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Terres rares: l'accord Washington-Canberra peut défier la domination chinoise, selon un patron du secteur

| AFP | 295 | Aucun vote sur cette news
Le président américain Donald Trump (d) et le Premier ministre australien Anthony Albanese se serrent la main après la signature d'un accord sur les minéraux critiques à la Maison Blanche, le 20 octobre 2025 à Washington
Le président américain Donald Trump (d) et le Premier ministre australien Anthony Albanese se serrent la main après la signature d'un accord sur les minéraux critiques à la Maison Blanche, le 20 octobre 2025 à Washington ( SAUL LOEB / AFP )

La domination chinoise sur la production de terres rares pourrait bientôt être remise en cause par le rapprochement australo-américain, estime mercredi dans un entretien à l'AFP le patron de la société minière australienne Arafura Rare Earths (ex-Arafura Resources), Darryl Cuzzubbo.

Les Etats-Unis et l'Australie ont signé lundi à Washington un accord sur les minéraux critiques dont le sous-sol australien regorge, Canberra se posant ainsi en alternative fiable pour son allié Washington, qui cherche à se libérer de l'étau de Pékin qui règne en maître sur ce marché crucial pour l'industrie mondiale - de la fabrication de panneaux solaires, à celle de missiles de précision.

"La Chine contrôle essentiellement le marché des terres rares en contrôlant les prix", indique M. Cuzzubbo à l'AFP.

"Le problème, c'est que la Chine montre qu'elle va utiliser son contrôle à 90% de la production de terres rares comme un outil géopolitique", souligne-t-il.

Non seulement la Chine détient un quasi-monopole sur la production de terres rares, mais elle dispose en plus d'un moyen de pression considérable en étant pratiquement le seul pays capable de raffiner ces métaux à l'échelle industrielle.

Etats-Unis, Allemagne ou Corée du Sud... Les pays manufacturiers recherchent depuis longtemps des partenaires alternatifs à la puissance asiatique.

Et l'accord Washington-Canberra ouvre la voie à d'autres chaînes d'approvisionnement, s'enthousiasme M. Cuzzubbo.

"Cela donne alors aux investisseurs l'assurance que ces pays partageant les mêmes préoccupations qu'eux agiront pour contrer le contrôle de la Chine."

Avec l'accord lundi, les Etats-Unis ont accepté de contribuer au financement d'une série de projets liés aux terres rares en Australie en échange d'un accès préférentiel aux minéraux extraits.

Car si elle excelle dans l'extraction, l'Australie peine à traiter ces minéraux critiques sur son territoire. Plus de 90% de son lithium est expédié chaque année vers les gigantesques raffineries chinoises.

Arafura possède l'un des premiers projets à recevoir un financement dans le cadre de l'accord Washington-Canberra et vise à augmenter rapidement sa capacité de raffinage.

Une autre entreprise australienne, Lynas Rare Earths, a déjà signé un contrat de 258 millions de dollars américains (223 millions d'euros) pour la construction d'une raffinerie de terres rares au Texas.

"Il va y avoir une sorte de jeu avec la Chine tant que cette chaîne d'approvisionnement diversifiée ne sera pas en place", anticipe Darryl Cuzzubbo.

"Et la Chine va en tirer tout ce qu'elle peut, car elle sait que d'ici trois à cinq ans, elle commencera à perdre le contrôle", pense-t-il.

Pour les analystes, il est peu probable que l'Australie produise un jour des terres rares raffinées à l'échelle de la Chine - mais le développement de cette activité sur l'île de l'Océanie pourrait toutefois réduire l'emprise chinoise.

"L'Australie est le partenaire le plus important des États-Unis pour contrer la domination de la Chine dans le domaine des terres rares", a également estimé cette semaine le Centre for Strategic and International Studies, un organisme américain.

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