Wall Street bien orienté avec Nvidia
Wall Street progresse avant bourse ce mercredi, toujours soutenu par le rebond de Nvidia, qui a repris 6,8% hier soir et est encore attendu dans le...
Wall Street progresse avant bourse ce mercredi, toujours soutenu par le rebond de Nvidia, qui a repris 6,8% hier soir et est encore attendu dans le vert ce jour, après une sanction de 15% sur ses pics historiques récents de plus de 140$. Le S&P 500 avance de 0,2% en pré-séance et le Nasdaq de 0,4%, tandis que le Dow Jones se stabilise.
Les marchés seront attentifs ce jour aux ventes de logements neufs aux Etats-Unis pour le mois de mai 2024 (16 heures, consensus FactSet 647.500), ainsi qu'au rapport hebdomadaire du Département à l'Energie concernant les stocks pétroliers domestiques pour la semaine close au 21 juin (16h30).
Demain, le programme économique sera assez chargé, avec les commandes de biens durables du mois de mai (attendues stables), le PIB final du premier trimestre (3e estimation attendue à +2,9%), la balance du commerce international des biens, les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close au 22 juin (consensus 233.500), ainsi que les stocks de grossistes ou que les promesses de ventes de logements du mois de mai (consensus +1% en comparaison du mois antérieur).
Enfin, vendredi, il faudra suivre les revenus et dépenses des ménages pour le mois de mai ainsi que l'indice associé d'inflation "core", très suivi par la Fed, mais aussi l'indice manufacturier PMI de Chicago et l'indice du sentiment des consommateurs américains de l'Université du Michigan. Thomas Barkin et Michelle Bowman de la Fed auront aussi leur mot à dire.
Janet Yellen, ex-patronne de la Fed et désormais Secrétaire américaine au Trésor, a indiqué à Yahoo! Finance qu'elle ne voyait pas le fondement d'une récession aux Etats-Unis et qu'elle s'attendait par ailleurs à ce que l'inflation revienne vers l'objectif de 2% de la Fed l'année prochaine, soit un rythme plus rapide qu'anticipé par les banquiers centraux. La projection médiane des membres de la Fed la semaine dernière faisait quant à elle ressortir un retour de la mesure préférée d'inflation de la Fed à 2% en 2026. Le 'dot plot' de la Fed montrait aussi la perspective d'une seule baisse des taux cette année.
Mary Daly, patronne de la Fed de San Francisco, a quant à elle précisé avant-hier qu'il y avait des risques pour le marché du travail, qui serait proche d'un point d'inflexion où un ralentissement supplémentaire pourrait se traduire par une montée du chômage. Elle a par ailleurs disserté sur différents sujets et noté que l'intelligence artificielle réduisait les coûts et pourrait par conséquent constituer une force déflationniste. Prudente, elle juge tout de même que les turbulences des données sur l'inflation jusqu'à présent, cette année, n'ont pas inspiré confiance. Néanmoins, il n'y a pas non plus de preuve qu'une stagflation ou une récession seraient à venir. "Nous devons pleinement restaurer la stabilité des prix sans perturbation douloureuse de l'économie", a aussi lancé Daly.
"Jusqu'à présent, le marché du travail s'est lentement ajusté (...). Mais nous nous rapprochons d'un point où cette issue bénigne pourrait être moins probable", a déclaré Daly lundi dans un discours préparé pour être prononcé au Commonwealth Club World Affairs de Californie à San Francisco. "Le futur ralentissement du marché du travail pourrait se traduire par une hausse du chômage, car les entreprises doivent ajuster non seulement les postes vacants mais aussi les emplois réels", a-t-elle déclaré. "À ce stade, l'inflation n'est pas le seul risque auquel nous sommes confrontés", a ainsi estimé la responsable.
La gouverneure Michelle Bowman a jugé pour sa part que les taux devaient être maintenus pendant un certain temps pour venir à bout de l'inflation. Dans ses remarques préparées pour une intervention à Londres, elle a estimé que l'inflation américaine demeurait élevée, avec un certain nombre de risques haussiers concernant les prix. "Il est peu probable que les améliorations de la chaîne d'approvisionnement et l'augmentation de l'offre de main-d'oeuvre issue de l'immigration, qui ont contribué à faire baisser l'inflation l'année dernière, se poursuivent", a-t-elle estimé. Les conflits régionaux pourraient par ailleurs exercer une pression à la hausse sur les prix de l'énergie et des denrées alimentaires. Des conditions financières plus souples ou des mesures de relance budgétaire pourraient aussi alimenter l'inflation. Les besoins en matière de logement des immigrés ainsi que les tensions sur le marché du travail, pourraient également faire grimper les prix...
"Si les données disponibles indiquent que l'inflation évolue durablement vers notre objectif de 2%, il deviendra éventuellement approprié de baisser progressivement le taux des fonds fédéraux pour éviter que la politique monétaire ne devienne trop restrictive", a tout de même glissé Bowman.
Dans l'actualité des entreprises à Wall Street, FedEx a publié hier soir des comptes solides et indiqué qu'il étudiait ses options concernant l'activité de fret. Micron (après la clôture), Paychex (pré-séance), General Mills (avant bourse), Jefferies Financial (pré-séance), Levi Strauss (avant l'ouverture) et BlackBerry (après la clôture), annoncent leurs résultats ce mercredi. Nike (après bourse), McCormick et Walgreens Boots Alliance publient demain.
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