Clôture Wall Street : au sommet en attendant la baisse des taux
Un assouplissement donné pour sûr en septembre

Wall Street grimpe vers de nouveaux sommets ce mercredi avec les espoirs de baisse des taux, le S&P 500 s'adjugeant finalement 0,32% à 6.467 pts, le Dow Jones 1,04% à 44.922 pts et le Nasdaq 0,14% à 21.713 pts. Les investisseurs demeurent particulièrement confiants, alors que la trêve commerciale entre Washington et Pékin a été prolongée comme attendu de 90 jours, et qu'a été publié hier un rapport sans grande surprise concernant l'inflation pour le mois de juillet. Les conditions semblent donc réunies désormais pour la baisse des taux tant attendue de septembre...
Scott Bessent, le Secrétaire américain au Trésor, s'exprimant ce mercredi, a estimé que les taux de la Fed devraient déjà être 150 ou 175 points plus bas. Il ajoute, alimentant la théorie de Trump selon laquelle les chiffres de l'emploi américain auraient pu être manipulés à des fins politiques, que si les données économiques avaient été exactes, il est possible que la Fed aurait réduit ses taux plus tôt. Bessent pense que la baisse des taux attendue pourrait débuter par un geste fort de 50 points de base en septembre et voit "une bonne chance" que cela se produise. En revanche, il ne juge pas nécessaire que la banque centrale américaine en revienne à des achats d'actifs à grande échelle...
"Lorsqu'il s'agit de choisir un nouveau président de la Fed, c'est une question d'économie et de ce qui est le mieux pour le peuple américain. Je me concentre sur trois choses : la politique monétaire, la politique réglementaire et la rationalisation d'une Fed pléthorique qui met en péril son indépendance monétaire", a aussi lancé le responsable sur le réseau social X. Un travail serait aussi fait sur "une liste importante de remplacements au Comité", Bessent indiquant qu'il s'agirait "de noms du secteur privé".
L'administration Trump envisagerait 11 candidats pour remplacer Jerome Powell, président de la Fed, à l'expiration de son mandat en mai. C'est du moins ce que croit savoir CNBC ce mercredi. Trois d'entre eux n'auraient pas encore été nommés publiquement, selon deux responsables de l'administration cités par CNBC, qui ont requis l'anonymat. Parmi les nouveaux candidats figureraient ainsi David Zervos, stratège en chef des marchés chez Jefferies, Larry Lindsey, ancien gouverneur de la Fed, et Rick Rieder, le directeur des investissements pour les titres à revenu fixe mondiaux chez BlackRock. Ils rejoignent une liste de huit autres candidats dont CNBC a confirmé l'existence, dont Michelle Bowman, vice-présidente de la Fed chargée de la supervision, Christopher Waller, gouverneur de la Fed, et Philip Jefferson, vice-président de la Fed. Les responsables ont également confirmé que parmi les candidats figuraient Marc Summerlin, conseiller économique sous l'administration Bush, Lorie Logan, présidente de la Fed de Dallas, et James Bullard, l'ancien président de la Fed de St. Louis. Trump a par ailleurs récemment déclaré à CNBC lors d'une interview que Kevin Hassett, directeur du Conseil économique national, et Kevin Warsh, ancien gouverneur de la Fed, figuraient parmi les candidats sur sa liste.
Les responsables cités par CNBC ont décrit un processus délibératif au cours duquel le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, interrogera tous les candidats, ajustera la liste et transmettra la liste finale au président pour décision. La taille de la liste et le processus décrit suggèrent qu'une décision n'est pas imminente et pourrait prendre un temps considérable, ajoute CNBC, expliquant que les responsables n'ont pas souhaité fournir de calendrier. Plus le processus est long, moins il est probable qu'un "président fantôme de la Fed" soit en poste pendant plusieurs mois avant le départ de Powell, ce qui, selon certains, perturberait la politique monétaire. Bien que très critique à l'égard de Powell, Trump aurait abandonné l'idée de remplacer le président de la Fed avant la fin de son mandat en mai. Si de nombreux candidats ont préconisé divers niveaux de réforme de la Fed, la plupart ont soutenu son indépendance et possèdent une expérience de la politique monétaire et des marchés financiers, conclut CNBC.
Selon l'outil CME FedWatch, la probabilité actuelle d'une baisse des taux d'un quart de point le 17 septembre à l'issue de la prochaine réunion monétaire se situe à 93,7%, contre 6,3% pour la 'proba' d'un geste encore plus fort de 50 pb. Parmi les responsables de la Fed, après des avis plutôt modérés de Thomas Barkin et Jeffrey Schmid hier, les opérateurs suivent aujourd'hui des interventions de Barkin, d'Austan Goolsbee et de Raphael Bostic. Barkin, patron de la Fed de Richmond, cité par le Wall Street Journal, a jugé hier que l'inflation allait être plus modérée que ne le pensent les Américains, mais a aussi constaté que les consommateurs se sentaient "un peu tendus". Bostic, qui dirige la Fed d'Atlanta, a jugé pour sa part qu'un marché du travail toujours proche du plein emploi offrait à la banque centrale le luxe de la patience avant d'ajuster sa politique. Il s'agirait donc, selon son intervention du jour en Alabama, d'attendre un peu plus de clarté et d'observer la manière dont les choses évoluent. Même son de cloche du côté d'Austan Goolsbee ce soir, le patron de la Fed de Chicago prônant aussi la patience.
La trêve commerciale entre la Chine et les États-Unis a rappelons-le été prolongée juste avant son expiration. Donald Trump a indiqué sur Truth Social qu'il avait signé un décret suspendant jusqu'au 10 novembre à 12h01 l'entrée en vigueur des droits de douane annoncés plus tôt sur les produits importés de Chine. Pékin a confirmé ce report et a repoussé par ailleurs l'ajout de firmes américaines à sa liste noire d'entités commerciales. Trump a expliqué que les USA continueraient de discuter avec la Chine "pour répondre au manque de réciprocité commerciale dans les liens économiques et aux préoccupations de sécurité nationale et économique", ajoutant que Pékin continuait de prendre "des mesures significatives pour remédier aux régimes commerciaux non-réciproques et répondre aux préoccupations des États-Unis". Le président américain avait annoncé en avril que les produits provenant de Chine allaient être taxés à hauteur de... 145%. Pékin avait répliqué avec des droits de 125% sur les produits américains, ce qui avait alors fait craindre le pire. Mais l'heure semble désormais à l'apaisement. Les surtaxes douanières maintenues pour l'instant sont de 30% sur les produits chinois importés aux USA et de 10% sur les produits américains arrivant en Chine. Pékin a décrit la nouvelle trêve commerciale comme une mesure destinée à progresser dans la mise en oeuvre du consensus obtenu par Trump et Xi Jinping lors de leur entretien du début du mois de juin.
Trump a nommé par ailleurs E.J. Antoni, économiste en chef de la Fondation conservatrice Heritage, à la tête du Bureau of Labor Statistics, Bureau des statistiques du travail du Département américain au Travail, après avoir limogé la précédente responsable suite au dernier rapport déplaisant sur l'emploi américain. Ce poste est soumis à la confirmation du Sénat. "Notre économie est en plein essor, et E.J. veillera à ce que les chiffres publiés soient HONNÊTES et EXACTS", a écrit Trump sur Truth Social, convaincu qu'Antoni fera un excellent travail. Antoni succéderait à Erika McEntarfer, que Trump a brusquement licenciée début août après qu'un rapport du BLS a révélé une faible croissance de l'emploi en juillet et d'importantes révisions en baisse pour les deux mois antérieurs. Il l'a accusée de manipuler les chiffres de l'emploi à des fins politiques, tout en soulignant qu'elle avait été nommée par Biden.
