Palladium : Gros potentiel de rattrapage pour le précieux métal !
Le Palladium est un métal précieux, élément chimique dont le numéro atomique est 46.

Le Palladium est un métal précieux, élément chimique dont le numéro atomique est 46. Doux et résistant à la corrosion, il appartient au groupe du platine, avec lequel il partage de nombreuses propriétés chimiques et physiques. Moins médiatisé que l’or ou l’argent, il connait pourtant une importance croissante dans le domaine industriel, notamment dans le secteur automobile et les technologies de réduction des émissions polluantes. En plus de ces éléments, sa rareté en fait un investissement alternatif, dont la très grande volatilité devra cependant être prise en compte dans la taille de ses allocations. Il peut ainsi offrir une couverture contre l’inflation dans le cadre d’une diversification de portefeuille.
Dans l’industrie automobile, qui représente environ 80 % de la demande mondiale il est principalement utilisé dans la fabrication de catalyseurs pour les véhicules à moteur. Le précieux métal est également employé dans les secteurs électriques et électroniques qui constituent 15 % de la demande. La joaillerie est le 3ème débouché du Palladium et dans une moindre mesure, il trouve aussi des applications médicales et dans la haute technologie.
Il est possible d’investir dans le Palladium, selon son profil et sa maîtrise des risques sous forme de contrats à terme, de CFD, de produits de bourse, d’ETF et de pièces physiques.
Les gisements de palladium sont limités et la production mondiale est concentrée principalement en Russie à 46 % et en Afrique du Sud à 35 %, l’Amérique du Nord représente quant à elle 15 % de la production mondiale.
Le marché du palladium est notoirement volatile, avec des variations de prix parfois spectaculaires notamment au moment de pandémie de Covid en 2020. Après avoir atteint un niveau de résistance majeur à 3080, en mai 2021, le prix du Palladium a régulièrement baissé, en dehors d’un épisode de forte volatilité en Mars 2022, pour se stabiliser au-delà d’un support majeur à 909,80 en février 2024.
Ce support testé 9 fois depuis lors, a toujours été préservé en clôture mensuelle. Un pic de volatilité en Octobre 2024 a permis d’établir la borne haute à 1256, d’une large zone de latéralisation. Or, la bougie du mois de janvier 2025 est en passe de former un avalement haussier. En effet, les prix de celle-ci englobent les prix de la bougie du mois de décembre, ce qui, en bas de marché constitue le signal d’un retournement de la tendance à la hausse.
Si la résistance majeure à 1256 était ralliée et débordée en clôture mensuelle on pourrait alors assister à un mouvement de taille équivalent pour cibler la zone 1650/1664.
A l’inverse, un retour sous 994, invaliderait le signal et reporterait la réactivation haussière. La tendance baissière ne serait réactivée qu’à la rupture de 909,80.
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