Le choc événementiel aura t'il lieu cette semaine ?
Le moins que l'on puisse dire, c'est que les acheteurs sont moins actifs et les vendeurs plus pressants au début de cette semaine qui sera possiblement déterminante pour la suite. En attendant, le CAC40 a pris une connotation négative à court terme en terminant la séance en baisse de 0.45 % à 4860.28 dans un volume de 2.876 MDE.
Comme indiqué en préambule et le temps de s'assurer ou pas de l'éventualité d’un mouvement plus affirmé, l’indice parisien montre des signes de fragilité. Néanmoins, l'issue est loin d'être évidente alors que les éléments micro et macroéconomiques restent satisfaisants. Certes, les perspectives économiques en Allemagne mesurées par l'indice ZEW déçoivent un peu pour janvier mais la situation actuelle de la plus forte économie européenne est à des plus hauts de cinq ans. Pour autant, la prudence reste de mise dans l'optique d'un hard Brexit et avant les prochains rendez vous (BCE et premier train de mesures de D. Trump les 19 et 20 janvier). Côté valeurs du CAC40, la grande majorité de la cote avait fait l'objet de prises de bénéfice en première partie de séance, exception faite du titre ACCOR bien orienté après l'annonce de discussions avec des investisseurs potentiels pour la filialisation d'HotelInvest, son pôle immobilier revalorisé à 6.6 MDE.
Structurellement, l’indice parisien n’a pas réussi à préserver au fixing le premier niveau d'inflexion de court terme représenté par la MM20 jours située désormais à 4870 sur le future janvier, sortant ainsi ponctuellement du canal haussier en place depuis le 9 décembre, enfoncé plus nettement en première partie de séance (+ bas à 4841). A noter que la densité des événements laisse indécise l’évolution de ces prochains jours alors que la détente plus conséquente des indicateurs à court terme permet toutes les fantaisies.
Au jeu de possibles réactions, les zones 4975/5015 (+ hauts de novembre 2015) voire 4750/4710 restent du domaine du possible avec la MM20 jours comme arbitre des débats principalement spéculatifs. Ensuite et en cas d’un mouvement d'ampleur, 5100 ou 4640 pourraient être les cibles extrêmes d'ici fin janvier. Néanmoins et au regard de la divergence importante entre la configuration de moyen terme (potentiel limité à la hausse) et de court terme (marge réduite à la baisse), il est difficile d'envisager le débordement de 5100 (résistance de long terme) ou la perte de 4640 (61.80 % de retracement du dernier cycle haussier de 4461 à 4929). En cas de déconvenue, le premier risque serait constitué par la perte sèche de 4752 sur le cash et le future janvier. En cas d’euphorie, le premier signal positif devrait être validé par le franchissement net de 4929. En résumé et le temps de mesurer l’impact des mesures, notre préférence va à un CAC40 qui évoluerait durablement entre 5100 et 4640 (soit 10 % de range).
En intraday, la tendance conservera une connotation négative < 4890 et surtout < 4870.
Les points sur le future janvier sont, à la hausse, 4890 (niveau d’inflexion à TCT), 4929 (fort), 4970 (résistance du range intraday), puis 4975-5015 (très fort) 5035-5050 (réplique haussière) voire 5100 (très sensible) et à la baisse, 4870 (niveau d’inflexion à TCT et support du range intraday), 4819 (niveau d'inflexion de CT), 4752 (niveau d’alerte), 4695 (fort) puis 4640-4600 (très sensible).
En stratégie, il faut privilégier les écarts entre 4845/4890. On pourrait renforcer le sens vendeur ou acheteur en cas d’une perte nette de 4819 ou d’un débordement franc de 4929. Pour ceux qui sont investis, on peut conserver > 4750.
Le stress revient un peu sur les marchés à l'image de l'indice de volatilité à 15.30 qui rebondit de 11.40 % par rapport au fixing de vendredi dernier (13.73).
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