Le CAC40 cash a finalement terminé la séance en baisse de 0,69 % à 5382,91 dans un volume de 2,883 MDE. La position ouverte sur les options est particulièrement faible, soit 10 fois inférieure à celle de l’échéance de décembre. Elle a légèrement diminué aussi sur le future CAC40 mais se maintient à un peu plus de 350 000 lots, toutes échéances confondues. La hausse d’hier a été accompagnée par près 12 000 nouveaux contrats. Compte tenu de la vive réaction de vendredi dernier au fixing, du volume et du rebond, le biais reste haussier mais sans force.

Les points sur le future Janvier sont, à la hausse la zone 5406/5390,  5417/5426, 5441, 5477, 5519.5 (important), puis 5549 voire 5611, et à la baisse 5377, 5363,5 (alerte court terme), 5330 (alerte moyen terme) et 5257 (important) puis 5228, 5177 voire 5141 (important).

En intraday, la tendance est  neutre > 5330 et < 5426.   

Graphiquement, le future CAC40 (cf. graphique joint en 14 heures) a tenté de s’affranchir pour la quatrième fois de la zone 5417/5426 mais en mettant cette fois-ci un pied hors du triangle symétrique au sein duquel il évolue depuis début novembre. Compte tenu du faible momentum (force du marché) actuel, le franchissement de 5426 et la confirmation de la sortie par le haut du triangle indiqueraient un premier objectif à 5441 puis à 5477 voire 5508. 

En cas de rupture de 5406 et surtout de 5390, la sortie serait invalidée et le retour vers la borne basse du triangle à 5330 serait probable. Ce mouvement permettrait de combler le gap laissé ouvert lundi matin entre 5380,15 et 5386,40 sur l’indice CAC40 cash. On surveillerait alors le niveau de 5363.5 sur le future CAC40.

La rupture de 5327 donnerait l’alerte à moyen terme. 

Techniquement, sur le future CAC40, les oscillateurs au-delà de 4 heures sortent de leur zone de surachat. En deçà aucun excès n’est à signaler. Compte tenu de la structure actuelle du marché, les oscillateurs seront particulièrement utilisés pour entrer et sortir.

En stratégie, on privilégiera le sens acheteur > 5330 mais le manque de vigueur du marché permet de travailler aussi à la vente.