Votre navigateur (${ userBrowser.name + ' ' + userBrowser.version }) est obsolète. Pour améliorer la sécurité et la navigation sur notre site, prenez le temps de mettre à jour votre navigateur.      
7 593.87 PTS
+0.5 %
7 560.5
+0.87 %
SBF 120 PTS
5 770.34
+0.57 %
DAX PTS
22 496.98
+0.32 %
Dow Jones PTS
40 669.36
+0.35 %
19 571.02
+0.13 %
1.133
-0.48 %

À Paris, les trésors de bronze du Cambodge se dévoilent

| AFP | 97 | 5 par 1 internautes
Une statuette de divinité présentée dans le cadre de l'exposition
Une statuette de divinité présentée dans le cadre de l'exposition "Bronzes royaux d'Angkor" au musée Guimet à Paris, le 28 avril 2025 ( STEPHANE DE SAKUTIN / AFP )

Au-delà des temples en pierre, l'art khmer regorge de trésors de bronze auxquels le musée Guimet, à Paris, consacre une exposition, avec en point d'orgue la version restaurée d'une monumentale statue de Vishnu, surnommée "la Joconde du Cambodge".

Intitulée "Bronzes royaux d'Angkor, un art du divin", l'exposition qui s'ouvre mercredi "va transformer complètement la vision qu'on a de cette cité mythique", a assuré à la presse Yannick Lintz, présidente du musée national des arts asiatiques - Guimet.

Un Bodhisattva assis présenté dans le cadre de l'exposition
Un Bodhisattva assis présenté dans le cadre de l'exposition "Bronzes royaux d'Angkor" au musée Guimet à Paris, le 28 avril 2025 ( STEPHANE DE SAKUTIN / AFP )

Angkor, capitale du royaume khmer pendant plus de six siècles (du IXe au XIV-XVe), inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco, est en effet surtout connue pour l'architecture de ses temples, notamment Angkor Vat, et ses statues en pierre.

C'est oublier que ces monuments abritaient toute une population de divinités et d'objets de culte fondus en métal précieux, dont le bronze.

Mêlant histoire de l'art, technique et religieuse, l'exposition dresse "un panorama complet de l'art du bronze depuis le premier millénaire avant notre ère jusqu'à aujourd'hui", indique à l'AFP Pierre Baptiste, directeur des collections et de la conservation au musée Guimet.

Des oeuvres d'art présentées dans le cadre de l'exposition
Des oeuvres d'art présentées dans le cadre de l'exposition "Bronzes royaux d'Angkor" au musée Guimet à Paris, le 28 avril 2025 ( STEPHANE DE SAKUTIN / AFP )

À travers un parcours au sein des sites majeurs du patrimoine khmer, le visiteur découvre ainsi les premières mines de cuivre du Cambodge, les débuts de la métallurgie, les premiers bronzes bouddhiques et hindous au VIIe siècle jusqu'à leur apogée lors de la période angkorienne et, enfin, les réalisations les plus contemporaines.

Le tout avec pour fil conducteur la relation entre les souverains commanditaires et les artisans spécialisés, qui démontre que le pouvoir et l'art sont étroitement associés.

- "Joconde du Cambodge" -

Le clou de cette exposition est, sans aucun doute, le "Vishnu du Mébon occidental", une sculpture monumentale surnommée par certains "la Joconde du Cambodge", en référence à l'importance qu'elle revêt pour son pays.

Le buste d'une statue de Vishnu présenté dans dans le cadre de l'exposition
Le buste d'une statue de Vishnu présenté dans dans le cadre de l'exposition "Bronzes royaux d'Angkor" au musée Guimet à Paris, le 28 avril 2025 ( STEPHANE DE SAKUTIN / AFP )

Datée du XIe siècle, la sculpture, qui mesurait à l'origine plus de cinq mètres de long, compte parmi les rares représentations de ce dieu de l'hindouisme sous sa forme couchée.

Habituellement conservée au musée national du Cambodge, qui a exceptionnellement prêté 126 pièces sur les quelque 210 exposées, cette statue découverte en 1936 sur le site d'Angkor y est montrée de manière jamais vue auparavant.

Jusqu'à présent, seulement une partie de l'oeuvre était exposée, à savoir le buste de la statue, la tête, les épaules et les deux bras qui restent.

Un bouddha présenté dans le cadre de l'exposition
Un bouddha présenté dans le cadre de l'exposition "Bronzes royaux d'Angkor" au musée Guimet à Paris, le 28 avril 2025 ( STEPHANE DE SAKUTIN / AFP )

Après un passage l'an dernier au centre de recherche et de restauration des musées de France (C2RMF), à Paris, pour une série d'analyses, et au laboratoire Arc'Antique, à Nantes, pour une restauration, elle a retrouvé une partie de ses jambes et de son buste grâce à des fragments collectés au fil des années sur son site d'origine mais jusque-là restés en réserve.

Rien à voir, cependant, avec la version d'origine qui représentait Vishnu allongé sur un immense serpent, avec la tête du reptile se dressant au-dessus de sa tête et à ses pieds peut-être son épouse Lakshmi, la déesse hindoue de la fortune et la beauté, qui lui massait les jambes, explique Pierre Baptiste.

Un Bodhisattva Maitreya présenté dans le cadre de l'exposition
Un Bodhisattva Maitreya présenté dans le cadre de l'exposition "Bronzes royaux d'Angkor" au musée Guimet à Paris, le 28 avril 2025 ( STEPHANE DE SAKUTIN / AFP )

"Et de son nombril, peut-être, sortait une fleur de lotus dirigée vers le ciel sur laquelle était assis le dieu Brahma, le Créateur dans l'hindouisme, qui, doté de quatre visages, crée le nouveau monde", poursuit le spécialiste.

"Parce que c'est ça qu'est cette statue en fait, c'est le symbole de la création du monde", conclut-il.

 ■

Copyright © 2025 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés.

Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, transmise, rediffusée, traduite, vendue, exploitée commercialement ou utilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP. l'AFP ne pourra être tenue pour responsable des délais, erreurs, omissions, qui ne peuvent être exclus ni des conséquences des actions ou transactions effectuées sur la base de ces informations.

Votez pour cet article
1 avis
Note moyenne : 5
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote
  • 0 vote

Jusqu'à
170€ de prime offerte*

Pour toute 1ère adhésion avant le 30 avril 2025 inclus, avec un versement initial investi à 30 % minimum sur un (ou des) support(s) d'investissement en unités de compte, non garanties en capital.
*SOUS CONDITIONS

Ces contrats présentent un risque de perte en capital.
Information publicitaire à caractère non contractuel.

Actions les plus vues

Classement des actions les plus vues, pour la période du mercredi 23 avril 2025 au mardi 29 avril 2025, des marchés Euronext Paris, Bruxelles, Amsterdam, Growth Paris, NASDAQ et NYSE sur le site et l'application Bourse Direct.

CONTENUS SPONSORISÉS
À LIRE AUSSI SUR BOURSE DIRECT
Publié le 30/04/2025

La Bourse de New York a terminé en hausse, soutenue par une vague de publications de résultats d'entreprises et la parution de plusieurs indicateurs économiques. 

Publié le 30/04/2025

Le groupe prépare de nouvelles ouvertures de points de vente.

Publié le 30/04/2025

Publication du T1 2025 Memscap a publié hier un chiffre d'affaires du premier trimestre en repli de -18,9 % à 3,1 M€, en deçà de nos attentes. L’activité…

Publié le 30/04/2025

Le groupe d’investissement Eurazeo a annoncé l’acquisition du solde des titres Kurma Partners, une société de gestion française spécialisée dans les biotechnologies et l’innovation…

L'ouverture de votre compte Bourse Direct est gratuite et s'effectue en ligne en quelques minutes.

Dans le cas d'un transfert de compte, Bourse Direct prend en charge 100% de vos frais, à hauteur de 200 € par compte.