Le chiffre d'affaires du groupe Ecoslops au 1er semestre 2023 a enregistré une baisse de -38% par rapport au 1er semestre 2022. Il s'élève à 5,52 millions d'euros (8,9 ME au 30 juin 2022). Il convient de rappeler l'effet de base élevé de l'année précédente avec un cours moyen du Brent à 96 euros/bbl (début du conflit en Ukraine) sur le 1er semestre 2022, contre un Brent à 74EUR/bbl en moyenne sur le 1er semestre 2023, soit une baisse de 23%.

Le groupe enregistre une baisse d'Ebitda de 2,5 ME qui est ainsi passé de +0,5ME au 30 juin 2022 à -2 ME au 30 juin 2023.

Le résultat net est une perte de -5,76 ME (-1,32 ME au 30 juin 2022).

Situation financière et cashflows

Au 30 juin, le groupe dispose de près de 5,5 ME de trésorerie, dont 4,7 ME de trésorerie disponible (compte tenu de 0,8ME d'avance conditionnée sur subvention d'investissements) et d'un endettement net de 24,7 ME (23,2ME au 31 décembre 2022). Le cashflow opérationnel ressort à -0,5 ME.

Perspectives

Avec un bilan restructuré et en ligne avec ses capacités financières, le groupe va pouvoir se concentrer sur ses deux actifs stratégiques que sont Ecoslops Portugal et la Scarabox. Le groupe compte poursuivre ses efforts de développement et d'optimisation de son unité de Sines.

Il va en particulier travailler au renouvellement de la sous-concession dans le port de Sines qui échoit mi-2027 (fin de la période de 15 ans), avec les parties prenantes locales (Autorités portuaires, terminal pétrolier et GALP). Le groupe maintient son objectif de production sur l'ensemble de l'année à 20.000/22.000 tonnes.

L'activité Scarabox reste un pilier essentiel du développement du groupe dans la mesure où elle mobilise peu de capitaux et génère de bonnes marges. Ce marché est en croissance, surtout dans les pays émergents où les problématiques environnementales deviennent une priorité. Le groupe travaille activement sur un contrat en Côte d'Ivoire, dans le cadre de son partenariat avec le groupe Parlym.