Séché : l'arbre qui cache la forêt ?

Séché recule de 1,3% à 104 euros ce jeudi, alors qu'au 31 mars, le chiffre d'affaires contributif du groupe s'est établi à 247,2 millions d'euros, affichant sa-stabilité par rapport au 1er trimestre 2023 (247,5 ME). La période a bénéficié de la solide contribution des acquisitions réalisées en 2023 (+20 ME). A périmètre et change constants, le chiffre d'affaires contributif affiche un recul de -7,4%.
Pour ce 1er trimestre, Séché a affiché un niveau d'activité satisfaisant sur la plupart de ses périmètres et de ses métiers, à l'exception des activités 'spots' de dépollution et d'urgence environnementale, en fort retrait en France comme à l'International par rapport à leur haut niveau du 1er trimestre 2023. Comme attendu, son chiffre d'affaires est également impacté, par la baisse des prix de vente de l'énergie par rapport au 1er trimestre 2023, et dans une moindre mesure, par une importante opération de maintenance.

Séché Environnement fait l'hypothèse d'un fort recul de ses prix de vente d'énergie en 2024 comparé à 2023. Séché confirme son objectif de croissance organique de +5% pour l'exercice 2024, pour viser un chiffre d'affaires contributif d'environ 1,1 milliard d'euros, y compris la contribution des acquisitions réalisées fin 2023 (estimée à +60 ME).

Portzamparc parle d'un trimestre "un peu faible", ce qui rappelle la volatilité des activités de dépollution... La guidance n'est toutefois pas remise en cause et le trimestre ne doit pas masquer la qualité des fondamentaux du dossier. De quoi retrouver une belle croissance au T2 et viser un cours de 120 euros avec un avis à 'renforcer'. La valorisation est en effet jugée encore abordable par l'analyste qui souligne que l'international va continuer à monter en puissance et contribuer ainsi à la hausse de la rentabilité...