Au lendemain d'une nette baisse le CAC s’est ressaisi, cependant la prudence restait de mise en raison de la résurgence des craintes de récession alors que les banques centrales ont clairement signifié qu’elles n’avaient pas fini avec le resserrement de leur politique monétaire.
Les derniers indicateurs économiques ont fait ressurgir le spectre d’un ralentissement beaucoup plus marqué de l’économique sans pour autant empêcher les responsables de la Réserve fédérale américaines et de la BCE de réaffirmer la nécessité de poursuivre une politique monétaire agressive.
A surveiller la semaine prochaine, lundi le discours de C. Lagarde, mardi l’activité manufacturière en Europe et aux USA, mercredi l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne, jeudi les commandes de biens durables et les ventes de logements neufs aux USA et vendredi l’inflation américaine.
Les publications d’entreprises vont passer à la vitesse supérieure aux Etats-Unis avec mardi : Microsoft, General Electric, mercredi : Tesla, Boeing, jeudi : Visa, Intel et vendredi : Chevron, American Express et Colgate.

Sur le future Janvier

Les résistances sont : la zone 7015/7024 et 7035 voire 7054 et 7084,5 puis la zone 7130/7143 voire 7214 et 7262 puis 7377,5.

Les supports sont : 6924 et la zone 6850/6865 et la zone 6797,5/6820 puis 6725 et 6686,5.

En intraday, le biais reste baissier sous 6997.

Graphiquement, le Future CAC40 (Cf. graphique joint en 14 Heures) a accusé le coup suite à l’impulsion baissière de jeudi même si pour l’heure cette phase de consolidation reste contenue.
Effectivement, pour valider une véritable reprise de la dynamique de hausse il faudrait déjà refranchir 7015 puis 7065 et enfin 7115, un niveau correspondant au point haut du 18 janvier.
Si tel était le cas, le CAC pourrait alors s’attaquer à la cible de moyen/long terme autour de 7200/7300 points.
Un niveau obtenu en répliquant la hauteur du canal baissier de long terme, au sein duquel l’indice a évolué depuis les plus hauts annuels de 2022. 

A contrario, si le scénario d’une configuration en vague d’Eliott venait à se confirmer, le repli serait au minimum autour la zone d’alerte située à 6800/6850. La consolidation pourrait aussi se concrétiser dans le sillage de la sortie en gap baissier d’un biseau ascendant (figure de retournement baissière) qui devra aussi être confirmé par la cassure en clôture des 6949 points. Si tel était le cas, 6850 et 6800 seraient les prochaines cibles avant une consolidation plus appuyées en direction de 6740 et 6700 points.