 613 millions de dollars, en déclin de 36%. Le bénéfice ajusté par action a reculé de 37% à 63 cents. Le consensus était de 68 cents de bpa ajusté pour 35,9 milliards de dollars de revenus. Le groupe réduit sa guidance de bénéfice ajusté par action pour l'exercice 2024 entre 2,80 et 2,95$, afin de refléter les tendances difficiles de l'industrie pharmaceutique et un environnement "pire que prévu" de consommation aux Etats-Unis.

* Levi Strauss (-15,4% à 19,56$). Le titre du géant du jean décroche après l'annonce, pour le 2e trimestre fiscal, de résultats sans relief. Le bénéfice ajusté par action s'est établi à 16 cents sur la période, supérieur au consensus de marché, mais les revenus ont raté le consensus à 1,44 milliard de dollars seulement. Levi Strauss a par ailleurs annoncé une augmentation de 8% de son dividende à 13 cents par action. Les ventes ont progressé de 8% en glissement annuel avec la base de comparaison favorable. Levi's a maintenu ses prévisions annuelles, tablant sur un bénéfice par action allant de 1,17 à 1,27$, comprenant un impact de 5 cents du fait de la nouvelle stratégie de distribution et logistique. Notons enfin que les ventes en ligne ont grimpé de 19% en glissement annuel sur le trimestre clos.

* Micron (-7,12% à 132,23$). Malgré des résultats trimestriels supérieurs aux attentes, la guidance juste en ligne du groupe déçoit, alors que le titre s'affichait en hausse de plus de 70% cette année et se tenait au plus haut historique. La sanction met en relief les attentes très fortes du marché concernant les valeurs liées à la thématique de l'intelligence artificielle.
Le leader des puces mémoire estime que ses revenus du quatrième trimestre devraient ressortir entre 7,4 et 7,8 milliards de dollars, à comparer à un consensus de 7,6 milliards environ. Le bénéfice ajusté par action sur la période est attendu à environ 1,08$ contre 1,02$ de consensus. Le groupe profite évidemment de la très forte demande des marchés de l'IA, mais peine toujours sur ses marchés traditionnels, PC ou smartphones. Sur le troisième trimestre fiscal clos fin mai, le groupe a affiché tout de même une très forte croissance de 82% en glissement annuel, à 6,81 milliards de dollars, alors que son bénéfice ajusté par action, de 62 cents, a largement battu le consensus qui était de 50 cents. Le groupe commercialise notamment un composant essentiel du matériel d'IA, la mémoire à large bande passante HBM, qui fonctionne avec les puces Nvidia pour traiter les données et aide les systèmes à développer et exécuter des modèles d'IA.

* Nvidia (-1,91% à 123,99$). Le spécialiste des puces d'IA tenait, hier, son assemblée générale. Star de Wall Street en 2023 et en ce début 2024, le groupe est brièvement devenu la première capitalisation boursière mondiale la semaine dernière. Fort d'une demande particulièrement dynamique pour ses produits indispensables au développement de modèles d'intelligence artificielle, il pèse désormais plus de 3.000 milliards de dollars. Jensen Huang, le directeur général du groupe, a lancé à l'occasion de l'AG que la plateforme Blackwell attendue plus tard cette année va probablement devenir le produit au plus grand succès de l'histoire de Nvidia, et même peut-être de toute l'histoire de l'informatique.

* McCormick (+4,33% à 70,6$). Le géant américain des assaisonnements et épices a annoncé pour son deuxième trimestre fiscal clos fin mai des ventes en repli de -1% à 1,64 milliard de dollars, à comparer à un consensus de 1,63 Mds$. Le bénéfice ajusté trimestriel par action, de 69 cents, est ressorti supérieur aux attentes de marché. Le groupe a confirmé ses anticipations de ventes, profit opérationnel et bénéfice ajusté par action pour l'exercice 2024. Il prévoit que le bénéfice ajusté par action pour 2024 se situera entre 2,80 et 2,85$, contre 2,70$ de bénéfice ajusté par action en 2023. Pour l'exercice 2024, la société s'attend à de solides flux de trésorerie tirés par des initiatives en matière de bénéfices et de fonds de roulement et prévoit restituer une partie importante des flux de trésorerie aux actionnaires sous forme de dividendes.

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