Ouverture Paris : le CAC40 perd 0,3%, Quadient chute
L'automobile se reprend un peu...

LA TENDANCE
Le marché parisien est en repli de 0,3% à 7.805 pts à l'ouverture ce jeudi, alors que la dernière intervention du président de la Fed, Jerome Powell, a provoqué une petite vague de prises de profits à Wall Street depuis deux jours... Ce dernier a affiché à cette occasion sa prudence, dans un contexte difficile mêlant ralentissement économique, faiblesse du marché de l'emploi et inflation persistante. J. Powell a également souligné que les prix des actifs financiers, comprenant les actions, se situaient à des niveaux "assez élevés". "Nous examinons les conditions financières globales et nous nous demandons si nos politiques affectent les conditions financières de manière à atteindre notre objectif", a précisé le patron de la Fed. "A bien des égards, les cours des actions sont assez élevés". A surveiller ce jeudi les chiffres un peu meilleurs que prévu en provenance du secteur automobile en août en Europe avec un réveil des ventes signalées du côté de Stellantis en particulier. En revanche, le "warning" de Quadient fait chuter el titre de 13% !
WALL STREET
Wall Street s'est encore affiché en légère baisse mercredi au lendemain d'une première journée de correction dans le sillage de commentaires prudents de Jerome Powell. Le DJIA a reculé de 0,37% à 46.121 pts, tandis que le S&P 500 a cédé 0,28% à 6.638 pts. Le Nasdaq a perdu 0,33% à 22.497 pts. Jerome Powell, l
ECO ET DEVISES
A suivre ce jeudi aux Etats-Unis, les inscriptions hebdomadaires au chômage pour la semaine close le 20 septembre (14h30, consensus 238.000), les commandes de biens durables du mois d'août (14h30, consensus -0,2%), les chiffres finaux du PIB du deuxième trimestre (14h30, consensus +3,3% comme pour la précédente estimation), ainsi que la balance du commerce international de biens pour le mois d'août (14h30, consensus -94 milliards de dollars) ou que les reventes de logements du même mois (16h, consensus FactSet 3,98 millions).
Le baril de brent remonte à 69$. L'once d'or fin consolide à 3.743$. L'indice dollar gagne 0,6% face à un panier de devises de référence. Le bitcoin évolue sous les 112.000$.
VALEURS EN HAUSSE
Lumibird remonte encore de 4% suivi de Mersen (+3%) avec Innate
Bonduelle : +2% avec Inventiva, DS
Automobile : Les ventes de Stellantis (+1,5%) en Europe ont progressé en août pour la première fois depuis plus d'un an, selon les données publiées jeudi par l'Association des constructeurs européens d'automobiles (ACEA), alors que le marché dans son ensemble a progressé, porté par les ventes de véhicules hybrides rechargeables et de voitures équipées d'une batterie électrique. Stellantis a ainsi vu ses ventes progresser pour la première fois depuis février 2024, avec une hausse de 2,2% le mois dernier dans l'UE, en Grande-Bretagne et dans l'espace de l'Association européenne de libre-échange. Les ventes de Renault ont augmenté de leur côté de 7,8%, celles de Volkswagen de 4,8%. Selon le rapport de l'ACEA, les ventes totales de véhicules neufs dans l'UE ont grimpé en août de 5,3% sur un an à 677.786 unités. Le constructeur électrique chinois BYD a vendu le mois dernier trois fois plus de véhicules dans l'Union européenne qu'à la même période en 2024, dépassant pour un deuxième fois consécutif son rival Tesla, avec un bond de ses ventes en Europe de 201,3% sur un an. Les ventes de la firme américaine, détenue par Elon Musk, ont reculé en août de 36,6% dans l'UE, avec pour effet de voir sa part du marché européen passer en un an de 2% à 1,2%. Dans le détail, les nouvelles immatriculations de véhicules à batterie électrique ont augmenté de 30,2%, celles des véhicules complètement hybrides ont bondi de 54,5%, et celles des véhicules hybrides rechargeables ont progressé de 14,1%. Au total, les voitures électrifiées ont représenté le mois dernier 62,2% des immatriculations en Europe, contre 52,8% un an plus tôt. Les ventes de véhicules neufs dans l'UE, en Grande-Bretagne et dans l'espace de l'Association européenne de libre-échange ont grimpé en août de 4,7% sur un an à 791.349 véhicules, montrent ainsi les données de l'ACEA.
