Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      
7 856.89 PTS
-0.3 %
7 853.0
-0.34 %
SBF 120 PTS
5 951.44
-0.32 %
DAX PTS
23 755.49
+0.04 %
Dow Jones PTS
46 316.07
+0.15 %
24 611.35
+0.44 %
1.174
+0.12 %

La réponse du Hamas attendue après l'annonce du plan Trump pour Gaza

| AFP | 115 | Aucun vote sur cette news
Bombardement israélien sur la bande de Gaza, vu depuis Israël le 30 septembre 2025
Bombardement israélien sur la bande de Gaza, vu depuis Israël le 30 septembre 2025 ( Jack GUEZ / AFP )

Le Hamas doit encore faire connaître sa réponse au plan de paix pour Gaza de Donald Trump, approuvé publiquement par le Premier ministre israélien qui a toutefois prévenu mardi que l'armée resterait "dans la majeure partie" du territoire palestinien.

Après bientôt deux ans de guerre, la Maison Blanche a publié une proposition en 20 points censée mettre fin au conflit déclenché par l'attaque sanglante menée le 7 octobre 2023 par le Hamas contre Israël, qui a fait des dizaines de milliers de morts et transformé la bande de Gaza en champ de ruines.

Ce plan prévoit un cessez-le-feu, la libération dans les 72 heures des otages retenus par le Hamas, le désarmement du mouvement islamiste qui dirige Gaza depuis 2007 et le retrait par étapes de l'armée israélienne, avant l'installation d'une autorité de transition.

Le président américain Donald Trump accueille le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche à Washington, le 29 septembre 2025
Le président américain Donald Trump accueille le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche à Washington, le 29 septembre 2025 ( Jim WATSON / AFP )

Après une rencontre à Washington avec le président américain, Benjamin Netanyahu a affirmé lundi "soutenir" ce plan, tout en se réservant le droit de "terminer le travail" par les armes si le Hamas le bloquait ou le rejetait.

Dans une vidéo publiée mardi, il a affirmé que l'armée israélienne resterait "dans la majeure partie de la bande de Gaza".

"Nous récupérerons tous nos otages, vivants et en bonne santé", tandis que l'armée "restera dans la majeure partie de la bande de Gaza", a déclaré M. Netanyahu. "On nous dit: vous devez accepter les conditions du Hamas (...) Tsahal doit se retirer, et le Hamas peut se renforcer, contrôler la bande… Non, non, cela ne se passe pas ainsi", a-t-il ajouté.

Un plan "irréaliste"

Les médiateurs qatari et égyptien ont annoncé avoir remis le document, soutenus par de nombreux pays notamment arabes et européens, aux négociateurs du Hamas, dont la réponse n'était pas connue mardi.

Manifestation anti-gouvernementale organisée par les familles d'otages israéliens, à Tel-Aviv le 27 septembre 2025
Manifestation anti-gouvernementale organisée par les familles d'otages israéliens, à Tel-Aviv le 27 septembre 2025 ( Jack GUEZ / AFP )

Mais dans la bande de Gaza, où la quasi-totalité de la population a été déplacée par les combats, ce nouveau plan a été accueilli avec scepticisme, après deux précédentes trêves qui n'ont pas abouti.

"Clairement, ce plan est irréaliste et il a été élaboré avec des conditions dont les Etats-Unis et Israël savent qu'elles ne sont pas acceptables pour le Hamas", a estimé Ibrahim Joudeh, un ingénieur informatique de 39 ans.

En Israël, le Forum des familles d'otages a salué "un accord historique".

Isolé à l'international, confronté dans son pays aux manifestations réclamant le retour de otages, Benjamin Netanyahu est aussi sous forte pression de ses alliés d'extrême droite au sein du gouvernement, opposés à un accord qui mettrait fin à la guerre.

L'un de ces ministres, Bezalel Smotrich, a qualifié mardi le plan Trump d'"échec diplomatique retentissant" et d'oubli "des leçons du 7 octobre".

Cette attaque a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un bilan établi par l'AFP à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées durant l'attaque, 47 sont toujours retenues à Gaza, dont 25 sont mortes selon l'armée israélienne.

L'offensive israélienne menée en représailles à Gaza a fait 66.055 morts, en majorité des civils, selon les chiffres du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugés fiables par l'ONU.

Un "comité" présidé par Trump

Une fois les otages libérés, selon le plan américain, Israël relâcherait 1.700 Gazaouis faits prisonniers après l'attaque du 7 octobre ainsi que 250 Palestiniens condamnés à la prison à perpétuité.

Portraits d'otages retenus dans la bande de Gaza, à Jérusalem le 28 septembre 2025
Portraits d'otages retenus dans la bande de Gaza, à Jérusalem le 28 septembre 2025 ( HAZEM BADER / AFP )

La bande de Gaza serait gouvernée par une autorité temporaire gérant les affaires courantes, dont le mouvement islamiste serait exclu.

