Nvidia : Trump autorise la vente de puces H200 en Chine
Auprès de "clients agréés"
Nvidia prenait 2,3% après bourse à Wall Street hier soir et AMD 1,8%. Donald Trump a en effet donné le feu vert aux ventes des puces d'IA H200 du groupe de Jensen Huang en Chine contre un prélèvement de 25% sur les revenus. Une approche similaire devrait s'appliquer aux produits d'AMD ou d'Intel.
"J'ai informé le président Xi Jinping que les États-Unis autoriseront Nvidia à expédier ses produits H200 à des clients agréés en Chine et dans d'autres pays, sous réserve du maintien d'une sécurité nationale forte. Le président Xi a répondu favorablement ! 25% seront reversés aux États-Unis. Cette politique soutiendra l'emploi américain, renforcera l'industrie manufacturière américaine et profitera aux contribuables américains. L'administration Biden a contraint nos grandes entreprises à dépenser des milliards de dollars pour développer des produits 'dégradés' dont personne ne voulait, une idée désastreuse qui a freiné l'innovation et nui aux travailleurs américains. Cette époque est révolue ! Nous protégerons la sécurité nationale, créerons des emplois américains et maintiendrons le leadership américain dans le domaine de l'IA. Les clients américains de Nvidia utilisent déjà leurs puces Blackwell, incroyablement performantes et très avancées, et bientôt Rubin, qui ne font pas partie de cet accord. Mon administration fera toujours passer l'Amérique en premier. Le département du Commerce finalise les détails et la même approche s'appliquera à AMD, Intel et d'autres grandes entreprises américaines", a ainsi lancé Trump hier sur Truth Social.
Trump avait rencontré Jensen Huang, fondateur et DG de Nvidia, plus tôt ce mois. Le président américain avait salué le travail du groupe et l'intelligence du CEO du géant des puces graphiques et d'IA. Plusieurs sources avaient alors indiqué que Trump préparait des discussions de haut niveau avec la Chine afin de prendre une décision sur l'autorisation de la commercialisation des puces H200 en Chine. Le CEO de Nvidia avait indiqué pour sa part qu'il ne savait pas si Pékin allait accepter ces puces d'intelligence artificielle, dans l'hypothèse où les USA assoupliraient leurs restrictions. "Nous ne pouvons pas dégrader les puces que nous vendons à la Chine", avait aussi glissé Huang.
Par ailleurs, le département de la Justice américain a arrêté deux hommes soupçonnés d'avoir enfreint les lois sur le contrôle des exportations en tentant d'introduire clandestinement en Chine au moins 160 millions de dollars de puces d'intelligence artificielle de Nvidia, selon Bloomberg. Un troisième homme, propriétaire d'une entreprise de Houston, aurait déjà plaidé coupable. Le département allègue que les hommes géraient un réseau de contrebande s'étendant de l'entreprise de Houston, dirigée par Alan Hao Hsu, à plusieurs entrepôts à travers les États-Unis. Ce réseau remplaçait les étiquettes Nvidia des puces d'IA H100 et H200 par la marque fictive 'Sandkyan' avant leur expédition. Fanyue Gong, un citoyen chinois résidant à Brooklyn, New York, et Benlin Yuan, un Canadien originaire de l'Ontario, sont accusés selon Bloomberg d'avoir conspiré avec des employés d'une entreprise de logistique basée à Hong Kong et d'une entreprise chinoise de technologies d'IA pour contourner les contrôles américains à l'exportation. La génération Hopper de puces d'IA de Nvidia avait été initialement menée par la H100, qui a été remplacée par la H200 améliorée en 2023, rappelle Bloomberg. Le Bureau des affaires publiques du ministère de la Justice a révélé ces allégations le jour même où Trump a déclaré qu'il autoriserait pour la première fois la vente de puces Nvidia H200 à la Chine à un nombre restreint de clients, note l'agence.
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote