Clariane : encore des ajustements
Le titre reste chahuté...

Chahuté hier, en baisse de près de 20% en séance, Clariane revient à 2,80 euros en début de séance à Paris ce mercredi, encore sanctionné après sa publication annuelle... Le groupe de maisons de retraite médicalisées et d'établissements de santé spécialisés a fait état d'un EBITDA, pré IFRS 16 et proforma des cessions, hors activités de développement immobilier, de 595 ME, en hausse de +9,2%, pour un chiffre d'affaires de 5,282 milliards d'euros, en progression de +6,6% en base organique, à comparer à un objectif annuel supérieur à +5%. La marge est ainsi en amélioration de 30 points de base. La perte nette part du groupe (hors IFRS 16) ressort à 20 millions d'euros, contre 63 ME en 2023.
Le chiffre d'affaires 2025 est attendu en hausse d'environ +5% en base organique, ce qui soutient, avec la maîtrise des coûts opérationnels, un objectif de croissance de +6% à +9% de l'EBITDA pré IFRS 16 pro forma. Conformément aux engagements pris dans le cadre de l'extension des maturités du crédit syndiqué, le Groupe se fixe comme objectifs en 2025 une poursuite de la réduction de la dette financière nette avec un levier "Wholeco" attendu inférieur à 5,5 fois à fin 2025.
Par ailleurs, le groupe "poursuit actuellement plusieurs opérations de cessions, dans ses différentes géographies, sur des actifs immobiliers ou opérationnels, pour atteindre l'objectif d'environ un milliard d'euros de produits de cessions bruts d'ici fin 2025".
A la suite des ces annonces, AlphaValue/Baader Europe reste à la vente avec un objectif ramené de 2,11 à 1,84 euro. Gilbert Dupont avait auparavant dégradé le titre à 'accumuler' en visant un cours de 3,3 euros. Portzamparc qui à 'conserver' sur le titre a évoqué une publication conforme aux objectifs, mais avec un niveau d'endettement qui reste élevé. Oddo BHF parle de son côté de résultats conformes aux attentes et à la guidance. "En première lecture, on peut dire que Clariane tient le cap de guidance, l'inflexion opérationnelle est tractée par l'Allemagne et les Pays-Bas (tout n'est pas réglé, notamment en France), la dette reste le focus ", souligne le broker ('neutre'). C'est clairement ce dernier point qui semble avoir le plus inquiété le marché...
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