La France réussit son émission obligataire
Dans le calme...
Plus de peur que de mal. La première émission d'obligations depuis qu'Emmanuel Macron a dissous l'Assemblée Nationale et annoncé la tenue d'élections législatives anticipées a rencontré une forte demande, signe que l'incertitude politique ne dissuade pas les acheteurs. Pour le moment du moins.
Le Trésor a levé ce matin 10,5 milliards d'euros via des adjudications d'obligations de trois à huit ans, ce qui correspond à la limite supérieure de son objectif. La demande sur les quatre souches représentait 2,41 fois le montant total vendu, ce qui correspond globalement aux caractéristiques des deux émissions précédentes d'échéances similaires. "Pas aussi mal que ce à quoi je m'attendais. Pas de stress majeur lié aux résultats des enchères", affirme à 'Bloomberg' Evelyne Gomez-Liechti, stratège chez Mizuho International. "Cela dit, je resterai prudent à l'égard des obligations françaises compte tenu de la proximité du premier tour de vote".
Cette émission intervenait après la très forte tension observée sur les marchés financiers français avec notamment l'élargissement du spread entre l'OAT à 10 ans et le Bund allemand de plus de 30 points de base au cours des dix derniers jours. A la suite de l'adjudication du jour, le rendement des obligations françaises à 10 ans progresse de 1,9 point de base à 3,208% tandis que le spread recule de 1,7 pb à 77,1 pts.
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