Mi-séance Paris : le CAC 40 prolonge sa hausse après le rejet de la première motion de censure
Le résultat du scrutin de la deuxième motion de censure est attendu à 12h10.

LA TENDANCE
Le CAC 40 parvient à prolonger sa hausse de près de 2% d'hier. En fin de matinée, l'indice de la bourse de Paris progresse de 0,7% à 8.135 points. Le CAC 40 n'est plus qu'à 120 points de ses meilleurs niveaux de mars 2025 lorsqu'il était monté jusqu'à 8.258 points.
La tendance positive s'est affirmée suite au rejet de la première motion de censure déposée par le groupe LFI qui a été votée par 271 députés (la majorité requise était fixée à 289 voix). L'Assemblée nationale va désormais voter la motion de censure du RN qui n'a que très peu de chance de passer, ce qui éviterait dans l'immédiat une chute du gouvernement Lecornu. Le résultat du scrutin de cette deuxième motion de censure est attendu à 12h10.
VALEURS EN HAUSSE
Pernod Ricard avance de 1,5% à 84,7 euros malgré l'annonce d'un chiffre d'affaires en baisse de 7,6% au premier trimestre, à 2,38 milliards d'euros. Un recul légèrement plus marqué que prévu et impacté par une baisse aux États-Unis et en Chine, alors que les effets des droits de douane mondiaux et la faiblesse des économies continuent de peser sur le secteur des spiritueux déjà en difficulté. Le consensus tablait sur un recul de 7,1%. Le management a néanmoins confirmé ses objectifs pour l'exercice en cours, estimant que celui-ci sera une "année de transition" avec une amélioration des tendances au deuxième semestre. Le groupe a dit rester prudent quant à la demande en Chine, notamment à l'approche des festivités du Nouvel An chinois qui commence à la mi-février. Alexandre Ricard, directeur général de Pernod Ricard, a déclaré à 'Reuters' que les ventes aux Etats-Unis et en Chine devraient s'améliorer mais rester négatives au second semestre de l'exercice. La performance globale du groupe sera toutefois stimulée par une amélioration des ventes hors taxes dans le monde, une croissance plus rapide en Inde et une base de comparaison plus facile par rapport à l'année dernière, a-t-il ajouté.
Sartorius Stedim Biotech flambe de 9% à 203 euros, recherché après avoir revu à la hause sa guidance annuelle. Le partenaire de l'industrie biopharmaceutique s'attend désormais à afficher une croissance d'environ 9% sur l'exercice, contre 7% précédemment (avec une fourchette de prévisions d'environ plus/moins deux points de pourcentage), tandis que la marge EBITDA courant est anticipée à environ 31% (contre environ 30 à 31% auparavant). Sur les neuf premiers mois de l'année, le groupe a enregistré un EBITDA courant en forte hausse de 21% à 683 millions d'euros pour un chiffre d'affaires de 2,19 milliards d'euros, en progression de 10,2% à taux de change constants.
LVMH se maintient autour de 600 euros (+0,3%) au lendemain de sa forte hausse de 12%. Berenberg a dégradé LVMH à 'conserver' en visant 570 euros mais UBS est passe à l'achat avec un objectif de 680 euros.
VALEURS EN BAISSE
Bouygues (-1,3% à 41 euros), Free et Orange (stables) ont pris note de la décision du Groupe Altice de rejeter leur offre conjointe non engageante remise le 14 octobre au soir pour le rachat d'une large part des activités télécoms d'Altice France. Les trois opérateurs disent rester convaincus de la pertinence de leur proposition et de l'intérêt du projet industriel qu'ils poursuivent pour le marché et l'ensemble de ses parties prenantes, clients, salariés, créanciers et actionnaires. " En effet, un tel projet permettrait à la fois de préserver un écosystème concurrentiel au bénéfice des consommateurs tout en favorisant la poursuite des investissements dans les infrastructures télécoms nationales ", annoncent-ils. Aussi Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange maintiennent leur offre et souhaitent créer un dialogue constructif avec le Groupe Altice. Cette offre porte actuellement sur un montant total de 17 milliards d'euros de valeur d'entreprise pour les actifs considérés du groupe Altice en France et fait ressortir une valeur d'entreprise implicite indicative pour l'ensemble d'Altice France de plus de 21 MdsE.
FDJ United trébuche de 3% à 26,8 euros, sanctionné après son léger avertissement. Le groupe de jeux d'argent et de hasard a fait état d'un chiffre d'affaires de 864 millions d'euros au 3e trimestre, en hausse de 29% en publié, mais en recul de 3% à données retraitées et de 1% à fiscalité sur les jeux constante. Le management table désormais sur des revenus annuels supérieurs à 3,7 MdsE, contre 3,8 MdsE précédemment, avec un EBITDA courant de l'ordre de 900 ME et un taux de marge supérieur à 24%. Pour le seul quatrième trimestre, FDJ United anticipe un chiffre d'affaires en léger recul sur un an et stable à fiscalité sur les jeux constante.
GL Events cède 2% à 28,3 euros au lendemain de la confirmation de ses objectifs 2025. Le spécialiste de l'événementiel vise ainsi toujours une croissance de son chiffre d'affaires supérieure à 5% avec une amélioration de sa marge opérationnelle. En outre, dans la perspective de la finalisation des opérations de croissance externe annoncées au 1er semestre 2025, GL Events estime que son endettement net devrait rester stable en 2025.
Kering cède 1,4% à 308,7 euros. Berenberg a dégradé Kering à 'vendre' en ciblant 160 euros mais TD Cowen a rehaussé sa cible de 240 à 260 euros ('conserver').
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