Vetoquinol : +1% suivi de Coty, Teleperformance
GTT : +0,5% avec Atos et Aubay
Valeo (+0,3%) a remporté un nouveau contrat pour fournir son système innovant Dual Layer HVAC (Heating, Ventilation, and Air Conditioning) à un grand constructeur automobile chinois. Valeo aidera son client à améliorer le confort global à bord, tout en réduisant l'impact de la solution sur les émissions. Ce dernier contrat remporté il y a quelques jours, porte à 10 le nombre de contrats signés avec 5 constructeurs automobiles en Chine, pour une valeur cumulée de plusieurs centaines de millions d'euros. Cette collaboration ouvre de nouvelles perspectives pour Valeo, qui renforce ses partenariats avec les principaux constructeurs automobiles chinois, tout en améliorant l'efficacité et la performance de la technologie de chauffage, ventilation et climatisation automobile. Le nouveau projet est déjà en phase de conception et la production en série devrait démarrer en 2026.
VALEURS EN BAISSE
Quadient plonge de 13% à 14 euros à l'ouverture, sanctionné après son avertissement sur résultats. Si le management anticipe une amélioration de son chiffre d'affaires et de sa rentabilité au second semestre, il abaisse ses objectifs annuels car la performance semestrielle (-3,0% sur le CA et +0,1% sur l'EBIT courant) et le rebond moins fort qu'anticipé de Mail au S2 rend les anciens objectifs difficiles à atteindre. En conséquence, et en prenant en compte les incertitudes liées au contexte macroéconomique mondial, le chiffre d'affaires 2025 devrait désormais enregistrer un léger recul organique ; et le résultat opérationnel courant est attendu dans une fourchette allant de stable à un léger recul organique. Pas de quoi remettre en cause les tendances de fond qui sont à l'oeuvre ni l'upside sur le titre, note TP ICAP Midcap. Mais la révision du consensus devrait peser négativement... A l''achat' sur le titre, le courtier ajuste sa cible de 29 à 28 euros. "Nous devrions ajuster qu'à la marge notre scénario, et paradoxalement plutôt à la hausse. Celui-ci incluait en effet déjà de manière significative des impacts négatifs macro/droits de douane/dollar, et était donc largement plus prudent que les guidances (avec notamment un recul du ROC cette année de 10% dont un peu plus de 5% en organique). Si le momentum demeure poussif, la valorisation nous paraît toujours trop décotée pour nous détourner de notre recommandation Acheter", affirme de son côté Portzamparc.
Sur le 1er semestre, le chiffre d'affaires de Bénéteau (-9%) s'est élevé à 404 millions d'euros (557 ME au 1er semestre 2024). Ce repli de 27% est essentiellement lié au ralentissement de l'ensemble du marché du nautisme, affecté par un environnement macro-économique instable en Europe comme aux Etats-Unis. Conséquence anticipée de la forte baisse des ventes, le Résultat Opérationnel Courant du Groupe est négatif de -20,6 ME sur le semestre (+49,5 ME au 1er semestre 2024). Le renforcement des mesures d'adaptation a permis de contenir l'impact de la baisse d'activité sur le ROC à -47 ME et de réduire les frais fixes de 5ME supplémentaire sur le semestre (soit près de 30 ME en année pleine depuis 18 mois). Le résultat net part du Groupe a atteint -24,8 ME (+49,4 ME au 1er semestre 2024), en ligne avec la baisse du résultat opérationnel du Groupe sur ce 1er semestre. Cette perte intègre une charge d'impôt de 3 ME au titre d'une contribution fiscale française exceptionnelle calculée sur l'exercice 2024. La quote-part des sociétés mises en équivalence a représenté une charge de -5,3 ME sur le 1er semestre (-4,2 ME au 1er semestre 2024). Cette dégradation provient essentiellement de la baisse des activités de financement dans un contexte de réduction des inventaires dans les réseaux de distribution, alors que la rentabilité des sociétés de 'boat clubs & charters' reste toujours affectée par la baisse des ventes de bateaux. Sur le semestre, le Groupe a généré un free cash-flow de 14,3 ME en dépit de la forte baisse d'activité. Les mesures d'adaptation ont en effet permis de maintenir une marge brute d'autofinancement positive (+9 ME) et de réduire le besoin en fonds de roulement de 28 ME. Les investissements nets se sont élevés à 29 ME, l'augmentation liée à l'accélération du plan produit ayant été compensée par une réduction des investissements industriels. La trésorerie nette du Groupe au 30 juin s'est élevée à 257,9 ME, et les capitaux propres à 752 ME (845 ME au 30 juin 2024). Dans un contexte macro-économique toujours incertain, le Groupe a lancé un plan de conquête qui lui permettra de rebondir. Avec près de 66 nouveaux modèles prévus entre 2025 et 2027 (44 entre 2022 et 2024), l'accélération du lancement de nouveaux produits, sur chacun des segments, répond au besoin de rendre les offres d'entrée de gamme plus accessibles, tout en continuant d'améliorer constamment l'expérience client proposée et la montée en gamme générale des marques du Groupe. Le très bon accueil de ces nouveautés sur le premier salon de la saison 2025/2026 soutient ainsi les prises de commandes, en croissance significative depuis le début de l'exercice.
Guerbet recule encore de 7%. Les ventes du Groupe sur la période s'établissent à 387,8 millions d'euros (ME), en baisse de 7,5% par rapport au premier semestre 2024. À taux de change constant (TCC), le repli du chiffre d'affaires ressort à 5,6% sur une base consolidée et à 5,4% à périmètre comparable, cette dernière évolution intégrant une baisse moins prononcée au deuxième trimestre 2025 (-3,9%) qu'au premier (-7,1%). Le recul de l'activité au premier semestre 2025 résulte principalement de la contraction des ventes en France, conséquence de la réforme de l'approvisionnement mise en place le 1er mars 2024, ayant nécessité une adaptation des chaînes de fabrication au nouveau mix-produits (passage des mono-doses aux gros flacons). Par ailleurs, la performance du Groupe à mi-exercice a pâti d'une base de comparaison exigeante, le premier semestre 2024 ayant enregistré une croissance de 11,8 % à TCC. Le taux de marge d'EBITDA est ressorti à 11,9% au premier semestre 2025, contre 14,6% précédemment. Retraitée des coûts exceptionnels liés à l'optimisation du schéma opérationnel et à l'évolution du modèle de ventes, la marge d'EBITDA s'établit à 12,9% sur le premier semestre 2025. Après dotations aux amortissements et provisions totalisant 31,1 ME (contre 30,7 ME un an plus tôt), le résultat opérationnel