Ce gouvernement serait placé sous la supervision d'un "comité de la paix" présidé par Donald Trump et dans lequel l'ancien Premier ministre britannique Tony Blair jouerait un rôle.

Ce dernier a réagi en saluant un projet "audacieux et intelligent".

Parmi les points clés du plan, les Etats-Unis travailleront avec des "partenaires arabes et internationaux pour mettre en place une Force internationale de stabilisation (ISF) qui doit être immédiatement déployée à Gaza" à mesure que l'armée israélienne s'en retirera.

"Personne ne sera forcé de quitter Gaza", dit le texte alors que Donald Trump avait évoqué il y a quelques mois l'idée de vider le territoire de ses habitants.

Les membres du Hamas qui rendront les armes et accepteront une "coexistence pacifique" avec Israël seront "amnistiés". Ceux qui voudront partir de Gaza bénéficieront d'un droit de passage "protégé vers les pays de destination".

Une maison détruite par une frappe israélienne, à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 28 septembre 2025
Une maison détruite par une frappe israélienne, à Nousseirat, dans le centre de la bande de Gaza, le 28 septembre 2025 ( Eyad BABA / AFP )

Benjamin Netanyahu a par ailleurs assuré lundi que l'Autorité palestinienne, qui siège à Ramallah, en Cisjordanie occupée, n'aurait "aucun rôle à jouer" à Gaza si elle ne passait pas "par une transformation véritable et radicale".

 ■

Copyright © 2025 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Votez pour cet article
0 avis
Note moyenne : 0
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote

Jusqu'à
170€ de prime offerte*

Pour toute 1ère adhésion avant le 31 octobre 2025 inclus, avec un versement initial investi à 30 % minimum sur un (ou des) support(s) d'investissement en unités de compte, non garanties en capital.
*SOUS CONDITIONS

Ces contrats présentent un risque de perte en capital.
Information publicitaire à caractère non contractuel.

Actions les plus vues

Classement des actions les plus vues, pour la période du mardi 23 septembre 2025 au lundi 29 septembre 2025, des marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam, Growth Paris, NASDAQ et NYSE sur le site et l'application Bourse Direct.

CONTENUS SPONSORISÉS
SUR LE MÊME SUJET
Publié le 30/09/2025

L'animateur de radio Jacques Essebag, également connu sous le nom d'Arthur, prononce un discours après avoir reçu le prix Jean-Pierre Bloch, au palais de l'Élysée à Paris, le 2 avril 2025 (…

Publié le 30/09/2025

Le président américain Donald Trump accueille le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu à la Maison Blanche à Washington, le 29 septembre 2025 ( Jim WATSON / AFP )Donald Trump a…

Publié le 29/09/2025

Le journaliste ukrainien Maxime Boutkevitch, à la tribune du Conseil de l'Europe à Strasbourg (France), le 29 septembre 2025 ( SEBASTIEN BOZON / AFP )Le Conseil de l'Europe a décerné lundi son…

Publié le 28/09/2025

Des policiers à l'extérieur de l'aéroport de Copenhague, après un survol de drones, le 22 septembre 2025 au Danemark ( Steven Knap / Ritzau Scanpix/AFP/Archives )Le Danemark va interdire les…

Publié le 28/09/2025

Des sauveteurs dans les décombres d'immeubles résidentiels touchés par une attaque de drones et missiles russes, dans les environs de Kiev, le 28 septembre 2025 en Ukraine ( Roman PILIPEY / AFP…

À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 30/09/2025

La Bourse de Paris a poursuivi son rebond, soutenue par les valeurs du luxe, alors que les espoirs d’une baisse des taux d’intérêt ont pris le pas sur les craintes d’un possible « shutdown »…

Publié le 30/09/2025

Conjointement avec American Electric Power (AEP), l'un des leaders du transport et de la distribution d'électricité aux États-Unis.

Publié le 30/09/2025

Résultats du premier semestre 2025 DMS Group a publié hier ses résultats semestriels, marqués par une progression modérée du chiffre d’affaires et une…

Publié le 30/09/2025

Fill Up Média, spécialiste de l’affichage digital extérieur sonore sur distributeurs de carburant, annonce un partenariat stratégique avec Adsquare, acteur reconnu de l’adtech et des solutions…

L'ouverture de votre compte Bourse Direct est gratuite et s'effectue en ligne en quelques minutes.

Dans le cas d'un transfert de compte, Bourse Direct prend en charge 100% de vos frais, à hauteur de 200 € par compte.

WEBINAIRE

PER : C'est toujours le bon moment pour préparer sa retraite

Participez gratuitement à notre prochain webinaire.