Les indices européens se replacent durablement en zone neutre
A moyen terme, la tendance restera négative sous la zone 5200/5215.
Les points de moyen terme sur le future septembre sont, à la hausse, 5173 (sensible à TCT), 5201 (fort à CT), 5210, 5224 (partie haute du trading range), 5238-5245 (très sensible), 5271 (fort), 5346.50 (fort) puis 5383 (double top) voire 5453/5476 et à la baisse, 5120/5100 (sensible à TCT), 5044 (seuil d’alerte), 4991.50 (+ bas de l’été), 4972 (partie basse du trading range), 4978 (MM200 jours sur le future), 4969 (pied du Gap du 24 avril) puis 4973 (MM50 semaines sur le cash), 4894 (cible de MT sur le future) puis 4880 (MM50 semaines sur le future) voire 4841 (+ bas d’avril 2016).
Après avoir touché 5200.16 mi-août et 4995.07 fin août, le CAC40 démontrait une certaine capacité à vouloir retrouver un biais neutre à l’image des quatre clôtures hebdomadaires réalisées entre 5104 et 5124.
Pourtant, le contexte relativement compliqué notamment sous les aspects politique, géopolitique et météorologique risquait fort de créer de nouveaux décalages à la baisse mais bon nombre de facteurs positifs sous l’aspect économique ont réussi non seulement à éviter une sinistrose plus importante mais aussi à entretenir l’espoir d’une fin d’année plus réjouissante.
Pour l’instant et en attendant un temps fort que nous estimons pour mi-octobre, le scénario baissier en place depuis mai n’est toujours pas infléchi mais c’est souvent dans l’adversité que des dénouements surprenants ont lieu, le problème est que le sens à privilégier est loin d’être inscrit dans le marbre. De ce fait, il faudra attendre des signaux probants, des catalyseurs de nature à prendre plus sereinement des initiatives plus nourris. Au fixing de vendredi, le CAC40 aura cédé 0.19 % sur la semaine en clôturant à 5113.49.
Côté points négatifs, le manque récurrent de réformes structurelles fortes venant entre autres des contraintes d’équilibre budgétaire liées au surendettement constant des états, la faiblesse de l'inflation ajoutée à la vigueur de l’euro, la décrue marquée du dollar et la versatilité de D. Trump compliquent grandement la tâche de la BCE et de la FED. Les tensions avec la Corée du Nord additionnées aux derniers ouragans pèsent également sur les marchés. Du coup, les banquiers centraux sont contraints de jouer la carte de l’attentisme au moment où, techniquement, la volonté d’effectuer un resserrement monétaire sur les deux rives de l’Atlantique était quasi optimale.
Côté points positifs, les taux encore très bas, l’état de santé de la micro et macroéconomie, le retour de la croissance en Zone euro comme aux Etats-Unis, des conditions idéales réunies et qui devraient le rester, permettent l’espoir d’une poursuite de la phase de reprise stoppée en mai dernier à 5442.10 (+ haut annuel).
En résumé, l’Europe encore fragile va mieux, soulagée pour un temps par le risque politique et soutenue par des réformes même si celles-ci sont insuffisantes alors que les Etats Unis tardent à faire passer les mesures sur la fiscalité, la relance budgétaire et la dérégulation financière promises aux marchés US pendant la campagne de D. Trump. La prudence est donc de mise mais les grandes banques centrales n'ont pourtant d'autre choix que de poursuivre tant bien que mal dans la voie de la normalisation, ne serait-ce que pour se préparer à la prochaine crise, qui finira bien par survenir, font valoir de nombreux analystes. En attendant la prochaine réunion monétaire de la Réserve fédérale, les 19 et 20 septembre, les marchés seront particulièrement attentifs à deux indicateurs de l'inflation aux Etats-Unis : l'indice des prix à la production (PPI), mercredi et celui des prix à la consommation (CPI) le lendemain.
Structurellement et sans raisons particulière, l’indice parisien vient ponctuellement de sortir de son triangle descendant en ce début de semaine en franchissant 5140 en Gap haussier (ouverture à 5145.78), ce qui a motivé une extension dont les MM20 semaines et 100 jours placées à 5215 et à 5222 seront le vrai juge de paix ces prochains jours. A noter que sur le future septembre, la MM20 semaines est située à 5201 et la partie haute du tranding range à 5224. Il est clair que le débordement durable de ces niveaux sensibles validerait la fin du cycle correctif en place depuis quatre mois mais attention, le mouvement actuel est loin d’être étoffé par des éléments fondamentaux.
A contrario, le retour rapide sous 5140 sur le cash et surtout sous 5110 sur le future septembre serait synonyme d’un énième contrepied dont 5044 (seuil d’alerte à court terme) et 4973 seraient les cibles de référence.
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