Clôture Paris : important rebond mené par le luxe et les télécoms
Les poids lourds mènent la danse à Paris...

Belle journée à Paris où le CAC40 rebondit de +1,99%, ce mercredi, à 8.077 points à la fermeture des marchés. L'indice phare de la Bourse de Paris n'est plus qu'à quelques encablures de ses meilleurs niveaux de mars 2025, lorsqu'il était monté à 8.258 points. Le retour d'une légère croissance organique chez LVMH dope le secteur du luxe. Le secteur des télécoms est également animé après l'offre de Bouygues Telecom, Iliad et Orange pour l'acquisition d'une grande partie des activités d'Altice France.
Le marché parisien puise également un peu de sérénité dans volonté d'accalmie sur le plan de la politique intérieure française. Le Premier ministre Sébastien Lecornu a donné, hier, une chance à son gouvernement de dépasser, à court terme du moins, la pire crise politique de la Ve République, en cédant notamment au Parti socialiste sur la réforme des retraites. Le Premier ministre a indiqué aujourd'hui que cette suspension de la réforme des retraites de 2023, devrait intervenir à travers un amendement au projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS). Cette décision aura un coût significatif pour les finances de la France. Faut-il reculer pour mieux sauter ?
Quoi qu'il en soit, la stabilité qui découle de cette décision rassure les investisseurs, calme le marché obligataire, et réduit le 'spread' avec le Bund allemand à moins de 80 points de base.
Les investisseurs apprécient également les propos de Jerome Powell, le patron de la banque centrale américaine, qui a indiqué, hier soir, que les pressions sur le marché du travail américain avaient persisté en septembre, ce qui a renforcé les anticipations d'un nouvel assouplissement des taux d'intérêt cette année. Le président de la Fed a aussi noté que l'économie américaine "pourrait suivre une trajectoire un peu plus ferme que prévu", ce qui fait écho aux nouvelles prévisions du Fonds monétaire international, qui a revu à la hausse mardi ses estimations de croissance pour les États-Unis et le monde pour 2025.
La réaction est immédiate à Wall Street, qui accélère. A 17h45 ce mercredi, le S&P 500 prend +0,62%, à 6.685 pts. Le Dow Jones se tient fermement avec une hausse de +0,34% à 46.426 pts. Le Nasdaq prend +0,88% à 22.720 pts, malgré des craintes commerciales persistantes et le 'shutdown'.
Wall Street ignore donc les Cassandre... Le Fonds monétaire international (FMI) vient en effet de tirer la sonnette d'alarme sur le niveau de la dette publique mondiale qui devrait dépasser 100% du PIB d'ici 2029, et grimper à son niveau le plus élevé depuis 1948. L'institution exhorte donc les pays à reconstituer des réserves face à d'éventuels risques économiques. "De notre point de vue, la situation la plus préoccupante serait celle où il y aurait des turbulences financières", a déclaré Vitor Gaspar, directeur du département du département des finances publiques du FMI, lors d'un entretien accordé à Reuters. Cela pourrait déclencher une "boucle fatale" budgéto-financière, comme celle qui s'est produite pendant la crise de la dette souveraine européenne en 2010, a-t-il prévenu.
Rapelons que le FMI a relevé, mardi, sa prévision de croissance économique mondiale pour 2025 au regard d'un impact moindre qu'anticipé des droits de douane, mais a estimé qu'une nouvelle guerre commerciale entre les Etats-Unis et la Chine pourrait lourdement peser sur le PIB.
Sur le front de la macroéconomie, selon les données publiées par Eurostat -l'office statistique de l'Union européenne- la production industrielle en zone euro a baissé moins que prévu sur un mois, en août. Elle a reculé de -1,2%, alors que les économistes (interrogés par Reuters) tablaient sur -1,6% après +0,5% (révisé de +0,3%) en juillet. Sur un an, la production industrielle a enregistré une hausse de +1,1% en août, après +2% (révisé de +1,8%) en juillet. Les économistes tablaient sur une baisse de -0,2% sur un an.
Selon le FMI dans une actualisation de ses Perspectives économiques mondiales, la croissance économique de la zone euro devrait se maintenir malgré l'impact des droits de douane américains, mais cela se fera au prix d'une augmentation des dépenses publiques et d'une hausse de la dette. La croissance économique dans la zone euro est désormais attendue à +1,2% en 2025, au-dessus des +1% prévus en juillet. En 2026, elle est escomptée à +1,1%, soit une révision à la baisse par rapport aux +1,2% initialement prévus.
En France, selon les données définitives publiées, mercredi, par l'Insee, l'inflation harmonisée selon les normes européennes (IPCH) a accéléré à +1,1% sur un an en septembre, comme initialement prévu. Sur un mois, l'indice IPCH a reculé de -1,1%, conformément à la première estimation, et après +0,5% en août.
L'indice des prix à la consommation (IPC), l'inflation calculée selon les normes françaises, augmente de +1,2% en septembre sur un an, après +0,9% en août.
Les pétroles refluent encore... A 17h45, le Brent de mer du Nord redonne -0,43% à 62,01$. Le baril de brut WTI cède -0,38% à 58,2$.
Du côté des devises, l'euro se tient correctement face au billet vert (+0,25%) et s'échange 1,1638$.
L'once d'or poursuit sur sa lancée, dans une 4e séance consécutive de hausse, qui la porte à 4.190$ (3.601 euros). Le métal jaune a touché en séance un nouveau record historique de 4.218$.
La tendance est plus morose sur le Bitcoin, qui recule de -2,1% à 110.849$.
Valeurs en hausse
* LVMH (+12,22% à 597,9 euros). Le groupe de luxe termine la journée en tête du CAC40, touchant un plus haut de séance à 611,80 euros. LVMH a annoncé un retour inattendu à la croissance au 3e trimestre. Le propriétaire de Louis Vuitton et Christian Dior (+11,57% à 554,5 euros) a fait état d'une croissance organique de +1% sur la période, avec une amélioration pour toutes les activités et toutes les régions à l'exception de l'Europe où les ventes auprès de la clientèle touristique ont diminué, impactées par l'évolution des devises, qui ont pesé davantage sur ce trimestre qu'en début d'année. L'entreprise constate une demande encourageante en Chine, malgré la situation macroéconomique, a déclaré Cécile Cabanis, directrice financière de LVMH, aux analystes lors d'une conférence téléphonique. Les ventes de toutes les divisions ont dépassé les estimations des analystes, y compris la division clé de la mode et de la maroquinerie. "Nous considérons ces résultats comme un pas dans la bonne direction", affirme RBC Capital Markets. Jefferies salue "un trimestre qui stabilise le navire" et souligne que l'amélioration des résultats a contribué à faire souffler un vent d'optimisme sur la conférence d'analystes qui a suivi la publication des chiffres de LVMH. "Néanmoins, la direction a fait preuve de retenue dans ses prévisions", nuance le courtier, qui rappelle que LVMH qualifie le contexte général actuel de "difficile et instable", malgré "les premiers signes tangibles d'une innovation favorisant une amélioration relative de l'attrait des consommateurs".
Bernstein a porté son objectif de 600 à 700 euros. TD Cowen relève le sien de 500 à 550 euros.
* TotalEnergies (+3,70% à 52,11 euros). Le groupe pétrolier a effectué un point d'activité. La production d'hydrocarbures du 3e trimestre est attendue à 2,5 Mbep/j, en croissance de +4% d'une année sur l'autre, dépassant la guidance trimestrielle et annuelle de plus de 3%, malgré l'impact d'un grand arrêt sur Ichthys LNG. "Par rapport au 2e trimestre, le résultat et le cash-flow de l'Exploration-Production devraient croître plus rapidement que la croissance de 4% de la production", a précisé le géant de l'énergie. La marge de raffinage européenne de la major pétrolière française s'est élevée en moyenne à 63 dollars (54,19 euros) par tonne au 3e trimestre, soit une hausse de plus de 300% par rapport à la même période de l'année dernière, soutenue par une demande accrue de diesel pendant la saison de conduite et une réduction de l'offre due à l'interdiction par l'Union européenne d'importer des carburants fabriqués à partir de pétrole russe.