ressort à 15 ME au 30 juin 2025. Le Groupe enregistre un résultat net de 1,3 ME sur la période, après comptabilisation de frais financiers en repli (-11,4%), à 9,9 ME, ainsi que de pertes de changes pour un total de 2,4 ME. Au bilan, les capitaux propres s'établissent à 376 ME au 30 juin 2025, contre 394 ME fin 2024, tandis que la dette nette ressort à 353,3 ME (Vs. 364,9 ME il y a un an). Sur un an, le gearing (ratio dette nette/capitaux propres) est stable, à 0,94. À mi-exercice, le Free Cash-Flow (FCF) ressort négatif (-8,4 ME), affichant toutefois une nette amélioration par rapport à son niveau du premier semestre 2024 (-29,1 ME). Cette évolution reflète principalement l'amélioration significative du besoin en fonds de roulement. Guerbet a annoncé, le 15 septembre dernier, une révision à la baisse de ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'exercice 2025. La contraction de l'activité en France toujours perturbée par la réforme de l'approvisionnement, la pression sur les prix, l'augmentation défavorable du poids des distributeurs dans le mix clients aux États-Unis, mais également un problème technique (maintenant résolu) au redémarrage du site de Raleigh après les maintenances semi-annuelles, pèsent sur la croissance et la profitabilité du Groupe pour l'année en cours. Dans ce contexte, le management de Guerbet a ajusté ses objectifs financiers pour l'ensemble de l'exercice 2025, comme suit : -Une légère décroissance de son chiffre d'affaires à taux de change et périmètre comparable autour de -1%, contre une croissance " entre 3 et 5% " annoncé précédemment, -Un taux de marge d'EBITDA retraité4 sur le chiffre d'affaires entre 12% et 13%, contre " supérieur à 15% " annoncé précédemment, -Un niveau de free cash-flow légèrement négatif, contre " positif " annoncé précédemment. Des mesures ont déjà été prises pour sécuriser la mise à disposition des produits, renforcer la discipline commerciale, optimiser la base de coûts tout en suivant rigoureusement la génération de cash. Le management réaffirme sa confiance dans les perspectives du Groupe, fort d'un portefeuille de produits diversifiés, de positions de leader sur des marchés porteurs à l'international. La montée en puissance continue d'Elucirem , ainsi que l'accélération de la dynamique sur Lipiodol en Imagerie Interventionnelle doivent permettre de renouer avec la croissance.
Valneva : -3% avec Nano, Exosens
Eutelsat : -2% suivi de Vicat, BioMerieux, Bastide, Trigano
Viridien : -1,5% avec Essilor, Stedim, Amundi, Argan, Rexel
A l'occasion de son séminaire stratégique annuel tenu les 23 & 24 septembre 2025 et de sa séance du 24 septembre 2025, le Conseil d'administration de TotalEnergies (-1%) a procédé à la revue des perspectives stratégiques de la Compagnie à horizon 2030 qui feront l'objet d'une présentation aux investisseurs le 29 septembre. Le Conseil d'administration a confirmé la pertinence de la stratégie de transition mise en oeuvre par la Compagnie qui vise une croissance rentable ancrée sur deux piliers : les hydrocarbures, notamment le GNL, et l'électricité. Le Conseil d'administration a constaté avec satisfaction les progrès réalisés sur les multiples projets qui vont contribuer à l'objectif de la Compagnie d'augmenter sa production globale d'énergies (pétrole, gaz, électricité) de 4 % par an jusqu'en 2030, tout en réduisant les émissions de ses opérations. Dans ce cadre, le Conseil d'administration se réjouit de l'attribution à TotalEnergies, en tant qu'opérateur, du projet éolien offshore Centre Manche 2, concrétisant la stratégie de transition de la Compagnie en France. Grâce à une politique d'investissement claire et disciplinée, dont le cadre mis à jour sera présenté le 29 septembre, et forte de la croissance anticipée des cash-flows de la Compagnie sur 2025-2030, le Conseil d'administration a confirmé ses objectifs de développer une politique attractive de retour à l'actionnaire tout en préservant la solidité du bilan de la Compagnie.
Le Conseil d'administration de TotalEnergies a ainsi confirmé un retour à l'actionnaire d'au moins 40% du cash-flow, quel que soit le prix de l'énergie et la priorité à garantir le dividende en cas de cycle bas, dividende qui a connu une hausse de plus de 20% au cours des 3 dernières années et n'a jamais baissé au cours des quarante dernières années.Le Conseil a également confirmé la priorité donnée à la solidité du bilan de la Compagnie en maintenant un taux d'endettement ('gearing') sous les 20% dans un contexte économique et géopolitique incertain de façon à conserver des marges de manoeuvre. En conséquence, il a décidé d'adapter le rythme des rachats d'actions à l'évolution des prix des hydrocarbures, des marges de raffinage et pétrochimiques et du taux de change $/E. Ainsi, compte-tenu de l'environnement actuel, le Conseil d'administration a décidé que le niveau des rachats d'actions au cours du 4e trimestre sera de 1,5 G$ pour un montant de 7,5 G$ sur l'année 2025 et que la guidancedes rachats d'actions pour 2026 se situerait entre 0,75 G$ et 1,5 G$ par trimestre pour un prix du brut entre 60 et 70 $/b et un taux de change autour de 1,20 $/E. Le Conseil d'administration a également approuvé les conditions de l'augmentation de capital réservée aux salariés en 2026. Il s'est réjoui de la très forte participation des salariés à ces opérations, l'actionnariat salarié atteignant 8,9 % du capital à la fin du deuxième trimestre 2025, en croissance de plus de 50 % au cours des dix dernières années et représentant le premier montant investi par les salariés dans leur entreprise en Europe. Enfin, le Conseil d'administration a approuvé le projet technique de transformation des certificats de dépôts d'actions (ADR - American Depositary Receipts)cotés au New York Stock Exchange depuis 1991 en actions ordinaires. Cette opération n'aura aucun impact sur les détenteurs d'actions ordinaires cotées sur Euronext Paris, qui demeurera le marché d'introduction des actions TotalEnergies.
Le chiffre d'affaires du Groupe Guillemot (-3,5%) au 1er semestre 2025 est en baisse de -8% à 51,7 millions d'euros. Ce recul est lié à plusieurs facteurs : la transition des volants entrée de gamme Thrustmaster, et la perturbation du marché américain (Amérique du nord : -20%) à la suite de l'instauration des fortes taxes douanières. Le résultat opérationnel au 30 juin 2025 s'établit à -2,7 ME (3,6 ME au 30 juin 2024). Le niveau de taux de marge brute comptable est en baisse de 6 points par rapport au 1er semestre 2024, dû à l'impact des taxes douanières et à un effet "mix produit" moins favorable. L'ensemble des frais augmente de +2% (total charges d'exploitation hors achats et variations de stocks). Le résultat financier est de -2 ME et contient une perte latente de -1,7 ME liée à la baisse de la valorisation du portefeuille de titres Ubisoft Entertainment SA. Le résultat net consolidé s'établit à -3,6 ME. La valeur du stock net, en baisse de -1% par rapport au 31 décembre 2024. Elle s'établit à 37,9 ME au 30 juin 2025. Le Besoin en Fonds de Roulement est en baisse de -2,4 ME sur le 1er semestre de l'exercice. L'implantation des nouveautés se poursuit avec succès avec l'ambition de prendre des parts de marché pour la fin de l'année. Les volants sont innovants dans leurs catégories et très bien positionnés commercialement. En Flying, la gamme Sol-R, lancée au printemps dernier, va s'étendre et contribuer à conforter la position de leader du Groupe dans les accessoires de simulation de vol. Le Groupe confirme sa prévision, revue à la hausse fin juillet, d'un chiffre d'affaires supérieur à 120 ME et d'un résultat opérationnel positif pour l'exercice 2025...
