Une évolution indicielle caractéristique d'une phase de reprise
Même si l'évolution du CAC40 sera conditionnée au calendrier événementiel et par moment confrontée aux considérations techniques de court terme, on peut aisément vérifier sur les graphiques que la tendance haussière en place depuis mi juillet devrait aboutir à des objectifs supérieurs. Sauf imprévu ou catalyseur très négatif, les indices européens sont donc ancrés dans une phase de reprise. En attendant que les prochains éléments fondamentaux donnent un directionnel plus fort, le CAC40 a aisément résisté à la pression technique en terminant la séance en hausse de 1.20 % à 4922.49 et la semaine sur un gain de 0.26 % dans un volume modéré.
Comme indiqué en préambule et le temps de s'assurer ou pas de l'éventualité d’un mouvement euphorique, l’indice parisien conserve une connotation haussière très positive. Dans le sillage des premiers résultats trimestriels satisfaisants des sociétés américaines et des dernières statistiques encourageantes, la configuration haussière ne devrait pas connaître de revirement avant les prochains rendez vous (BCE et premier train de mesures de D. Trump les 19 et 20 janvier). Côté valeurs du CAC40, l'automobile a été sous pression et notamment Renault (- 2.89 %) alors que le secteur pharmaceutique a repris un peu de couleur avec Sanofi (+2.00 %). Les financières ont été également recherchées après une petite phase de consolidation en bon ordre.
Structurellement, l’indice parisien a donc réussi à préserver le premier niveau d'inflexion de court terme représenté par la MM20 jours située désormais à 4863sur le future janvier, restant ainsi à l'intérieur du canal haussier en place depuis le 9 décembre (voir graphique). Le seuil symbolique des 4900 points a même été retrouvé grâce à la détente des indicateurs à court terme et au jeu de possibles anticipations, la zone 4975/5015 (+ hauts de novembre 2015) serait accessible tant que la MM20 jours n'est pas remise en cause. Ensuite et en cas d’un mouvement d'ampleur, 5100 pourrait être la cible idéale d'ici fin janvier. Néanmoins et au regard du potentiel limité à moyen terme, il est difficile d'envisager durablement son débordement. En cas de déconvenue, le premier risque serait constitué par la perte sèche de 4752 sur le cash et le future janvier, ce qui pourrait induire un retracement sur 4640 (61.80% de retracement du dernier cycle haussier de 4461 à 4929) voire 4600 (très sensible).
En intraday, la tendance conservera un biais positif > 4842 et très positif > 4863.
Les points sur le future janvier sont, à la hausse, 4893 (niveau d’inflexion à TCT), 4920 (fort), 4960 (résistance du range intraday), puis 4975-5015 (très fort) 5035-5050 (réplique haussière) voire 5100 (très sensible) et à la baisse, 4863 (niveau d’inflexion à TCT et support du range intraday), 4825 (niveau d'inflexion de CT), 4752 (niveau d’alerte), 4695 (fort) puis 4640-4600 (très sensible).
En stratégie, il faut privilégier les écarts entre 4885/4960 voire entre 4842/4920. On pourrait renforcer le sens vendeur ou acheteur en cas d’une perte nette de 4825 ou d’un débordement franc de 4920. Pour ceux qui sont investis, on peut conserver > 4750. Pour rappel et partant du niveau des 4900 points, l’amplitude du mouvement à venir pourrait être de l’ordre de 3 à 4 %.
Il n'y a toujours pas de stress dans les marchés à l'image de l'indice de volatilité qui a conservé un pli baissier en terminant la semaine à 13.73 au fixing (- 8.45 % sur la semaine).
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