Les revenus locatifs bruts consolidé de Foncière Inea sont en croissance de 15,5% sur 12 mois, à 67,5 MEUR. Cette hausse s'explique à 60% par l'entrée en exploitation de nouveaux immeubles et à 40% par la bonne progression des revenus à périmètre constant.

Les loyers nets à périmètre constant ont progressé de 8,7%, sous le triple effet de l'indexation (4,6%), de l'amélioration du taux d'occupation (1,6%) et de la réversion observée lors des renouvellements de baux (1,4%).

Le résultat net récurrent progresse donc de 4%, à 25,4 MEUR. Par action, le RNR est en retrait de 7%, car les actions créées lors de l'augmentation de capital de juin 2022 sont désormais pleinement reconnues dans le nombre moyen pondéré d'actions (+12%).

INEA revendique le fait d'être la seule foncière à afficher une croissance de la valeur de son patrimoine total (1.266 MEUR fin 2023, contre 1.224 MEUR douze mois plus tôt). Néanmoins, l'objectif de taille du patrimoine (2 MdsEUR à fin 2026), qui constituait l'une de ses deux guidances communiquées fin 2021, n'est pas maintenu dans l'environnement actuel. INEA n'envisage pas de renforcement de ses fonds propres à court terme.

L'endettement net de la société atteint 565 MEUR au 31 décembre 2023 contre 443 MEUR au 31 décembre 2022. INEA bénéficie par ailleurs de 95 MEUR de lignes de crédit confirmées non utilisées, lui permettant de couvrir les débours à venir sur son pipeline d'opérations en VEFA (77 MEUR), et n'a aucune échéance de dette significative avant 2027.

L'exercice réalisé en 2023 et les perspectives positives de la société lui permettent de proposer à la prochaine assemblée générale des actionnaires un dividende stable de 2,70 EUR/action.