Entretien avec Xavier Rojo, Directeur Administratif et Financier de Claranova
Nous souhaitons céder les activités non stratégiques d'Avanquest : logistique, packaging et papier photo

Boursier.com : Le pôle MyDevices est-il toujours en vente ?
X.R. : Cette activité a vocation à être vendue. Des discussions sont en cours alors que des marques d'intérêt sont apparues. Il ne faut toutefois pas espérer que la cession dégage une valeur très spécifique. A l'origine, MyDevices apparaissait précurseur. L'ambition initiale était de constituer une plateforme unique pour connecter les objets IoT. L'essor espéré n'a pas eu lieu... Par ailleurs, ce métier est très éloigné du core business d'Avanquest.
Boursier.com : D'autres désengagements sont-ils en cours ?
X.R. : Nous souhaitons céder les activités non stratégiques au sein d'Avanquest. Il s'agit de la logistique, du packaging et du papier photo. La partie européenne a déjà été vendue. Le pôle américain réalise un chiffre d'affaires de 8 M$ avec un Ebitda légèrement positif. Des négociations sont menées en vue d'une vente...
Boursier.com : Claranova sera alors entièrement recentré...
X.R. : Effectivement, la société sera alors pleinement un éditeur de logiciels en mode SaaS avec une technologie 100% propriétaire. 95% des ventes s'effectuent en BtoC. Nous souhaitons augmenter la partie BtoB de 5% à 10% du total. Le BtoB présente de nombreuses vertus avec une récurrence stable, de gros volumes, des ventes croisées... Dans l'ensemble, Claranova bénéficie d'une rentabilité reconstituée avec un désendettement massif lié à la vente de PlanetArt. Les capitaux propres sont redevenus positifs avec un profil de risque favorable...
Boursier.com : Quelles sont vos ambitions ?
X.R. : Nous visons une croissance organique de +8% à +11% par an. Nous avons également des ambitions en matière d'acquisitions. Le secteur des logiciels présente de nombreuses opportunités alors que la consolidation est en cours. Nous visons l'apport d'une expertise technologique spécifique ou d'une rationalité géographique.
Boursier.com : Pourquoi la croissance s'est-elle limitée à +1% sur le dernier exercice ?
X.R. : Nous avons été moins actifs que d'habitude en recherche de nouveaux clients. Cette maîtrise des dépenses marketing a permis de soutenir la rentabilité...
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