Entretien avec Sylvain Bechet, Directeur Général Finances de GL Events
Nous avons fait le choix de ce niveau de dividende à 0,70 Euro...
Boursier.com : Vous portez le dividende à 0,70 EUR. On ne s'attendait pas forcément à un tel niveau, aussi rapidement, puisqu'il ressort supérieur à celui d'avant Covid...
L'exercice 2023 s'étant bien déroulé et nos anticipations pour 2024 étant bonnes, nous avons fait le choix de ce niveau de 0,70 Euro. En tenant aussi compte du fait que le dividende avait été coupé durant la période de Covid. En outre, eu égard à la rémunération qu'on peut aujourd'hui obtenir sur d'autres placements, il nous a aussi paru judicieux de marquer le coup!
Boursier.com : Vous attendez une croissance de +7% pour 2024. Vous débutez donc l'exercice de façon plus optimiste que l'an passé à pareille époque, alors que le contexte économique ne semble pas des plus faciles...
En Amérique du Sud la dynamique est bonne au Chili et au Brésil, les carnets de commandes se remplissent. Au Brésil, la livraison de notre nouveau parc d'exposition à Sao Paulo sera le gros enjeu de l'année. En France, la biénalité défavorable va aboutir à une réduction d'activité sur le pôle "Exhibitions", mais cela sera compensé par l'activité liée aux J.O. 2024. Le volume de contrats pour les J.O. atteint 300 ME dont 55 ME déjà reconnus en 2023. Les anticipations sont aussi favorables au Benelux et au Royaume-Uni. La Chine poursuit aussi sa "recovery". Nous sommes donc à l'aise avec ce +7% au global.
Boursier.com : Les deux premiers mois de l'année vont-ils dans ce sens ?
Tout à fait. Une croissance de 7% est envisageable, pour une croissance mondiale annoncée à 2,4%. En Chine en ce début d'année, nous avons ouvert un salon à Pékin dans le domaine de la décoration, rénovation et la fréquentation a été bonne. Un dans le domaine médical très bien commercialisé.
Boursier.com : Le mix sera néanmoins défavorable cette année avec moins d'activité Exhibitions et plus pour le pôle Live, ce qui va peser sur les marges...
Le mix métiers sera effectivement moins favorable en 2024. Nous avons beaucoup investi et beaucoup travaillé nos coûts sur ce pôle, Live de façon à être plus performants ce qui va nous permettre de compenser, en partie, le mix défavorable. C'est donc effectivement un beau challenge qui s'offre à nous cette année que de retrouver le niveau de marges de 2023.
Boursier.com : Après la dizaine de millions de coûts supplémentaires liée à la renégociation de la dette en 2023, à quoi faut-il s'attendre cette année ?
Nous allons renégocier environ 200 ME de dettes cette année, soit un volume inférieur à celui de 2023 qui était d'environ 300 ME. En conséquence le coût supplémentaire de la dette devrait tourner autour de 4 à 5 ME en 2024.
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote