Clôture Paris : le CAC 40 progresse légèrement
Wall Street tourne au ralenti...
LA TENDANCE
Le CAC 40 est resté au-dessus des 8.100 points ce vendredi, pour terminer à 8.123 points en clôture, en hausse de 0,29%, dans un marché encore calme. Wall Street n'a en effet rouvert ses portes que pour une demi-séance aujourd'hui, après un jour férié hier pour célébrer Thanksgiving aux Etats-Unis... Certains indicateurs, notamment l'inflation française et allemande du mois de novembre, étaient au programme ce matin mais n'ont pas réussi à animer les échanges : L 'inflation annuelle a ainsi augmenté moins que prévu en novembre en France : L'indice des prix à la consommation harmonisé aux normes européennes a progressé en effet de 0,8% sur le mois écoulé, comme en octobre. Le consensus tablait sur une hausse plus importante de 1%. Sur un mois, l'indice s'est replié de 0,2%, après +0,1% le mois précédent (vs un consensus logé à 0), a précisé l'Insee.
La parité euro / dollar atteint 1,16$. Le baril de Brent se négocie 62,25 $. L'once d'or se traite en hausse à 4.210$. Le bitcoin pointe à 91.000$.
VALEURS EN HAUSSE
SMCP (+5%) a été informée ce 27 novembre du lancement d'un processus de cession de participations pouvant aller jusqu'à 51,2% de son capital. Ce processus a été confié à Lazard Frères. Les actions SMCP concernées incluent : - une participation de 28% du capital détenue par GLAS, 'trustee' au titre de l'emprunt obligataire émis en 2018 par European TopSoho Sàrl (ETS), dont GLAS a pris possession temporaire en 2021 à la suite du défaut d'ETS ; - une participation de 15,5% du capital, restituée en août 2025, détenue et administrée par ETS, le curateur ayant obtenu une autorisation du Tribunal de Luxembourg le 21 novembre 2025 ; et - une participation de 7,7% du capital détenue par ETS, dont l'administration a été confiée par GLAS à Alastair Beveridge et Daniel Imison d'Alix Partners LLP en qualité de Receivers. SMCP accueille favorablement ce projet qui lui permettrait de stabiliser sa situation actionnariale et de se concentrer sur la poursuite de sa stratégie de développement. Ce processus durera plusieurs mois. Il est précisé qu'au cas où la participation acquise dans ce cadre représenterait plus de 30% du capital de la société, l'acquéreur de ce bloc (agissant seul ou de concert) pourrait être tenu de déposer un projet d'offre publique sur la totalité des actions SMCP. A ce stade, il n'existe néanmoins aucune certitude que ce processus aboutisse favorablement et la décision finale de cession appartient aux détenteurs des participations.
Ubisoft : +5% avec MdM
Genfit : +4% avec Nacon, SES et Derichebourg
Forvia (+3%) : répond aux derniers bruits de couloir concernant d'éventuelles cessions du groupe, notamment après un article de 'Merger Market' paru hier sur une potentielle vente de la division 'Interiors' à un prix plus élevé qu'initialement estimé par le marché. Des rumeurs à ce sujet avaient également circulé il y a quelques semaines. Comme annoncé précédemment, la société mène un examen stratégique approfondi de son portefeuille. En conséquence, le Groupe a engagé certains processus visant à céder des parties de son portefeuille, incluant des actifs de son Business Group Interiors
Planisware : +3% avec Lectra, Eramet, SdM
Bolloré : +2,8%, alors que Vivendi termine stable après la décision de la Cour de cassation sur le supposé contrôle de Bolloré. La plus haute juridiction française a cassé un précédent jugement de la cour d'appel qui reconnaissait au milliardaire Vincent Bolloré le contrôle effectif du groupe de médias. La Cour de cassation a renvoyé le dossier devant la cour d'appel de Paris. Les avocats de Vivendi et Bolloré d'une part, et celui du fonds CIAM d'autre part, s'étaient opposés mardi lors d'une audience à forts enjeux... Les conseils de Vivendi et Bolloré avaient martelé que Bolloré ne contrôlait pas Vivendi, et que la cour avait excédé ses pouvoirs, tandis que l'avocat de CIAM avait exhorté les magistrats de la cassation à ne pas être "dupes" d'une lecture "formaliste" du contrôle de fait, les incitant à prendre en compte une approche "réaliste et pratique". Bolloré, Vivendi et l'avocate générale considéraient que le contrôle de fait n'est avéré qu'en cas de majorité des droits de vote lors des assemblées générales - ce dont le groupe Bolloré ne dispose pas chez Vivendi. La Cour de cassation leur a donné raison: "le législateur ayant seul le pouvoir de fixer les critères du contrôle de fait, la cour d'appel ne pouvait s'appuyer sur d'autres critères que ceux énumérés par la loi". "Nous sommes revenus à la case départ, avec le renvoi de l'affaire devant les juridictions inférieures", indique à 'Bloomberg' Emmanuel Valavanis de Forte Securities. Cela dit, "Bolloré souhaite certainement, et a même besoin, de démanteler une structure de holding inefficace, ce qui devrait encore offrir aux actionnaires de Vivendi de bonnes opportunités de réduire la décote dans le cadre de la valorisation de la scission". Vivendi a acté en décembre 2024 la scission et la cotation de ses entités sur différentes places boursières, dont celle de Canal+ à Londres et de Havas à Amsterdam. Cette scission avait été approuvée par une large majorité de plus de 97% des actionnaires du groupe mais a fait l'objet de l'opposition forte de certains minoritaires, notamment le fonds parisien CIAM. Ce dernier jugeait que les modalités de la scission ne respectaient pas la réglementation protégeant les actionnaires minoritaires, et que la partition telle que décidée ne créerait pas de valeur pour les actionnaires...
Tikehau : +2,5% avec Vallourec, Casino, Clariane, Stedim (+2%) avec Manitou, Innate, Stellantis, Valeo
Interparfums : +1,5% avec Spie, LVMH, Rexel, Bic
ArcelorMittal (+1,5%) : l'Assemblée nationale a adopté, en première lecture, la proposition de loi portée par La France insoumise visant à nationaliser ArcelorMittal France. Le vote, remporté par 127 voix contre 41, a bénéficié de l'abstention des députés Rassemblement National et n'aura pas fait le plein de "contre" au sein du camp "macroniste". Jean-Luc Mélenchon a évoqué "une page d'histoire à l'Assemblée nationale", pour ce qui constitue la première nationalisation d'une entreprise française depuis 1982. Le texte doit désormais affronter l'examen du Sénat, où la droite et le centre sont majoritaires et devraient retoquer ce vote. La proposition, chiffrée à trois milliards d'euros, prévoit de transférer ArcelorMittal France sous contrôle public. Pour LFI, il s'agit de l'unique voie pour contrer le plan social annoncé en avril et relancer la décarbonation des hauts-fourneaux. Le gouvernement, lui, rejette fermement la solution. Le ministre de l'Industrie Sébastien Martin estime que la nationalisation "fragiliserait l'emploi au lieu de le protéger".
Laurent Perrier (+0,2%) : le chiffre d'affaires consolidé du premier semestre (ventes champagne) s'établit ainsi à 133,3 millions d'euros à taux de change courants. Au cours de ce premier semestre 2025-2026, le groupe a continué d'investir sur le long terme, notamment en soutien de ses marques et en matière de développement commercial. Cet investissement dans la valorisation des ventes contribue à la force des marques à long terme. Le taux de marge opérationnelle du Groupe atteint 27,5% à taux de change courants. Le résultat net part du Groupe s'établit à 23,1 millions d'euros à taux de change courants, en retrait de -8,7%, et représente ainsi 17,2% du chiffre d'affaires consolidé.
VALEURS EN BAISSE
DBV : -8% avec Valneva (-5%) et Viridien (-4%) suivi de Soitec
Aramis : -3% suivi de Inventiva, Guerbet (-2,5%)
Accor : -1,5% avec Chargeurs, BioMerieux, Exail, Renault
Essilor : -1% avec Kering, Technip Energies, Alstom et Lagardère
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