Sur le front géopolitique, quelques espoirs sont également permis, alors que Trump a annoncé qu'il rencontrerait Vladimir Poutine le 15 août en Alaska afin de tenter de mettre un terme au conflit entre Russie et Ukraine. Le président américain a précisé que les parties concernées et notamment le président ukrainien Volodimir Zelensky, seraient proches d'un accord de cessez-le-feu. Devant les journalistes à la Maison Blanche vendredi, Trump avait toutefois glissé qu'un éventuel accord comprendrait des échanges de territoires "pour le bien des deux parties". Zelensky a affirmé pour sa part que l'Ukraine ne pouvait enfreindre sa constitution concernant des sujets territoriaux. Le Kremlin a lui confirmé la tenue d'un sommet avec Trump pour "discuter des options permettant de parvenir à une résolution pacifique à long terme de la crise ukrainienne". Poutine revendique quatre régions ukrainiennes, Louhansk, Donetsk, Zaporijjia et Kherson, ainsi que la péninsule de Crimée annexée en 2014. Bloomberg a précisé de son côté que des responsables américains et russes négociaient un accord entérinant l'occupation par Moscou des territoires pris à l'Ukraine lors de l'invasion, information démentie par la Maison Blanche. Notons que des dirigeants européens et Zelensky participaient ce mercredi à une réunion virtuelle avec Trump pour tenter de convaincre le président américain de préserver les intérêts de l'Ukraine.
Dans l'actualité économique, l'indice américain des prix à la consommation du mois de juillet 2025, annoncé hier, s'est établi en hausse de 0,2% d'un mois sur l'autre, en ligne avec le consensus, et en progression de 2,7% sur un an contre 2,8% de consensus de place. Hors alimentation et énergie, le CPI a progressé comme attendu de 0,3% par rapport à juin 2025 et grimpe de 3,1% en comparaison de juillet 2024 (3% de consensus).
Le déficit budgétaire américain du mois de juillet publié hier soir s'est établi à 291,1 milliards de dollars, malgré un record de 27,7 milliards de dollars de droits de douane entrant dans les caisses. Des droits de douane qui rapportaient 26,6 milliards en juin et 22,2 milliards en mai. Ainsi, malgré le niveau des tarifs douaniers, le déficit total de juillet ressort bien plus lourd qu'attendu. D'ailleurs, les droits de douane ne représentent qu'une portion minime des recettes totales du mois, qui dépassent les 338 milliards de dollars (+2%). Les dépenses de juillet ont grimpé quant à elles de 10% à 630 milliards de dollars, un record pour le mois.
Les cours pétroliers restent dans le rouge après l'annonce d'une hausse surprise des réserves de brut aux États-Unis la semaine passée. D'après le Département américain à l'Énergie, les stocks domestiques de brut, hors réserve stratégique, ont progressé de 3 millions de barils sur la semaine close le 8 août à 426,7 millions de barils. Le consensus tablait sur une baisse de 0,9 million de barils. Les stocks d'essence ont diminué de 0,8 million de barils et ceux de produits distillés ont augmenté de 0,7 million de barils... Sur le Nymex, le baril de brut WTI perd 0,7% à 62,7$.
Demain, les investisseurs surveilleront notamment les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 9 août, ainsi que l'indice des prix à la production de juillet (consensus +0,2% d'un mois sur l'autre et +2,6% sur un an). La journée de vendredi sera particulièrement chargée, avec les ventes de détail, l'indice manufacturier Empire State de la Fed de New York, les prix à l'import et à l'export, ainsi que la production industrielle américaine et l'indice du sentiment des consommateurs de l'Université du Michigan.
Sur le marché des changes, l'indice dollar perd 0,3% ce mercredi face à un panier de devises de référence. L'once d'or fin gagne 0,3% à 3.356$. Le bitcoin se maintient sur ses sommets à l'approche des 123.000$.
Dans l'actualité des entreprises, CAVA et CoreWeave ont publié hier soir leurs derniers résultats financiers trimestriels. Cisco (après la clôture) sera de la partie ce soir. Applied Materials (après bourse), Deere, NetEase, JD.com ou Tapestry, dévoileront leurs comptes demain.