* Bouygues (+7,39% à 41,58 euros) et Orange (+3,28% à 14,015 euros). Après des années de spéculations, Bouygues Telecom, Free-Groupe iliad et Orange se sont accordés pour faire une offre conjointe non engageante pour l'acquisition d'une grande partie des activités d'Altice France pour un montant total de 17 milliards d'euros. L'offre vise notamment la plupart des actifs de l'opérateur SFR mais exclut les participations dans les sociétés Intelcia, UltraEdge, XP Fibre, Altice Technical Services et les activités du groupe Altice dans les départements et territoires d'outre-mer.
Le groupe Altice a décidé de rejeter l'offre conjointe non-engageante remise par les trois opérateurs français. "Nous vous confirmons avoir reçu hier soir une offre indicative pour une partie des actifs d'Altice France. Cette offre a été immédiatement rejetée", a indiqué Arthur Dreyfuss, le PDG d'Altice France, dans une lettre aux salariés de SFR. Affaire à suivre ; le marché adhère...
* Adocia (+7,78% à 10,8 euros). Tonghua Dongbao, partenaire d'Adocia, a publié des résultats positifs pour le 2e essai clinique de Phase 3 sur BioChaperone Lispro (THDB0206 injection), une nouvelle formulation d'insuline ultra-rapide. Menée par le groupe chinois, cette étude de Phase 3 a été approuvée par les autorités réglementaires chinoises (CDE1). L'étude randomisée, ouverte, multi-centrique a évalué la sécurité et l'efficacité de THDB0206 injection en comparaison avec Humalog chez des adultes atteints de Diabète de Type 1.
* Stellantis (+3,27% à 8,645 euros). Le constructeur automobile mise gros sur les Etats-Unis... Il a annoncé un plan d'investissement de 13 Mds$ sur les 4 prochaines années pour renforcer ses activités sur ce marché clé, et accroître son implantation industrielle sur le territoire américain. Il s'agit de l'investissement le plus important de l'entreprise en un siècle d'histoire aux Etats-Unis. Ce plan soutiendra le lancement de 5 nouveaux véhicules dans le portefeuille de marques et dans des segments stratégiques, la production d'un tout nouveau moteur 4 cylindres ainsi que la création de plus de 5.000 emplois dans ses usines de l'Illinois, l'Ohio, le Michigan et l'Indiana.
* Havas (+2,48% à 1,511 euros). Au cours du 3e trimestre, Havas a enregistré une solide performance organique. Le groupe enregistre un revenu net de 656 ME, en progression organique de +3,8% par rapport à la même période de 2024, ayant bénéficié d'un effet de base favorable. Cette performance reflète le développement sous-jacent des activités dans chaque division au cours du troisième trimestre 2025, en particulier dans la division Santé.
La guidance 2025 est affinée à la hausse avec une croissance organique du revenu net entre +2,5% et 3% contre une croissance au-dessus de 2% précédemment. La marge d'EBIT ajustée est attendue en progression d'environ +50 points de base, soit environ de 12,9% contre une marge comprise entre 12,5% et 13,5% précédemment...
* Rexel (+1,27% à 28,81 euros). Le leader mondial de la distribution professionnelle de matériel électrique a communiqué des ventes représentant 4,758 MdsE au 3e trimestre 2025, en hausse de +3% à jours constants. La croissance des ventes annuelles de 2025 est désormais anticipée "légèrement positive" par rapport à 2024 (affinée par rapport à "stable à légèrement positive"). Les objectifs de rentabilité et de cash-flow sont également confirmés dans un environnement qui reste concurrentiel.
Par ailleurs, lors de sa réunion du 14 octobre, le Conseil d'administration de Rexel a coopté à l'unanimité, sur recommandation du Comité des nominations, de la gouvernance et de la RSE, Robert Schuchna en tant que membre non-indépendant du Conseil, à effet du 15 octobre. Ce dernier est nommé membre du Comité d'audit et des risques ainsi que du Comité des nominations, de la gouvernance et de la RSE.
* Michelin (+0,34% à 26,20 euros). L'équipementier de Clermont-Ferrand se reprend modestement au lendemain d'un plongeon de -9%, hier et un repli cumulé de -15,2% sur les quatre dernières séances. L'avertissement tant redouté est donc désormais officiel... Au regard de ses résultats financiers du 3e trimestre, qui reflètent une nouvelle détérioration de l'environnement économique par rapport aux prévisions établies en juillet, e fabricant de pneus revu à la baisse sa guidance 2025. Compte tenu d'une activité très détériorée en Amérique du Nord avec des volume des ventes en baisse de près de 10% au troisième trimestre, de l'évolution des droits de douane et de l'affaiblissement du dollar américain, le management anticipe désormais un résultat opérationnel des secteurs (ROS) à taux de change constants (2024) entre 2,6 et 3 MdsE (précédemment plus de 3,4 MdsE). Le Free-Cash-Flow avant acquisitions devrait se situer entre 1,5 et 1,8 MdE (précédemment supérieur à 1,7 MdE). Le pneumaticien publiera ses ventes du 3e trimestre le 22 octobre.
Parmi les derniers avis, Citigroup vient d'abaisser son objectif de cours de 36 à 32 euros. Le broker a expliqué que l'avertissement est "plus négatif que prévu", avec l'espoir désormais que "le consensus se stabilise à des niveaux permettant une période d'apaisement des inquiétudes concernant les marges et les prévisions". Citi avait déjà réduit ses estimations pour le 2e semestre 2025-2026 et prévoit une nouvelle révision à la baisse d'environ 12%, nécessaire pour atteindre le point médian. Le flux de trésorerie disponible est relativement protégé, ce qui pourrait potentiellement contribuer à "améliorer la confiance".
* Air France KLM (+0,26% à 11,77 euros). Le transporteur aérien bénéficie d'une note de Morgan Stanley qui a débuté le suivi du dossier avec un avis à 'pondération en ligne'. La Deutsche Bank conserve le titre avec un objectif à 11 euros, tandis que la valeur affiche une avance de +48% depuis le 1er janvier après un parcours sans faute cet été...
La compagnie aérienne franco-néerlandaise a été portée par sa publication intermédiaire et par plusieurs ajustements d'analystes à la suite de cette présentation. Barclays est ainsi toujours à 'pondération de marché' avec un objectif à 12,50 euros "en raison de la hausse des revenus unitaires"... "L'augmentation d'un point des revenus unitaires par passager pour l'exercice 2025 a un impact significatif de 29% sur nos estimations d'Ebit", souligne le courtier qui a salué au passage la montée au capital de SAS.
Valeurs en baisse
* Ekinops (-33,86% à 1,852 euro). L'action est sanctionnée après un trimestre décevant, un avertissement sur les revenus, et le départ du PDG. Si une reprise progressive du marché des télécommunications est attendue au cours des prochains trimestres, sous l'effet de nouvelles applications (IA et Cloud), l'activité devrait rester difficile sur la fin de l'année, dans un environnement économique et géopolitique complexe, et en l'absence d'une reprise de l'activité sur le 1er client du groupe avant 2026. Dans ce contexte, Ekinops estime que l'objectif d'un chiffre d'affaires annuel 2025 consolidé compris entre 110 et 120 ME ne sera pas rempli. Pour la fin de l'exercice, le management compte renouer avec la croissance séquentielle au 4e trimestre par rapport au trimestre précédent, et accentue ses efforts de contrôle des coûts.
* Europlasma (-11,97% à 1,25 euro). Le Conseil d'administration du groupe du Sud-Ouest a décidé de procéder à une réduction du capital motivée par des pertes par voie de réduction de la valeur nominale des actions d'un montant de 2,50 euros à 0,025 euro. A l'issue de cette opération, le capital d'Europlasma est réduit à 38.378,375 euros divisé en 1.535.135 actions ordinaires de 0,025 euro de valeur nominale chacune. Le montant de la réduction a été affecté intégralement au compte de réserves indisponibles destiné à l'imputation des pertes futures qui se trouve ainsi porté de 1.158.481.955,90 euros à 1.154.682.496,77 euros. Cette opération, purement technique, est sans incidence sur le nombre d'actions en circulation et a pour objet de permettre à Europlasma de "disposer d'un cours de bourse supérieur à la valeur nominale de l'action".
* Inventiva (-9% à 3,64 euros). La société biopharmaceutique a enregistré un document préalable intitulé "Form F-3", auprès de la US Securities and Exchange Commission (Etats-Unis), dans le cadre de la mise en place d'un programme de financement en fonds propres dit At-the-Market offering. Chaque ADS représente une action ordinaire d'Inventiva, pour un montant brut total allant jusqu'à 100 M$, sous réserve de la limite réglementaire de 30% de dilution sur une période de 12 mois glissants et dans la limite des demandes des investisseurs formulées dans le cadre du programme. La société a l'intention d'utiliser le produit net des ventes d'ADS émis dans le cadre du Programme ATM afin de financer la recherche et le développement du lanifibranor, le besoin en fonds de roulement et les besoins généraux de l'entreprise. Les ADS et les actions ordinaires sous-jacentes seraient émises par voie d'augmentation de capital avec suppression du droit préférentiel de souscription des actionnaires, dans la limite d'un montant total maximum de 100 M$. Les nouvelles actions ordinaires à vendre sous forme d'ADS seraient émises dans le cadre d'une ou plusieurs offres, au prix du marché de chaque offre d'ADS au moment de la fixation du prix de l'augmentation de capital correspondante.
* Exosens (-3,45% à 47,6 euros). HLD Europe a conclu un accord avec Theon International, principal client du groupe, pour la cession de 9,8% du capital d'Exosens au prix de 54 euros par action. La réalisation de la cession, qui reste soumise à diverses notifications réglementaires, devrait intervenir au début du 1er trimestre 2026. A l'issue de cette opération, HLD Europe restera le 1er actionnaire d'Exosens, avec une participation de 22,42% du capital de la société.
* Gecina (-1,26% à 82,15 euros). Le groupe immobilier enregistre une hausse de ses revenus locatifs de +4% au 3e trimestre (539 ME, +21 ME vs 3e trimestre 2024), portée par une croissance organique de +3,7% et l'impact positif des livraisons récentes en 2024 et 2025. La performance opérationnelle est solide avec 114.000 m2 de bureaux loués depuis le début de l'année (+9% de réversion totale et + 28% dans le QCA élargi), 1.300 baux résidentiels signés, un taux d'occupation stable. La structure financière ressort renforcée après le succès de l'émission obligataire verte de fin juillet à des conditions très attractives et rachat anticipé de près de 530 ME sur les maturités 2027 et 2028, optimisant ainsi le profil de dette.
La guidance 2025 est confirmée avec un résultat récurrent net part du Groupe attendu entre 6,65 et 6,70 euros par action, soit une hausse de +3,6% à +4,4% par rapport à 2024.
Trois dossiers sont nettement à contre-courant sur le CAC 40 et redonnent plus de 2% : Thales (-3,18%) Edenred (-2,85%) et Euronext (-2%).
* Scor SE (-1,92% à 30,7 euros). Fitch Ratings a relevé la perspective crédit associée à la note émetteur long terme 'A' de la Scor de 'stable' à 'positive'. Cette révision s'explique par l'amélioration attendue des résultats du groupe de réassurance, en particulier dans ses activités vie et santé, grâce aux efforts réalisés par le groupe pour restaurer sa rentabilité, qui a été touchée par la révision des hypothèses L&H de 2024, souligne l'agence. La notation continue par ailleurs de refléter la position de leader de Scor dans le secteur mondial de la réassurance et sa très forte capitalisation.
* AXA (-0,02% à 40,17 euros). L'assureur a placé auprès d'investisseurs institutionnels une émission d'obligations super subordonnées Reg S à durée indéterminée pour un montant de 750 ME (Obligations Restricted Tier 1) et d'obligations subordonnées Reg S à échéance 2056 pour un montant de 750 ME (Obligations Tier 2 et avec les Obligations Restricted Tier 1, les Obligations).
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