Mi-séance Paris : retour confirmé sous les 8.000 points pour le CAC40
n plus bas juste sous les 7.900 points a même été inscrit à l'ouverture.
LA TENDANCE
Après une première incursion sous les 8.000 points vendredi dernier, le CAC40 rechute largement sur ces niveaux ce mardi, en baisse de 1,3% à 7.940 points en fin de matinée. Un plus bas juste sous les 7.900 points a même été inscrit à l'ouverture (-1,81%). Le maigre rebond hier (+0,43%) qui faisait suite à quatre séances consécutives de baisse, n'aura été qu'un feu de paille.
Les investisseurs s'inquiètent des retombées de l'attaque iranienne contre Israël et d'une éventuelle réplique susceptible d'enflammer la région. Le chef d'état-major de l'armée israélienne, Herzi Halevi, a en effet promis une riposte à l'attaque iranienne, malgré les appels de la communauté internationale à éviter toute escalade dans le conflit avec Téhéran. Le pétrole Bent demeure autour de 90$ et l'or reste au plus haut à presque 2.400 dollars l'once.
Les indicateurs suggérant que l'économie américaine se porte mieux qu'attendu se succèdent : les ventes au détail ont surpris à la hausse lundi, après plusieurs indicateurs montrant que l'inflation demeure élevée. De quoi éloigner encore les perspectives d'une baisse rapide des taux de la Réserve fédérale. L'outil 'Fedwatch' du CME Group attribue désormais une probabilité de 77% à un nouveau statu quo de la Fed en juin alors qu'une première baisse pour cette réunion était considérée comme presque acquise il y a encore quelques jours. La première baisse des taux directeurs américains pourrait même n'intervenir qu'en septembre, bien après la détente monétaire attendue en juin pour la zone euro.
VALEURS EN HAUSSE
* Pas de hausses significatives sur le CAC40. L'Oréal se maintient quand même sur les 415 euros.
* SES gagne 2,7% à 5,64 euros. Hier, Bryan Garnier a relevé sa cible sur SES de 6,5 à 7,4 euros en réitérant son avis 'achat'. Le broker pense qu'en raison des défis de l'industrie, de lourds investissements dans la croissance organique sont improbables, ce qui augmente la probabilité de rendements plus élevés pour les actionnaires.
* Eramet (+0,8%) continue à bénéficier de la hausse des prix de l'aluminium et du nickel.
VALEURS EN BAISSE
* ArcelorMittal chute de 6% à 24 euros en fin de matinée. Outre le retour de l'aversion au risque dans les salles de marché, l'aciériste est victime d'une note de la Deutsche Bank qui a dégradé le titre à 'conserver' avec une cible ramenée de 31 à 29 euros. L'analyste affirme que la faiblesse des données chinoises continue de peser sur les marchés de l'acier et du minerai de fer et que le rebond de la demande dans de nombreux marchés clés du sidérurgiste reste "faible".
* Amundi cède 1,3% à 63,1 euros malgré sa belle opération stratégique aux Etats-Unis. Le gestionnaire d'actifs a signé un protocole d'accord visant à fusionner ses activités aux Etats Unis avec Victory Capital, en échange d'une prise de participation dans ce dernier et d'accords de distribution internationaux réciproques de long terme. Dans le cadre de la transaction envisagée, Amundi obtiendrait une participation de 26,1% dans Victory Capital, sans paiement en numéraire. Amundi deviendrait ainsi un actionnaire stratégique de Victory Capital et obtiendrait deux sièges au conseil d'administration de Victory Capital à la clôture de la transaction.
* Stellantis perd près de 3% à 24,3 euros. Le constructeur automobile a confirmé la montée en cadence sur son site de Trémery, en Lorraine, des moteurs électriques grâce à la coentreprise Emotors (avec Nidec Leroy-Somer). L'évolution concerne le lancement des nouveaux moteurs M2 qui équipent la nouvelle Citroën ë-C3 et le nouvel Opel/Vauxhall Frontera Electric et M4 pour équiper les Peugeot E-3008 et E-5008 ainsi que le nouvel Opel/Vauxhall Grandland Electric. Trémery va disposer d'une capacité de production installée de plus d'un million de moteurs par an à partir de 2024, ce qui permet d'alimenter les usines d'assemblage de 8 pays. Le site joue un rôle clé dans le plan d'intégration de la chaîne de valeur électrique de Stellantis en France, en complément de la fabrication de batteries et de transmissions électrifiées pour équiper 12 modèles électriques qui seront assemblés en France.
* Les banques BNP Paribas, Crédit Agricole et Société Générale reculent d'un peu plus de 2%.
* Sanofi se maintient au-dessus des 87 euros (-0,3%). Grupo Santander a débuté le suivi de Sanofi avec un avis 'surperformer' et 113 euros dans le viseur.
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