Les valeurs
CoreWeave, startup américaine d'IA soutenue par Nvidia, qui loue sa capacité de centres de données aux géants technologiques américains tels que Microsoft et Meta et s'affiche comme l'un des plus gros détenteurs de GPU Nvidia, dévisse de 20,8% à Wall Street. Le groupe a pourtant triplé ses revenus sur le trimestre clos à environ 1,21 milliard de dollars. Sur ce deuxième trimestre clos fin juin, les pertes ressortent néanmoins bien plus élevées qu'attendu avec la vive croissance des dépenses. La perte par action sur le trimestre s'est établie à 60 cents, trois fois plus lourde que le consensus. Les dépenses opérationnelles ont grimpé à près de 1,2 milliard, près de quatre fois plus élevées qu'un an avant. La perte nette du trimestre ressort à 290,5 millions de dollars contre 323 millions un an avant.
"Nos solides performances au deuxième trimestre témoignent de la dynamique continue de notre activité dans tous les domaines", a déclaré Michael Intrator, cofondateur et PDG de CoreWeave. "Nous évoluons rapidement pour répondre à la demande sans précédent en matière d'IA. Notre plateforme cloud d'IA, spécialement conçue pour l'IA, continue d'établir de nouvelles références en matière de performance et d'évolutivité, notamment en devenant la première entreprise à proposer l'intégralité de la gamme de GPU Blackwell à grande échelle, faisant de CoreWeave la plateforme de choix pour les applications d'IA les plus avancées et les pionniers de l'IA". Le groupe fait état par ailleurs d'un backlog de revenus de 30,1 milliards de dollars à fin juin 2025.
Cava, le groupe américain de restauration rapide, plonge de 16,7% à Wall Street. Pour le deuxième trimestre fiscal, le groupe a pourtant dépassé les attentes de profits, dégageant un bénéfice ajusté par action de 16 cents. Les revenus ont cependant raté le consensus, à 280,6 millions de dollars, 2% de moins qu'attendu, contre 233,5 millions sur la période correspondante de l'an dernier. Cava qui abaisse dans la foulée ses estimations financières, dans un contexte plus incertain concernant la consommation. La chaîne de restaurants de style méditerranéen n'envisage plus qu'une croissance à comparable des ventes annuelles de 4 à 6%, contre 6 à 8% auparavant. L'Ebitda ajusté est lui toujours attendu entre 152 et 159 millions de dollars.
Venture Global (+12,1%) a remporté un arbitrage contre Shell à propos de cargaisons GNL sous contrat. "Nous sommes satisfaits de la décision du tribunal, qui réaffirme ce que Venture Global a affirmé dès le départ : la clarté de nos contrats, convenus d'un commun accord avec tous nos clients, est une évidence. Nous avons toujours respecté ces accords sans exception. Notre secteur, ainsi que les investisseurs et les prêteurs qui le soutiennent, comptent tous sur le respect de l'inviolabilité des contrats négociés et sur l'expertise et l'objectivité des organismes réglementaires et juridiques qui le régissent", ajoute le groupe. VG a aussi publié hier des comptes T2 supérieurs aux attentes avec l'assouplissement des nouvelles licences d'exportation de gaz naturel liquéfié aux États-Unis. Le groupe a affiché des revenus de 3,1 milliards de dollars sur la période contre un consensus de 2,9 milliards. Le bénéfice des opérations a été d'un milliard de dollars et le bénéfice net de 0,4 milliard. VG qui prévoit d'exporter 227 à 240 cargaisons de GNL du projet Plaquemines cette année. Les volumes de GNL vendus sur le trimestre clos ont progressé de 149% en glissement annuel.