Dans un environnement international complexe, Riber (-2%) affiche une activité commerciale solide malgré une saisonnalité particulièrement marquée. La Société continue de renforcer l'attractivité de son offre technologique avec le déploiement de sa feuille de route dans la photonique sur silicium et la signature des deux premières ventes de ROSIE, étape clé vers l'industrialisation de cet équipement innovant. Cette dynamique se traduit par le maintien d'un bon niveau de prises de commandes, avec un total de 9 systèmes commandés sur les neuf premiers mois de l'année, tant pour la recherche que pour la production industrielle, notamment dans les domaines des datacom et du quantique. En revanche, les activités de services et accessoires sont affectées par les incertitudes conjoncturelles pesant notamment sur le secteur de la recherche. Le chiffre d'affaires du premier semestre s'établit à 10,7 millions d'euros, reflétant un calendrier de livraison concentré sur le second semestre de l'exercice. Le chiffre d'affaires Systèmes ressort à 7,8 ME avec 3 machines livrées, dont 2 de production, contre 3 machines de production sur la même période en 2024. Le chiffre d'affaires des services et accessoires s'élève à 3 ME. Compte tenu de la saisonnalité traditionnelle des ventes, les résultats du premier semestre ne peuvent pas être extrapolés pour l'ensemble de l'exercice. Cette tendance est renforcée en 2025, avec environ un quart du chiffre d'affaires réalisé au premier semestre, qui supporte néanmoins près de la moitié des charges fixes, souligne le management. La marge brute du semestre s'établit à 3,9 millions d'euros, soit 36,2% du chiffre d'affaires contre 34,8% au premier semestre 2024. Les charges opérationnelles sont en baisse de -6%. Dans ce contexte, le résultat opérationnel ressort à -0,7 million d'euros, contre un équilibre au premier semestre 2024. Le résultat net s'établit à -0,8 ME, contre un bénéfice de 0,2 ME un an plus tôt. Il intègre 0,1 ME de charges financières nettes. La trésorerie à fin juin ressort à 2,5 ME, contre 8,6 ME au 31 décembre 2024, reflétant principalement l'impact de la saisonnalité des livraisons sur le Besoin en Fonds de Roulement, la distribution versée aux actionnaires en juin dernier, prélevée sur la prime d'émission, et le maintien des investissements. Au 30 juin, le carnet de commandes s'élève à 27,7 millions d'euros en retrait de -23% sur un an. Les commandes de systèmes atteignent 22,5 millions d'euros (-25 %), comprenant 9 machines, dont 6 destinées à la production. Cette variation s'explique par le refus de 2 licences d'exportation (soit 4 millions d'euros de commandes perdues) et par l'allongement des délais d'obtention de licences. Les commandes de services et accessoires s'élèvent à 5,2 ME, en baisse de -11%. Ce carnet n'inclut pas les commandes annoncées en août et septembre 2025 (deux systèmes de production MBE 6000, une machine ROSIE et un système de recherche Compact 21), représentant un montant cumulé d'environ 14 ME. Dans un contexte marqué par le déploiement de programmes d'investissement structurants dans l'IA (intelligence artificielle) et le quantique, Riber anticipe de nouvelles prises de commandes au quatrième trimestre. La montée en puissance de ROSIE, technologie de rupture en photonique intégrée sur silicium, se confirme avec la vente des deux premiers exemplaires, validant l'intérêt croissant des laboratoires et industriels pour des solutions compatibles avec les lignes de production silicium. Grâce à la visibilité de son carnet de commandes livrable en 2025 et aux opportunités liées à ses équipements et services, Riber confirme son objectif d'un chiffre d'affaires supérieur à 40 ME sur l'ensemble de l'exercice.
Le 24 septembre 2025, Esso (-1,5%) a été informée qu'ExxonMobil France Holding SAS (ExxonMobil) et North Atlantic France SAS (North Atlantic) ont signé un accord portant sur l'acquisition de l'intégralité de la participation d'ExxonMobil dans Esso SAF et ExxonMobil Chemical France SAS. Cette signature intervient après la conclusion du processus d'information et de consultation des instances représentatives du personnel des sociétés concernées, conformément aux dispositions légales en vigueur. La réalisation de l'acquisition de la participation d'ExxonMobil reste soumise à l'obtention de certaines autorisations réglementaires ainsi qu'à la finalisation de certains accords de financement. ESAF a également été informée que l'ajustement à la hausse ou à la baisse, visant à refléter la variation de la valeur en euros des stocks d'Esso SAF, correspondra à la différence entre la valeur du baril de Brent pour 10 millions de barils au 31 décembre 2024, et la valeur du baril de Brent pour le même volume sur une période préalable à la réalisation de l'opération qui dépendra de la date du transfert envisagé de propriété de l'inventaire d'Esso SAF à un établissement bancaire. La signature de cet accord représente ainsi une étape décisive dans le projet d'acquisition de North Atlantic. Lors de sa séance du 17 septembre, le Conseil d'administration d'Esso S.A.F. a pris plusieurs décisions importantes : - Convocation d'une Assemblée Générale le 4 novembre 2025 en vue de délibérer sur la proposition de distribution de réserves, pour un montant de 60,21 euros par action pour un paiement à la date du 14 novembre 2025. - La proposition de changement de dénomination sociale pour adopter un nouveau nom à l'issue du changement de contrôle. - Approbation de la convention de cession au groupe ExxonMobil du fonds de commerce lubrifiants et produits de spécialité d'Esso SAF pour un prix estimé de 8 ME, comprenant un montant de 3 ME pour les inventaires qui sera finalisé à la date de cession. - Approbation de la convention de cession au groupe ExxonMobil de certaines marques déposées et autres droits de propriété intellectuelle d'Esso SAF pour un montant de 20 ME. Un expert indépendant sera nommé par le Conseil d'administration. Il établira un rapport sur le prix offert dans le cadre du processus d'offre publique d'achat pour les actions restantes d'Esso SAF. La finalisation de la transaction est attendue pour le dernier trimestre 2025.
Infotel (-1%). Infotel a enregistré pour l'ensemble du 1er semestre 2025 un chiffre d'affaires de 146,5 ME en légère baisse de 1,8%, traduisant une reprise progressive de l'activité Services, soutenue par le démarrage de nouveaux projets d'envergure, en particulier dans le secteur bancaire et une solide performance de l'activité Logiciels enregistrée tout au long du semestre. Avec un positionnement qui se renforce dans l'IA, Infotel intervient désormais chez plusieurs clients notamment en intégrant directement les centres d'innovation de ses clients ou par l'intermédiaire de l'identification de nombreux cas d'usage pour lesquels le Groupe apporte une expertise forte et une connaissance de leurs problématiques métiers. En parallèle, Infotel optimise ses process internes par l'utilisation de ces technologies. De plus, Infotel a poursuivi son développement international avec le lancement de ses activités en Espagne, se concrétisant par l'ouverture d'un bureau à Madrid. Cette nouvelle implantation accompagne des projets menés aux côtés d'Airbus, d'ADP et de l'EPO. Avec 156 recrutements bruts sur la période, l'effectif total atteint 3.210 personnes à fin juin 2025. Le taux d'intercontrat reste contenu à 3,6 % en moyenne sur le semestre, reflétant la bonne dynamique opérationnelle. L'activité Logiciels affiche une forte progression sur le 1er semestre 2025 et enregistre un chiffre d'affaires de 7,1 ME en croissance de +22%. À fin juin 2025, les royalties versées par IBM atteignent 3,1 ME, en hausse de +13,8 %, tandis que Orlando, la suite logicielle à destination de la documentation technique d'avions, affiche un chiffre d'affaires de 2,3 ME, en hausse de +49%. Au 30 juin 2025, la valeur annualisée (ARR - Annual Recurring Revenue) des contrats signés pour Orlando s'élève à 5 ME et représentent un stock sécurisé de chiffre d'affaires, compte tenu de la durée des contrats pluriannuels, de 21 ME. Dans un contexte de marché atone, accentué par un effet calendaire défavorable (1 jour facturé de moins à période comparable), Infotel enregistre un résultat opérationnel courant (hors actions gratuites) qui s'établit à 11,2 ME, représentant une marge opérationnelle courante de 7,6 % du chiffre d'affaires. Après prise en compte des actions gratuites, la marge opérationnelle courante ressort à 6,9%, stable par rapport au S1 2024. Le résultat net part du groupe s'établit à 4,9 ME au 1er semestre 2025. En retraitant le résultat financier de 4,7 ME, correspondant à l'engagement d'achat en 2022 de la société W@Btech India Limited réalisé en 2025, le résultat net s'établirait à 7,5 ME, vs. 8,0 ME au 1er semestre 2024, ce qui aurait représenté un taux de résultat net de 5,1 % sur la période. La structure financière demeure robuste avec au 30 juin 2025 un total de bilan de 229,9 ME, dont 112,3 ME de capitaux propres. Par ailleurs, au 30 juin 2025, le Groupe ne présente aucune dette financière et dispose d'une trésorerie de 110,4 ME, contre 85,8 ME au 30 juin 2024, intégrant le versement de dividendes, au cours de la période, pour un montant de 13,9 ME au titre de l'exercice 2024. L'environnement de marché montre des signes tangibles de reprise, en particulier dans le secteur bancaire. Dans ce contexte, Infotel s'appuiera au second semestre sur un portefeuille d'affaires renforcé avec le gain de nouveaux référencements auprès de plusieurs grands comptes (Kereis, Banque de France, Air France, Abeille, MACIF, AESIO, Maisons du Monde...). En parallèle, le Groupe bénéficiera de la perspective de nouveaux projets dans le domaine des Infrastructures IT avec Altanna. Enfin, Orlando contribuera à la performance des activités Logiciels avec la signature de nouveaux contrats. En conséquence, Infotel anticipe une légère croissance de son activité au S2 2025 et une amélioration de la rentabilité opérationnelle courante du second semestre par rapport au premier semestre 2025.
Carmat a refait un point sur la procédure de redressement judiciaire en cours, et annonce la suspension de son cours de bourse à partir du 25 septembre avant ouverture des marchés, en amont de l'audience prévue le 30 septembre. A l'issue d'un processus d'appel d'offres lancé dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire, ouverte le 1er juillet 2025, par le Tribunal des activités économiques de Versailles, l'administrateur judiciaire avait reçu, le 31 juillet, une offre de reprise en plan de cession émanant de la société Hougou, 'family office' de Pierre Bastid (Repreneur), président du conseil d'administration de Carmat, et actionnaire à hauteur d'environ 17% de la société. Lors de la dernière audience tenue le 19 août, le Tribunal a accordé au repreneur, à la demande de celui-ci, un délai supplémentaire pour finaliser son offre et en lever les conditions suspensives. L'offre finalisée, qui doit être déposée au plus tard le 25 septembre, sera examinée par le Tribunal lors d'une audience fixée au 30 septembre. Il est rappelé que compte tenu de l'apport de 1,3 ME effectué par Pierre Bastid suite à l'audience du 19 août, l'horizon financier de la société a été étendu jusque début octobre.Carmat attire à nouveau l'attention sur le fait qu'il n'y a, à ce stade, pas d'assurance que l'offre aboutisse, c'est-à-dire que les conditions suspensives soient levées et que l'offre soit retenue par le Tribunal à l'issue de l'audience du 30 septembre. Si l'offre n'aboutit pas, il est hautement probable que la société Carmat sera liquidée et que ses activités cesseront. Dans ce cas, il est hautement probable que les actionnaires subiront la perte intégrale de leur investissement, tandis qu'une grande partie des créanciers de Carmat subiront une perte très significative pouvant porter sur l'intégralité de leurs créances. Si, en revanche, l'offre est in fine retenue par le Tribunal, les activités de Carmat seront transférées au Repreneur et se poursuivront donc au sein d'une nouvelle entité. Dans cette hypothèse, Carmat sera également liquidée. Compte tenu des termes actuels de l'offre et du niveau de passif de la société, il est hautement probable que les actionnaires subiront la perte intégrale de leur investissement, tandis qu'une grande partie des créanciers de Carmat subiront une perte très significative pouvant porter sur l'intégralité de leurs créances. A ce stade, il est donc très probable qu'en toutes hypothèses, la société Carmat sera très prochainement liquidée et amenée à solliciter auprès d'Euronext la radiation de ses actions. En amont de l'audience prévue le 30 septembre, la société a demandé à Euronext de procéder à la suspension de son cours de bourse à partir du 25 septembre, à l'ouverture des marchés. En tout état de cause, même en cas de liquidation judiciaire sans poursuite d'activité, Carmat s'efforcera de faire en sorte que le support des patients qui bénéficient actuellement d'Aeson soit assuré.
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