Elbit Systems, le groupe israélien actif dans l'électronique de défense, sécurité intérieure, d'application de la loi ou d'aviation commerciale, grimpe de 4,3% à Wall Street, porté par des résultats trimestriels robustes et une commande européenne de 1,635 milliard de dollars pour un certain nombre de solutions de défense. Le contrat signé auprès d'un pays européen non dévoilé, est d'une durée de cinq ans. Pour son deuxième trimestre, Elbit a réalisé des revenus de 1,97 milliard de dollars en croissance de 21%, tandis que son bénéfice net ajusté a grimpé de plus de 60% à 151 millions de dollars ou 3,23$ par action. Le backlog de commandes totalise désormais 23,8 milliards de dollars, dont 46% à livrer en 2025 et 2026.
Performance Food (+3%), le fournisseur américain de produits alimentaire pour la restauration, a annoncé au titre de son quatrième trimestre fiscal un bénéfice de 131,5 millions de dollars (-21%) et un bénéfice ajusté par action de 1,55$ (+7%), contre 1,45$ de consensus. Le groupe a aussi battu le consensus de revenus, à 16,94 milliards de dollars (+11,5%). L'Ebitda ajusté a progressé de 20% à 547 millions de dollars. Sur l'exercice, le bénéfice s'est établi à 340,2 millions de dollars (-22%) pour des revenus de 63,3 milliards (+8,6%). Le groupe anticipe pour son premier trimestre fiscal juste entamé des revenus allant de 16,6 à 16,9 milliards, et table sur un chiffre d'affaires annuel de 67 à 68 milliards de dollars. L'Ebitda ajusté de l'exercice entamé est attendu entre 1,9 et 2 milliards.
Amazon (+1,4%) étend la livraison de courses le jour même aux denrées périssables afin de concurrencer Instacart et Walmart, indique Reuters. Les abonnés au service Prime peuvent désormais recevoir des fruits, du lait, de la viande et des plats surgelés le jour même de leur commande, l'entreprise étendant son option de livraison rapide aux denrées périssables. Les consommateurs de plus de 1.000 villes américaines, dont Phoenix, Raleigh et Tampa, pourront ainsi se faire livrer de tels produits à domicile en quelques heures. Amazon prévoit d'étendre ce service à 2.300 villes d'ici la fin de l'année. L'entreprise avait annoncé en juin un investissement de 4 milliards de dollars pour offrir des services de livraison le jour même et le lendemain à plus de 4.000 communautés rurales US d'ici la fin de l'année.
Apple prend 1,6% ce soir, alors que le groupe à la pomme prépare selon Bloomberg son retour dans l'intelligence artificielle avec une gamme ambitieuse de nouveaux appareils, dont des robots, une version réaliste de Siri, une enceinte connectée avec écran et des caméras de sécurité domestique. Un robot de table servant de compagnon virtuel, prévu pour 2027, est la pièce maîtresse de la stratégie d'IA, selon des sources bien informées de Bloomberg. L'enceinte connectée avec écran, quant à elle, devrait arriver l'année prochaine, dans le cadre d'une offensive sur les produits domotiques d'entrée de gamme. La sécurité domestique est considérée comme une autre opportunité de croissance majeure. De nouvelles caméras viendront ancrer un système de sécurité Apple capable d'automatiser les fonctions domestiques. Cette approche devrait contribuer à fidéliser l'écosystème de produits Apple auprès des consommateurs, ont déclaré ces sources à Bloomberg. Ces initiatives interviennent alors qu'Apple est critiqué pour avoir raté pour l'heure le virage de l'IA générative.
Les informations et conseils rédigés par la rédaction de Boursier.com sont réalisés à partir des meilleures sources, même si la société Boursier.com ne peut en garantir l'exhaustivité ni la fiabilité. Ces contenus n'ont aucune valeur contractuelle et ne constituent en aucun cas une offre de vente ou une sollicitation d'achat de valeurs mobilières ou d'instruments financiers. La responsabilité de la société Boursier.com et/ou de ses dirigeants et salariés ne saurait être engagée en cas d'erreur, d'omission ou d'investissement inopportun.
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote
- 0 vote